La commune de Pirae vient de clôturer son séminaire sur sa politique de la ville. Les objectifs visés par cette démarche étaient de partager le diagnostic territorial de Pirae avec les partenaires en matière de cohésion sociale et d’articuler un programme pluriannuel des actions de cohésion sociale à décliner pour les trois prochaines années (2011-2013).
Partenaires institutionnels, associatifs et de proximité, Syndicat mixte du Contrat Urbain de Cohésion Sociale (CUCS), ce sont près d’une soixantaine de personnes qui ont participées à la réussite de ces trois journées. Tous s’accordent à conclure que les échanges ont été extrêmement riches complétés par ailleurs par Benoît COQUELET, Chef de projet du développement social et urbain et coordinateur du conseil local de sécurité et de prévention de la délinquance de la Ville de Païta en Nouvelle-Calédonie, jumelées depuis 2010 avec la ville de Pirae. La présence d’un collaborateur de la commune de Païta a permis de partager un savoir et un savoir faire de l’administration communale notamment dans les domaines de Politique de la Ville et de la stratégie territoriale.
Le séminaire s’est articulé autour de trois thématiques :
1. Habitat et cadre de vie
2. Insertion économique des publics les plus éloignés de l’emploi
3. Prévention de la délinquance et aide à la parentalité
La synthèse des trois journées, livrée par Benoît COQUELET, a fait émerger deux enjeux fondamentaux :
• Le passage d’une société Polynésienne dite traditionnelle à une société moderne avec une rupture entre les générations ayant engendré des incompréhensions et des difficultés. Face à ce constat, il est apparu impératif de regarder devant soi en identifiant, dans la culture et son passé, ce qui pouvait construire la société de demain.
• La nécessité de faire face à la répartition de la richesse entre les Polynésiens sans occulter les problèmes de notre société et en n’excluant personne.
Certains quartiers sont en perte de repères. Cependant, il a été précisé que, pour une politique de cohésion sociale efficace, il était fondamental de ne pas freiner les initiatives des partenaires et des individus en agissant à leur place. Les institutions doivent être prudentes et veiller à ne pas imposer leur vision mais à être force de propositions.
Le séminaire a également fait émerger quelques grandes difficultés que rencontre la commune à toucher certains quartiers et un public en particulier, les jeunes de 14 à 18 ans et leurs parents. Pour répondre à cette problématique, il a été proposé de focaliser le travail sur le « couple éducatif » parents/enfants visant à œuvrer davantage sur la parentalité, la notion d’éducation associant à la fois le jeune et les parents.
Une autre question centrale qui a animé ce séminaire a été l’habitat et le cadre de vie. Le débat ne s’est pas porté uniquement sur la question du logement mais bien sur l’environnement dans lequel on évolue, on travaille, on se divertie et on s’épanouie. Cette thématique a bien évidement accentué l’idée de la synergie des partenaires, du travail de proximité et de la solidarité des acteurs.
Prévention de la délinquance et aide à la parentalité : zoom sur le CLSPD
La thématique de la dernière matinée du séminaire a porté sur la prévention de la délinquance et l’aide à la parentalité. Au cœur du débat, le Conseil local de sécurité et de prévention de la délinquance (CLSPD), un dispositif de sécurité prévu par la loi du 5 mars 2007 pour les communes de plus de 10 000 habitants.
Le CLSPD est une instance de pilotage qui réunit plusieurs institutions et organismes publics et privés concernés par la prévention et la lutte contre l’insécurité. Le comité est présidé par le maire qui pilote les actions à mettre en œuvre dans le cadre de la prévention de la délinquance dans une politique de la ville.
Les missions principales d’un CLSPD sont :
- l’observation, l’information et la prévention de la délinquance au travers d’outils qui permettront l’anticipation en matière de délinquance
- la coordination et l’animation d’actions locales au travers des instances et des groupes territoriaux.
La question posée lors de cette troisième matinée de réflexion a ainsi été : est-ce qu’un CLSPD peut fédérer pour lutter contre l’insécurité dans la commune ? La réponse n’a pas été évidente mais il est sûr que l’objectif est bien d’imaginer un chainage possible entre un conseil local de sécurité et de prévention de la délinquance qui réunirait, les partenaires institutionnels et les partenaires de proximité tels que les associations et les conseils de quartiers pour mener ensemble une politique de cohésion sociale cohérente et concertée afin de prévenir la délinquance et toute forme d’insécurité.
En conclusion, le constat tiré des échanges du séminaire a permis d’insister sur la conception d’une stratégie territoriale locale pour répondre aux problématiques soulevées dans la commune. Les partenaires, qu’ils soient institutionnels, associatifs ou de proximité doivent travailler en synergie pour être plus performants. C’est un combat qui ne peut pas être mené seul et la commune est apparue comme le partenaire de proximité privilégié, une institution légitime capable de faire le lien entre l’échelon territorial et les quartiers.
Le séminaire aura permis de faire un point sur les outils dont disposent déjà la ville pour mettre en œuvre ses actions. C’est ainsi que les conseils de quartiers ont été perçus comme une plate forme essentielle de dialogue, de partage, pouvant élargir les partenariats et les actions de proximité.
Partenaires institutionnels, associatifs et de proximité, Syndicat mixte du Contrat Urbain de Cohésion Sociale (CUCS), ce sont près d’une soixantaine de personnes qui ont participées à la réussite de ces trois journées. Tous s’accordent à conclure que les échanges ont été extrêmement riches complétés par ailleurs par Benoît COQUELET, Chef de projet du développement social et urbain et coordinateur du conseil local de sécurité et de prévention de la délinquance de la Ville de Païta en Nouvelle-Calédonie, jumelées depuis 2010 avec la ville de Pirae. La présence d’un collaborateur de la commune de Païta a permis de partager un savoir et un savoir faire de l’administration communale notamment dans les domaines de Politique de la Ville et de la stratégie territoriale.
Le séminaire s’est articulé autour de trois thématiques :
1. Habitat et cadre de vie
2. Insertion économique des publics les plus éloignés de l’emploi
3. Prévention de la délinquance et aide à la parentalité
La synthèse des trois journées, livrée par Benoît COQUELET, a fait émerger deux enjeux fondamentaux :
• Le passage d’une société Polynésienne dite traditionnelle à une société moderne avec une rupture entre les générations ayant engendré des incompréhensions et des difficultés. Face à ce constat, il est apparu impératif de regarder devant soi en identifiant, dans la culture et son passé, ce qui pouvait construire la société de demain.
• La nécessité de faire face à la répartition de la richesse entre les Polynésiens sans occulter les problèmes de notre société et en n’excluant personne.
Certains quartiers sont en perte de repères. Cependant, il a été précisé que, pour une politique de cohésion sociale efficace, il était fondamental de ne pas freiner les initiatives des partenaires et des individus en agissant à leur place. Les institutions doivent être prudentes et veiller à ne pas imposer leur vision mais à être force de propositions.
Le séminaire a également fait émerger quelques grandes difficultés que rencontre la commune à toucher certains quartiers et un public en particulier, les jeunes de 14 à 18 ans et leurs parents. Pour répondre à cette problématique, il a été proposé de focaliser le travail sur le « couple éducatif » parents/enfants visant à œuvrer davantage sur la parentalité, la notion d’éducation associant à la fois le jeune et les parents.
Une autre question centrale qui a animé ce séminaire a été l’habitat et le cadre de vie. Le débat ne s’est pas porté uniquement sur la question du logement mais bien sur l’environnement dans lequel on évolue, on travaille, on se divertie et on s’épanouie. Cette thématique a bien évidement accentué l’idée de la synergie des partenaires, du travail de proximité et de la solidarité des acteurs.
Prévention de la délinquance et aide à la parentalité : zoom sur le CLSPD
La thématique de la dernière matinée du séminaire a porté sur la prévention de la délinquance et l’aide à la parentalité. Au cœur du débat, le Conseil local de sécurité et de prévention de la délinquance (CLSPD), un dispositif de sécurité prévu par la loi du 5 mars 2007 pour les communes de plus de 10 000 habitants.
Le CLSPD est une instance de pilotage qui réunit plusieurs institutions et organismes publics et privés concernés par la prévention et la lutte contre l’insécurité. Le comité est présidé par le maire qui pilote les actions à mettre en œuvre dans le cadre de la prévention de la délinquance dans une politique de la ville.
Les missions principales d’un CLSPD sont :
- l’observation, l’information et la prévention de la délinquance au travers d’outils qui permettront l’anticipation en matière de délinquance
- la coordination et l’animation d’actions locales au travers des instances et des groupes territoriaux.
La question posée lors de cette troisième matinée de réflexion a ainsi été : est-ce qu’un CLSPD peut fédérer pour lutter contre l’insécurité dans la commune ? La réponse n’a pas été évidente mais il est sûr que l’objectif est bien d’imaginer un chainage possible entre un conseil local de sécurité et de prévention de la délinquance qui réunirait, les partenaires institutionnels et les partenaires de proximité tels que les associations et les conseils de quartiers pour mener ensemble une politique de cohésion sociale cohérente et concertée afin de prévenir la délinquance et toute forme d’insécurité.
En conclusion, le constat tiré des échanges du séminaire a permis d’insister sur la conception d’une stratégie territoriale locale pour répondre aux problématiques soulevées dans la commune. Les partenaires, qu’ils soient institutionnels, associatifs ou de proximité doivent travailler en synergie pour être plus performants. C’est un combat qui ne peut pas être mené seul et la commune est apparue comme le partenaire de proximité privilégié, une institution légitime capable de faire le lien entre l’échelon territorial et les quartiers.
Le séminaire aura permis de faire un point sur les outils dont disposent déjà la ville pour mettre en œuvre ses actions. C’est ainsi que les conseils de quartiers ont été perçus comme une plate forme essentielle de dialogue, de partage, pouvant élargir les partenariats et les actions de proximité.
