Paris, France | AFP | mercredi 03/05/2023 - Beaucoup plus de départements de France métropolitaine sont concernés par des mesures de restriction des usages de l'eau en raison de la sécheresse cette année, par rapport au printemps 2022, soit vingt départements contre huit, selon les chiffres du gouvernement consultés mercredi.
Le niveau "crise" est atteint dans des territoires situés dans trois départements (Bouches-du-Rhône, Gard, Var), selon les données du ministère de la Transition écologique consultées par l'AFP. Aucun n'était concerné il y a un an.
Dans ces zones, l'arrosage des espaces verts, le lavage de voitures dans les stations ou le remplissage des piscines privés sont ainsi interdits. Des interdictions d'irrigation s'appliquent aussi aux agriculteurs.
De telles mesures de crise doivent aussi entrer en vigueur le 10 mai dans les Pyrénées-Orientales, a indiqué le préfet du département fin avril.
Neuf départements sont concernés au moins partiellement par une "alerte renforcée" mercredi (contre seulement trois il y a un an) et huit par une simple "alerte" (contre cinq).
Ces seuils impliquent des restrictions plus ou moins drastiques. L'arrosage des pelouses est par exemple interdit en "alerte renforcée", mais la restriction ne concerne que la plage horaire 11H00-18H00 en "alerte" simple.
"La France connaît une sécheresse météorologique préoccupante. Au 1er avril, 75% des niveaux des nappes restent toujours sous les normales mensuelles", a rappelé le ministre de la Transition écologique, Christophe Béchu, dans une déclaration transmise à l'AFP.
"Depuis février, ma demande n'a pas changé: pour anticiper l'été 2023, les préfets ne doivent pas avoir la main qui tremble lorsque des décisions de restriction sont nécessaires", a-t-il souligné.
Le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM) a alerté mi-avril sur le risque "avéré" de sécheresse estivale pour certaines régions. Les pluies de mars n'ont pas suffi à recharger les nappes phréatiques en France, dont 75% restent à des niveaux modérément bas ou très bas, constatait-il alors.
Le niveau "crise" est atteint dans des territoires situés dans trois départements (Bouches-du-Rhône, Gard, Var), selon les données du ministère de la Transition écologique consultées par l'AFP. Aucun n'était concerné il y a un an.
Dans ces zones, l'arrosage des espaces verts, le lavage de voitures dans les stations ou le remplissage des piscines privés sont ainsi interdits. Des interdictions d'irrigation s'appliquent aussi aux agriculteurs.
De telles mesures de crise doivent aussi entrer en vigueur le 10 mai dans les Pyrénées-Orientales, a indiqué le préfet du département fin avril.
Neuf départements sont concernés au moins partiellement par une "alerte renforcée" mercredi (contre seulement trois il y a un an) et huit par une simple "alerte" (contre cinq).
Ces seuils impliquent des restrictions plus ou moins drastiques. L'arrosage des pelouses est par exemple interdit en "alerte renforcée", mais la restriction ne concerne que la plage horaire 11H00-18H00 en "alerte" simple.
"La France connaît une sécheresse météorologique préoccupante. Au 1er avril, 75% des niveaux des nappes restent toujours sous les normales mensuelles", a rappelé le ministre de la Transition écologique, Christophe Béchu, dans une déclaration transmise à l'AFP.
"Depuis février, ma demande n'a pas changé: pour anticiper l'été 2023, les préfets ne doivent pas avoir la main qui tremble lorsque des décisions de restriction sont nécessaires", a-t-il souligné.
Le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM) a alerté mi-avril sur le risque "avéré" de sécheresse estivale pour certaines régions. Les pluies de mars n'ont pas suffi à recharger les nappes phréatiques en France, dont 75% restent à des niveaux modérément bas ou très bas, constatait-il alors.