Tahiti, le 30 octobre 2025 - L'association Rima Here proposait une journée portes ouvertes ce jeudi à Faa'a pour célébrer 40 ans d'engagement auprès d'un public fragile. “Plus qu'une structure d'accueil”, Rima Here est “une famille, un refuge” pour ces personnes souffrant de pathologies psychiques et mentales qui sont accompagnées au quotidien avec des activités inclusives et valorisantes.
François est au centre Rima Here depuis 25 ans. C'est le doyen. Comme lui, et depuis 40 ans maintenant, ils sont nombreux à passer plus ou moins longtemps par ce centre, après avoir été orientés par la Cotorep. Soixante-dix personnes sont accueillies quotidiennement dans cette structure. Parmi elles, 18 sont en stage d'insertion pour travailleurs handicapés (STIH) réparties dans différents domaines : cinq en chantier “espaces verts”, trois en cuisine, sept en atelier maintenance, hygiène des locaux et artisanat, deux en atelier Te Rima Tapu et un en chargé de communication. Car c'est l'objectif de cette association : placer le travail comme vecteur d'inclusion et d'insertion professionnelle. C'est d'ailleurs grâce au centre où il est arrivé en juin, que le chargé de communication, Rahiti, a été repéré par la Pacifique des Jeux après avoir conçu une affiche pour Rima Here. Diplômé en sciences, design et arts appliqués, il va ainsi effectuer un stage dans cette entreprise pendant six mois, et plus si affinités. “C'est vraiment grâce à Rima Here que j'ai pu faire cette affiche qui a attiré leur attention”, nous a-t-il confié.
François est au centre Rima Here depuis 25 ans. C'est le doyen. Comme lui, et depuis 40 ans maintenant, ils sont nombreux à passer plus ou moins longtemps par ce centre, après avoir été orientés par la Cotorep. Soixante-dix personnes sont accueillies quotidiennement dans cette structure. Parmi elles, 18 sont en stage d'insertion pour travailleurs handicapés (STIH) réparties dans différents domaines : cinq en chantier “espaces verts”, trois en cuisine, sept en atelier maintenance, hygiène des locaux et artisanat, deux en atelier Te Rima Tapu et un en chargé de communication. Car c'est l'objectif de cette association : placer le travail comme vecteur d'inclusion et d'insertion professionnelle. C'est d'ailleurs grâce au centre où il est arrivé en juin, que le chargé de communication, Rahiti, a été repéré par la Pacifique des Jeux après avoir conçu une affiche pour Rima Here. Diplômé en sciences, design et arts appliqués, il va ainsi effectuer un stage dans cette entreprise pendant six mois, et plus si affinités. “C'est vraiment grâce à Rima Here que j'ai pu faire cette affiche qui a attiré leur attention”, nous a-t-il confié.
En plus de ces ateliers stimulant l'activité, ils profitent aussi d'espaces de détente avec une bibliothèque et s'occupent du jardin et de la ruche installés à l'arrière. Le “pôle hébergement” est un bâtiment tout neuf inauguré en 2023 et financé par le Pays qui permet de loger 23 personnes pour l'instant. Mais des travaux sont en cours pour augmenter la capacité afin de pouvoir accueillir 42 résidents et améliorer leurs conditions de vie. “Il y a même des couples qui se forment”, sourit la présidente de l'association, Mareva Hourtal, qui tient à souligner que Rima Here est bien plus qu'une structure d'accueil, c'est “une famille, un refuge” pour ces personnes présentant des pathologies psychiques et mentales. Et l'association compte bien se développer, notamment pour offrir un nouvel espace de vie aux personnes en perte d'autonomie qui doivent quitter le centre de Faa'a. L'idée étant de les recevoir dans un tout nouvel espace dédié sur un terrain d'un hectare à Taravao qui est en cours d'acquisition.
Financée à hauteur de 60 % par le Pays via la Direction des solidarités, de la famille et de l'égalité (DSFE), l'association arrive à combler 40 % de ses besoins en recettes grâce à ses activités, notamment avec les ateliers chantier “espaces verts” et cuisine. “Ils font les jardins de particuliers mais aussi de l'administration, et on a l'atelier cuisine. Parfois on fait des prestations pour des petits déjeuners. Récemment, l'Université de la Polynésie française a fait appel à eux pour faire des petits snackings par exemple”, nous a expliqué Hakim Benkaba, directeur général adjoint du GCSMS, un groupement de cinq associations, dont Rima Here, permettant ainsi une optimisation des moyens notamment sur le plan des ressources humaines et de la comptabilité.
Financée à hauteur de 60 % par le Pays via la Direction des solidarités, de la famille et de l'égalité (DSFE), l'association arrive à combler 40 % de ses besoins en recettes grâce à ses activités, notamment avec les ateliers chantier “espaces verts” et cuisine. “Ils font les jardins de particuliers mais aussi de l'administration, et on a l'atelier cuisine. Parfois on fait des prestations pour des petits déjeuners. Récemment, l'Université de la Polynésie française a fait appel à eux pour faire des petits snackings par exemple”, nous a expliqué Hakim Benkaba, directeur général adjoint du GCSMS, un groupement de cinq associations, dont Rima Here, permettant ainsi une optimisation des moyens notamment sur le plan des ressources humaines et de la comptabilité.

































