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Prothèses PIP: un juge des référés ne tranche pas contre un chirurgien niçois


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NICE (France), 12 oct 2012 (AFP) - Un juge des référés du TGI de Nice n'a pas donné raison vendredi à la soeur d'Edwige Ligoneche, porteuse de prothèses mammaires PIP défectueuses morte d'un lymphome en novembre dernier à Marseille, qui accuse de faute professionnelle le chirurgien ayant posé les implants.

La demande ayant été considérée comme "irrecevable", il faudra attendre un procès au civil pour qu'un juge se prononce sur le fond.

La soeur de la patiente, Katia Colombo, avait assigné le plasticien Denis Boucq pour "défaut d'obligation de conseil et manquement aux règles professionnelles". Le Dr Denis Boucq avait opéré Edwige Ligoneche à trois reprises, en 2005, 2006 et 2009 pour lui poser des prothèses mammaires PIP.

Devant la juridiction du fond, Mme Colombo lui réclame quelque 320.000 euros de dommages et intérêts.

Dans l'attente de ce procès, qui pourrait intervenir fin 2013, elle avait engagé un référé pour obtenir au plus vite une provision de 30.000 euros afin d'indemniser son préjudice.

C'est cette procédure en référé qui a échoué vendredi. Le juge des référés a notamment estimé qu'il n'était pas en possession de la preuve du lien entre la rupture des implants mammaires d'Edwige Ligoneche et son décès d'un lymphome.

En dehors de cette procédure niçoise au civil, une enquête pénale pour homicide involontaire est en cours à Marseille.

Rédigé par AFP le Vendredi 12 Octobre 2012 à 05:15 | Lu 355 fois