Paris, France | AFP | mardi 20/09/2021 - Hausse des prix de l'énergie et plus globalement de l'inflation poussent les principaux candidats déclarés à la présidentielle de 2022 à avancer des propositions pour soutenir le pouvoir d'achat, même si les précisions sur le financement restent maigres, voire inexistantes.
De gauche à droite de l'échiquier politique, tour d'horizon des idées portées au débat à sept mois du premier tour.
A gauche, hausses de salaires, revenu de base ou prix bloqués
FABIEN ROUSSEL (PCF)
- Smic mensuel à 1.800 euros bruts.
- "Conférence salariale" pour augmenter l'ensemble des salaires, et augmentation de 30% de tous les traitements dans la fonction publique.
- Pension de retraite minimale à 1.200 euros mensuels.
- Nationalisation d'EDF et Engie pour "fixer les tarifs".
JEAN-LUC MÉLENCHON (LFI)
- "Loi d'urgence sociale" pour bloquer les prix des produits de première nécessité, dont ceux du gaz, de l'électricité et de cinq fruits et légumes.
- Smic mensuel à 1.400 euros nets.
- Ecart maximum de salaires dans une entreprise dans une fourchette de 1 à 20.
- "Revalorisation" du traitement des fonctionnaires et des minimas sociaux.
- Allocation d’autonomie de trois ans pour les 18-25 ans, sous réserve d’une formation qualifiante et sous condition de ressources.
- Pensions de retraite revalorisées au niveau du Smic pour une carrière complète.
- Financements: "instaurer une taxe réelle sur les transactions financières", geler les dividendes des actionnaires, augmenter la TVA sur les produits de luxe.
ARNAUD MONTEBOURG (ex-PS)
- Augmenter le Smic d'au moins 10%.
- "Grenelle" sur les salaires en vue d'une hausse générale mais différenciée selon les branches.
ANNE HIDALGO (PS)
- Doublement, au moins, sur le quinquennat, des salaires de "toutes les personnes au contact avec les élèves". "Ou, pour commencer, aligner a minima le salaire des nouveaux professeurs sur le salaire médian des titulaires d’un bac +5".
- "Relever tous les salaires" des personnels "invisibles" (soignants, caissières...) en s'inspirant de la proposition de la CFDT d'"une augmentation générale de 15%".
LES CANDIDATS AU SECOND TOUR DE LA PRIMAIRE D'EELV
- Pour Yannick Jadot, le programme écologique en lui-même "est un 13e mois", grâce par exemple à la baisse des dépenses de chauffage liée à la rénovation des logements, ou à une meilleure "justice sociale" dans les entreprises favorisée par un conditionnement des aides publiques à des critères sociaux.
- Sandrine Rousseau veut garantir un "revenu d’existence" de 850 euros à partir de 18 ans, sous conditions de ressources. Coût total estimé: 130 milliards d'euros financés par "les prestations fusionnées" à cette occasion (75 milliards), "l’individualisation de l’impôt" (29 milliards) et "une augmentation de la progressivité de l’impôt sur le revenu" (26 milliards). Elle propose aussi la "gratuité des premiers mètres cubes d’eau et mégawatt heure d’électricité" sous certaines conditions.
Droite et extrême droite: baisses de charges salariales et nationalisation des autoroutes
XAVIER BERTRAND (ex-LR)
Le président des Hauts-de-France promet pour la fin septembre des propositions qui seront l'un des grands axes de sa campagne, répétant pour l'heure que les Français doivent "pouvoir vivre dignement de leur travail".
VALÉRIE PÉCRESSE (ex-LR) propose une "grande conférence salariale" et une augmentation du salaire net de 10% en abaissant les charges salariales, afin qu'il soit "beaucoup plus élevé que les revenus d'assistance". Pour les retraités "qui ont cotisé toute leur vie", elle veut une pension "au moins égale au Smic" à l'horizon 2030.
MICHEL BARNIER (LR) veut "aligner" les traitements des enseignants "sur le niveau observé dans les autres grands pays", "en redéployant les ressources accaparées par les fonctions support et l’administration".
NICOLAS DUPONT-AIGNAN (DEBOUT LA FRANCE)
- Augmentation des salaires nets de 10% en diminuant les charges salariales de 30% sur le quinquennat.
- Payer les salaires tous les 15 jours pour "réduire les découverts" bancaires.
- "Rétablir le dispositif d’exonération des heures supplémentaires qui assouplira les 35 heures".
MARINE LE PEN (RN)
Au lieu de hausses de salaires qui feraient "peser une charge sur des entreprises dans de grandes difficultés économiques", elle veut "rendre du pouvoir d'achat aux Français" en nationalisant les autoroutes - ce qui permettrait de baisser les tarifs des péages "de 10 à 15%" et de "livrer 1,5 milliard d'euros par an au budget de l’État" - et en privatisant l'audiovisuel public, soit "2,8 milliards de redevance rendus" aux contribuables.
De gauche à droite de l'échiquier politique, tour d'horizon des idées portées au débat à sept mois du premier tour.
A gauche, hausses de salaires, revenu de base ou prix bloqués
FABIEN ROUSSEL (PCF)
- Smic mensuel à 1.800 euros bruts.
- "Conférence salariale" pour augmenter l'ensemble des salaires, et augmentation de 30% de tous les traitements dans la fonction publique.
- Pension de retraite minimale à 1.200 euros mensuels.
- Nationalisation d'EDF et Engie pour "fixer les tarifs".
JEAN-LUC MÉLENCHON (LFI)
- "Loi d'urgence sociale" pour bloquer les prix des produits de première nécessité, dont ceux du gaz, de l'électricité et de cinq fruits et légumes.
- Smic mensuel à 1.400 euros nets.
- Ecart maximum de salaires dans une entreprise dans une fourchette de 1 à 20.
- "Revalorisation" du traitement des fonctionnaires et des minimas sociaux.
- Allocation d’autonomie de trois ans pour les 18-25 ans, sous réserve d’une formation qualifiante et sous condition de ressources.
- Pensions de retraite revalorisées au niveau du Smic pour une carrière complète.
- Financements: "instaurer une taxe réelle sur les transactions financières", geler les dividendes des actionnaires, augmenter la TVA sur les produits de luxe.
ARNAUD MONTEBOURG (ex-PS)
- Augmenter le Smic d'au moins 10%.
- "Grenelle" sur les salaires en vue d'une hausse générale mais différenciée selon les branches.
ANNE HIDALGO (PS)
- Doublement, au moins, sur le quinquennat, des salaires de "toutes les personnes au contact avec les élèves". "Ou, pour commencer, aligner a minima le salaire des nouveaux professeurs sur le salaire médian des titulaires d’un bac +5".
- "Relever tous les salaires" des personnels "invisibles" (soignants, caissières...) en s'inspirant de la proposition de la CFDT d'"une augmentation générale de 15%".
LES CANDIDATS AU SECOND TOUR DE LA PRIMAIRE D'EELV
- Pour Yannick Jadot, le programme écologique en lui-même "est un 13e mois", grâce par exemple à la baisse des dépenses de chauffage liée à la rénovation des logements, ou à une meilleure "justice sociale" dans les entreprises favorisée par un conditionnement des aides publiques à des critères sociaux.
- Sandrine Rousseau veut garantir un "revenu d’existence" de 850 euros à partir de 18 ans, sous conditions de ressources. Coût total estimé: 130 milliards d'euros financés par "les prestations fusionnées" à cette occasion (75 milliards), "l’individualisation de l’impôt" (29 milliards) et "une augmentation de la progressivité de l’impôt sur le revenu" (26 milliards). Elle propose aussi la "gratuité des premiers mètres cubes d’eau et mégawatt heure d’électricité" sous certaines conditions.
Droite et extrême droite: baisses de charges salariales et nationalisation des autoroutes
XAVIER BERTRAND (ex-LR)
Le président des Hauts-de-France promet pour la fin septembre des propositions qui seront l'un des grands axes de sa campagne, répétant pour l'heure que les Français doivent "pouvoir vivre dignement de leur travail".
VALÉRIE PÉCRESSE (ex-LR) propose une "grande conférence salariale" et une augmentation du salaire net de 10% en abaissant les charges salariales, afin qu'il soit "beaucoup plus élevé que les revenus d'assistance". Pour les retraités "qui ont cotisé toute leur vie", elle veut une pension "au moins égale au Smic" à l'horizon 2030.
MICHEL BARNIER (LR) veut "aligner" les traitements des enseignants "sur le niveau observé dans les autres grands pays", "en redéployant les ressources accaparées par les fonctions support et l’administration".
NICOLAS DUPONT-AIGNAN (DEBOUT LA FRANCE)
- Augmentation des salaires nets de 10% en diminuant les charges salariales de 30% sur le quinquennat.
- Payer les salaires tous les 15 jours pour "réduire les découverts" bancaires.
- "Rétablir le dispositif d’exonération des heures supplémentaires qui assouplira les 35 heures".
MARINE LE PEN (RN)
Au lieu de hausses de salaires qui feraient "peser une charge sur des entreprises dans de grandes difficultés économiques", elle veut "rendre du pouvoir d'achat aux Français" en nationalisant les autoroutes - ce qui permettrait de baisser les tarifs des péages "de 10 à 15%" et de "livrer 1,5 milliard d'euros par an au budget de l’État" - et en privatisant l'audiovisuel public, soit "2,8 milliards de redevance rendus" aux contribuables.