Ajaccio, France | AFP | jeudi 25/08/2022 - Une semaine après les vents meurtriers qui ont frappé la Corse, le gouvernement a annoncé jeudi le déploiement de cinq bouées météorologiques pour mieux prévoir les tempêtes.
"Nous avons connu un épisode exceptionnel d'une rare violence, mais cela nous oblige à mettre des moyens pour être en capacité de mieux prévenir", a déclaré à l'AFP par téléphone le secrétaire d'État à la Mer, Hervé Berville.
Après avoir placé la Corse en vigilance jaune aux orages le 17 août, Météo-France avait basculé l'île en vigilance orange seulement quelques minutes avant que les rafales ne viennent frapper les côtes le lendemain vers 08h30. Très brutale et soudaine, la tempête avait fait en quelques heures seulement d'énormes dégâts, et causé la mort de cinq personnes.
En visite sur l'île jeudi, après avoir visité les lieux les plus touchés par ces orages meurtriers à l'instar de Girolata (Corse-du-Sud) et Calvi (Haute-Corse), M. Berville a estimé qu'il fallait "s'adapter aux conséquences du changement climatique, mieux prévenir pour mieux protéger la population".
Mercredi le Conseil des ministres avait acté l'acquisition prochaine de cinq bouées météorologiques pour "renforcer nos capacités d'anticipation".
Ces bouées seront en mer mi-2023, a précisé le secrétaire d'Etat, expliquant qu'il fallait "le temps de les construire". Les bouées seront installées, en concertation avec des scientifiques et acteurs de la mer, "ni trop près ni trop loin des côtes corses".
Hervé Berville a indiqué en outre que "l'État est prêt à accompagner la collectivité de Corse pour renforcer la sécurité de la navigation et des infrastructures, notamment des ports et des mouillages légers".
L'objectif de ce déplacement était aussi de gérer l'urgence et d'évoquer "la question de l'évacuation des épaves, de leur stockage, de la lutte contre les pollutions ou encore de comment planifier la déconstruction de toutes ces épaves", notamment à Girolata, sur la commune d'Osani, où de nombreux bateaux sont toujours échoués sur les rochers.
Dans ce hameau de la côte ouest, uniquement accessible par la mer ou après une longue marche, les habitants lui ont fait part de leur sentiment d'abandon par les autorités. Une semaine après la tempête, le port reste en effet fermé et le hameau, qui peine encore à panser ses plaies, n’est toujours pas raccordé au réseau EDF.
"Nous sommes dans une phase de diagnostic, de retour d'expériences. Il faut tirer les leçons de ce qui s’est passé", a conclu M. Berville.
"Nous avons connu un épisode exceptionnel d'une rare violence, mais cela nous oblige à mettre des moyens pour être en capacité de mieux prévenir", a déclaré à l'AFP par téléphone le secrétaire d'État à la Mer, Hervé Berville.
Après avoir placé la Corse en vigilance jaune aux orages le 17 août, Météo-France avait basculé l'île en vigilance orange seulement quelques minutes avant que les rafales ne viennent frapper les côtes le lendemain vers 08h30. Très brutale et soudaine, la tempête avait fait en quelques heures seulement d'énormes dégâts, et causé la mort de cinq personnes.
En visite sur l'île jeudi, après avoir visité les lieux les plus touchés par ces orages meurtriers à l'instar de Girolata (Corse-du-Sud) et Calvi (Haute-Corse), M. Berville a estimé qu'il fallait "s'adapter aux conséquences du changement climatique, mieux prévenir pour mieux protéger la population".
Mercredi le Conseil des ministres avait acté l'acquisition prochaine de cinq bouées météorologiques pour "renforcer nos capacités d'anticipation".
Ces bouées seront en mer mi-2023, a précisé le secrétaire d'Etat, expliquant qu'il fallait "le temps de les construire". Les bouées seront installées, en concertation avec des scientifiques et acteurs de la mer, "ni trop près ni trop loin des côtes corses".
Hervé Berville a indiqué en outre que "l'État est prêt à accompagner la collectivité de Corse pour renforcer la sécurité de la navigation et des infrastructures, notamment des ports et des mouillages légers".
L'objectif de ce déplacement était aussi de gérer l'urgence et d'évoquer "la question de l'évacuation des épaves, de leur stockage, de la lutte contre les pollutions ou encore de comment planifier la déconstruction de toutes ces épaves", notamment à Girolata, sur la commune d'Osani, où de nombreux bateaux sont toujours échoués sur les rochers.
Dans ce hameau de la côte ouest, uniquement accessible par la mer ou après une longue marche, les habitants lui ont fait part de leur sentiment d'abandon par les autorités. Une semaine après la tempête, le port reste en effet fermé et le hameau, qui peine encore à panser ses plaies, n’est toujours pas raccordé au réseau EDF.
"Nous sommes dans une phase de diagnostic, de retour d'expériences. Il faut tirer les leçons de ce qui s’est passé", a conclu M. Berville.