AUCKLAND, 9 septembre 2011 (AFP) - Alain Juppé a qualifié vendredi de "mesurée" et "raisonnable" la résolution finale du 42e Forum des îles du Pacifique évoquant le droit à l'autodétermination de la Polynésie, mais pas la perspective d'une décolonisation comme le souhaitait le président indépendantiste de la collectivité française.
"Les membres du Forum ont adopté une formulation qui me paraît tout à fait mesurée et raisonnable, donc je pense que ceci est tout à fait positif", a déclaré à l'AFP le ministre des Affaires étrangères.
"Le peuple polynésien a eu l'occasion de s'exprimer à plusieurs reprises dans des élections et de manifester son attachement à la République française, nous souhaitons que cela perdure à l'avenir, comme le président de la République l'a dit à propos de la Nouvelle-Calédonie il y a quelques jours à peine", a-t-il ajouté en référence à la visite fin août de Nicolas Sarkozy dans l'archipel calédonien.
"Il ne faut pas se tromper d'objectif. Le véritable objectif pour la Polynésie, ce devrait être de travailler au développement du territoire, de proposer des projets innovants, avec un modèle de développement juste, respectueux de l'environnement, bien sûr, et qui se fixe pour objectif l'amélioration de la qualité de vie des Polynésiens et des Polynésiennes. C'est à cela que la République est prête à travailler", a encore dit le ministre.
La résolution prise jeudi par les leaders du Forum soutient, comme en 2004, le "droit à l'auto-détermination" de la Polynésie française, mais se contente de "réitérer ses encouragements" pour qu'elle et la France "recherchent une approche consensuelle sur les moyens de réaliser le droit de la Polynésie française à l'auto-détermination", selon une copie du texte.
Le président de la collectivité, l'indépendantiste Oscar Temaru, qui devrait plaider en ce sens la semaine prochaine au siège de l'ONU à New York, souhaitait que la Polynésie soit réinscrite sur la liste des Nations Unies des territoires à décoloniser. Il n'a pas souhaité rencontrer Alain Juppé vendredi.
La visite de ce dernier en Nouvelle-Zélande est la première d'un chef de la diplomatie française dans ce pays depuis 1983. Le scandale du Rainbow Warrior en 1985 avait détérioré les relations entre les deux pays.
"C'était il y a longtemps, regardons le futur et non le passé, cette situation est désormais derrière nous", a dit M. Juppé lors d'une conférence de presse, répondant en anglais à une question sur ce sujet. Samedi, le ministre doit s'envoler pour l'Australie.
"Les membres du Forum ont adopté une formulation qui me paraît tout à fait mesurée et raisonnable, donc je pense que ceci est tout à fait positif", a déclaré à l'AFP le ministre des Affaires étrangères.
"Le peuple polynésien a eu l'occasion de s'exprimer à plusieurs reprises dans des élections et de manifester son attachement à la République française, nous souhaitons que cela perdure à l'avenir, comme le président de la République l'a dit à propos de la Nouvelle-Calédonie il y a quelques jours à peine", a-t-il ajouté en référence à la visite fin août de Nicolas Sarkozy dans l'archipel calédonien.
"Il ne faut pas se tromper d'objectif. Le véritable objectif pour la Polynésie, ce devrait être de travailler au développement du territoire, de proposer des projets innovants, avec un modèle de développement juste, respectueux de l'environnement, bien sûr, et qui se fixe pour objectif l'amélioration de la qualité de vie des Polynésiens et des Polynésiennes. C'est à cela que la République est prête à travailler", a encore dit le ministre.
La résolution prise jeudi par les leaders du Forum soutient, comme en 2004, le "droit à l'auto-détermination" de la Polynésie française, mais se contente de "réitérer ses encouragements" pour qu'elle et la France "recherchent une approche consensuelle sur les moyens de réaliser le droit de la Polynésie française à l'auto-détermination", selon une copie du texte.
Le président de la collectivité, l'indépendantiste Oscar Temaru, qui devrait plaider en ce sens la semaine prochaine au siège de l'ONU à New York, souhaitait que la Polynésie soit réinscrite sur la liste des Nations Unies des territoires à décoloniser. Il n'a pas souhaité rencontrer Alain Juppé vendredi.
La visite de ce dernier en Nouvelle-Zélande est la première d'un chef de la diplomatie française dans ce pays depuis 1983. Le scandale du Rainbow Warrior en 1985 avait détérioré les relations entre les deux pays.
"C'était il y a longtemps, regardons le futur et non le passé, cette situation est désormais derrière nous", a dit M. Juppé lors d'une conférence de presse, répondant en anglais à une question sur ce sujet. Samedi, le ministre doit s'envoler pour l'Australie.
