Papeete, le 3 février 2016. On se souvient du film ‘Point Break’, blockbuster hollywoodien réalisé en 1991 par Kathryn Bigelow mettant en scène Keanu Reeves et le regretté Patrick Swayze, le film avait connu un succès mondial. La confrontation entre le policier du FBI infiltré ‘Johnny Utah’ et le surfeur ‘Bodhi’ avait fait mouche auprès du public, il avait également mis sous le feu des projecteurs le surf et son état d’esprit rebelle, parfois en marge de la société.
Il aura fallu attendre 25 ans pour voir sortir le 2e opus. Il est toujours difficile de faire le remake d’un film culte. La critique internationale n’est pas tendre avec le film mais l’aspect visuel des cascades devrait être à couper le souffle. Beaucoup font le parallèle avec Fast & Furious, la série de films désormais culte qui a marqué les esprits, ou encore la Nuit de la Glisse du français Thierry Donard.
A Tahiti, la production de ce film a permis à plusieurs polynésiens d’être impliqués de près ou de loin. Le président de la fédération tahitienne de surf Lionel Teihotu parle également de retombées économiques significatives liées au film et au spot de Teahupo’o en général. Il est évident que le surf a généré dans le monde, depuis plus de quatre décennies, une véritable économie et que la production de films y contribue.
On se souvient également de la polémique qui était née au sujet de la ‘fermeture’ de Teahupo’o qui en fait n’en était pas une. La tentative de ‘privatisation’ du spot avait échoué car les affaires maritimes avaient réclamé une date fixée à l’avance alors que le tournage des séquences était lié aux conditions climatiques, d’où la difficulté et le quiproquo qui s’en est suivi.
Lionel Teihotu a souligné l’importance, pour l’avenir, d’accompagner ces productions internationales à travers une structure adéquate. Le Tahiti Film Office n’existe plus et c’est actuellement le Gie Tourisme est en charge de cette tâche délicate.
Il aura fallu attendre 25 ans pour voir sortir le 2e opus. Il est toujours difficile de faire le remake d’un film culte. La critique internationale n’est pas tendre avec le film mais l’aspect visuel des cascades devrait être à couper le souffle. Beaucoup font le parallèle avec Fast & Furious, la série de films désormais culte qui a marqué les esprits, ou encore la Nuit de la Glisse du français Thierry Donard.
A Tahiti, la production de ce film a permis à plusieurs polynésiens d’être impliqués de près ou de loin. Le président de la fédération tahitienne de surf Lionel Teihotu parle également de retombées économiques significatives liées au film et au spot de Teahupo’o en général. Il est évident que le surf a généré dans le monde, depuis plus de quatre décennies, une véritable économie et que la production de films y contribue.
On se souvient également de la polémique qui était née au sujet de la ‘fermeture’ de Teahupo’o qui en fait n’en était pas une. La tentative de ‘privatisation’ du spot avait échoué car les affaires maritimes avaient réclamé une date fixée à l’avance alors que le tournage des séquences était lié aux conditions climatiques, d’où la difficulté et le quiproquo qui s’en est suivi.
Lionel Teihotu a souligné l’importance, pour l’avenir, d’accompagner ces productions internationales à travers une structure adéquate. Le Tahiti Film Office n’existe plus et c’est actuellement le Gie Tourisme est en charge de cette tâche délicate.
Lionel Teihotu, président de la fédération tahitienne de surf :
On peut rappeler l’importance de cette production de film ?
« Oui, c’est vrai qu’à l’époque cela avait fait le ‘buzz’. Les acteurs étaient Américains mais nos experts de cette vague de Teahupo’o avaient également participé, pour la partie encadrement, entre autres. Nous invitons à cette soirée certains de ces participants dont Tikanui Smith, Tuhiti Haumani est alité mais on aura une pensée pour lui. Sa famille devrait être présente puisqu’il a participé à la production en filmant dans des positions extrêmes certaines séquences, que l’on verra. »
« Raimana Van Bastolaer, qui s’est également occupé de la partie encadrement, sera également présent, Tim Mc Kenna qui était le régisseur sera là. Ce sera l’occasion pour les gens d’avoir des témoignages avant le film. »
« Il y a aura également la participation des sponsors qui quelque part nous permettent de faire cette soirée, c’est pour nous une façon de reprendre contact avec eux en début d’année, par rapport à la nouvelle équipe du conseil fédéral et son nouveau mandat. »
« Il s’agit donc à la fois de féliciter les surfeurs et à la fois mettre en avant le surf sur Teahupo’o, sans oublier que c’est un vecteur de tourisme avec toutes les retombées économiques qui y sont liées. Ce film va permettre de parler de glisse. On sait bien que ce spot de Teahupo’o et les communes environnantes peuvent profiter de cette manne économique. Grâce au spot, ils peuvent se développer économiquement. »
« Cela a été le cas lors de cette production, il semblerait que plusieurs centaines de millions auraient transité. C’est un créneau sur lequel on doit surfer sur le plan économique. Il y a des choses à faire dans le futur pour que tout se passe bien par rapport à ce type de tournage. On sait qu’il y a eu certaines surprises, comme la super vague de Matahi Drollet qui est connue sur le plan international. »
Justement, on se souvient de cette polémique au sujet de la pseudo ‘fermeture’ de Teahupo’o, des enseignements ont-ils été retenus de cette histoire ?
« Pour le futur, si ce genre de production se met en place, il faut un encadrement sur le plan administratif par les entités concernées et que tout soit règlementé comme cela doit se faire pour Teahupo’o, avec une autorisation de la commune, les affaires maritimes etc. pour que tout se passe bien. Je n’y étais pas, je sais que des choses se sont passées mais le but de cette soirée c’est que l’on soit fier que l’on ait choisi Teahupo’o pour être dans ce film, avec des séquences extrêmes et du surf. »
La projection reste ouverte au public ?
« C’est une avant première publique. On a invité certaines personnes, Michel Bourez sera présent, Vetea david également. On a un certain nombre de places pour nos invités, nos sponsors, tout le reste a été mis en vente entre Kelly Surf, Quiksilver et le Majestic, à l’heure actuelle je ne sais pas s’il reste des places. » SB
On peut rappeler l’importance de cette production de film ?
« Oui, c’est vrai qu’à l’époque cela avait fait le ‘buzz’. Les acteurs étaient Américains mais nos experts de cette vague de Teahupo’o avaient également participé, pour la partie encadrement, entre autres. Nous invitons à cette soirée certains de ces participants dont Tikanui Smith, Tuhiti Haumani est alité mais on aura une pensée pour lui. Sa famille devrait être présente puisqu’il a participé à la production en filmant dans des positions extrêmes certaines séquences, que l’on verra. »
« Raimana Van Bastolaer, qui s’est également occupé de la partie encadrement, sera également présent, Tim Mc Kenna qui était le régisseur sera là. Ce sera l’occasion pour les gens d’avoir des témoignages avant le film. »
« Il y a aura également la participation des sponsors qui quelque part nous permettent de faire cette soirée, c’est pour nous une façon de reprendre contact avec eux en début d’année, par rapport à la nouvelle équipe du conseil fédéral et son nouveau mandat. »
« Il s’agit donc à la fois de féliciter les surfeurs et à la fois mettre en avant le surf sur Teahupo’o, sans oublier que c’est un vecteur de tourisme avec toutes les retombées économiques qui y sont liées. Ce film va permettre de parler de glisse. On sait bien que ce spot de Teahupo’o et les communes environnantes peuvent profiter de cette manne économique. Grâce au spot, ils peuvent se développer économiquement. »
« Cela a été le cas lors de cette production, il semblerait que plusieurs centaines de millions auraient transité. C’est un créneau sur lequel on doit surfer sur le plan économique. Il y a des choses à faire dans le futur pour que tout se passe bien par rapport à ce type de tournage. On sait qu’il y a eu certaines surprises, comme la super vague de Matahi Drollet qui est connue sur le plan international. »
Justement, on se souvient de cette polémique au sujet de la pseudo ‘fermeture’ de Teahupo’o, des enseignements ont-ils été retenus de cette histoire ?
« Pour le futur, si ce genre de production se met en place, il faut un encadrement sur le plan administratif par les entités concernées et que tout soit règlementé comme cela doit se faire pour Teahupo’o, avec une autorisation de la commune, les affaires maritimes etc. pour que tout se passe bien. Je n’y étais pas, je sais que des choses se sont passées mais le but de cette soirée c’est que l’on soit fier que l’on ait choisi Teahupo’o pour être dans ce film, avec des séquences extrêmes et du surf. »
La projection reste ouverte au public ?
« C’est une avant première publique. On a invité certaines personnes, Michel Bourez sera présent, Vetea david également. On a un certain nombre de places pour nos invités, nos sponsors, tout le reste a été mis en vente entre Kelly Surf, Quiksilver et le Majestic, à l’heure actuelle je ne sais pas s’il reste des places. » SB
La version de 1991, un film devenu culte
Les deux acteurs principaux ont été remplaçés dans la version 2016
