Tahiti le 10 septembre 2025 – Toujours aucun protocole d’accord au groupe OPT. Et pourtant lorsque la direction et l’intersyndicale se quittent chaque soir “on tombe d’accord et quand on revient le lendemain on a écrit autre chose que ce qu’on s’est dit”. Les discussions achoppent “un peu” sur le calcul des indemnités de congés payés reconnait l’intersyndicale qui, pourtant, dit s’appuyer sur une jurisprudence de cassation.
Depuis la semaine dernière la direction du groupe OPT et l’intersyndicale Otahi, CSIP, O oe to oe rima et CSTP-FO sont toujours en discussion dans le cadre du préavis de grève qui touche la Holding OPT, les société Onati, Fare Rata, Marara Paiement et Vini Distribution. Le mouvement de grève devait débuter lundi dernier mais les deux parties et notamment l’intersyndicale a préféré privilégier le dialogue.
À écouter O oe to oe rima, les négociations n’ont pas beaucoup avancé mardi soir : “On a juste balayé quelques points communs dans les trois entités. Il n’y a pas eu d’avancées concrètes sur les points posés sur la table. Je ne pense pas qu’on signe un accord tout de suite. Les discussions vont durer encore au moins jusqu’à la semaine prochaine”. Selon ce syndicat, c’est surtout au niveau de la rédaction du protocole que cela bloque “on n’arrive pas à trouver de consensus. Oralement on s’entend tous mais pas sur la rédaction”.
D’ailleurs, les délégués syndicaux se sont réunis mercredi durant toute la matinée, avant de se rendre aux négociations et faire des propositions concrètes à la direction concernant notamment la régularisation des indemnités de congés payés en instance depuis… 2015 : “Maintenant on veut quelque chose de concret.”
Depuis la semaine dernière la direction du groupe OPT et l’intersyndicale Otahi, CSIP, O oe to oe rima et CSTP-FO sont toujours en discussion dans le cadre du préavis de grève qui touche la Holding OPT, les société Onati, Fare Rata, Marara Paiement et Vini Distribution. Le mouvement de grève devait débuter lundi dernier mais les deux parties et notamment l’intersyndicale a préféré privilégier le dialogue.
À écouter O oe to oe rima, les négociations n’ont pas beaucoup avancé mardi soir : “On a juste balayé quelques points communs dans les trois entités. Il n’y a pas eu d’avancées concrètes sur les points posés sur la table. Je ne pense pas qu’on signe un accord tout de suite. Les discussions vont durer encore au moins jusqu’à la semaine prochaine”. Selon ce syndicat, c’est surtout au niveau de la rédaction du protocole que cela bloque “on n’arrive pas à trouver de consensus. Oralement on s’entend tous mais pas sur la rédaction”.
D’ailleurs, les délégués syndicaux se sont réunis mercredi durant toute la matinée, avant de se rendre aux négociations et faire des propositions concrètes à la direction concernant notamment la régularisation des indemnités de congés payés en instance depuis… 2015 : “Maintenant on veut quelque chose de concret.”
“Le seul point où ça capote un peu”
“On a du mal à s’entendre sur le mode de calcul des indemnités”, reconnait O oe to oe rima qui ajoute qu’une décision de la Cour de cassation existe pourtant. Il ne comprend pas ce blocage “à moins que la direction n’ait pas inscrit le paiement de toutes ces indemnités dans le budget, c’est peut-être pour ça finalement que ça bloque. C’est le seul point où je vois que ça capote un peu.”
Moana Pihatarioe, délégué du syndicat maison, le Sapot Fare Rata, pointe le fait que le groupe ait “deux méthodes de calcul un peu bizarroïdes”. Il explique même que Fare Rata et Marara Paiement ont “chacun leur méthode de calcul. Et quand on a fait le calcul il y a non plus une différence mais un fossé entre les deux (…). À l’OPT, on utilise plutôt la division et la soustraction contrairement à Marara Paiement où on utilise les multiplications et les additions, c’est bizarre”, ironise-t-il.
Moana Pihatarioe, délégué du syndicat maison, le Sapot Fare Rata, pointe le fait que le groupe ait “deux méthodes de calcul un peu bizarroïdes”. Il explique même que Fare Rata et Marara Paiement ont “chacun leur méthode de calcul. Et quand on a fait le calcul il y a non plus une différence mais un fossé entre les deux (…). À l’OPT, on utilise plutôt la division et la soustraction contrairement à Marara Paiement où on utilise les multiplications et les additions, c’est bizarre”, ironise-t-il.
“Ça va coûter cher au Pays et donc aux contribuables”
O oe to oe rima insiste sur le fait que “ces erreurs, ne viennent pas des salariés ni des syndicats mais du groupe OPT. On n’essaie pas de trouver un coupable mais on veut arriver à régler cette situation tout simplement”. Selon lui, la direction leur a promis de “traiter” cette situation à la mi-septembre “mais ce qui me préoccupe c’est l’application, car si la direction n’a pas prévu de budget pour cela, elle va l’appliquer sur quoi alors, sur zéro ? Je pense qu’on ne va pas avancer sur le sujet”.
Pour le syndicaliste Moana Pihatarioe, de Sapot Fare Rata, il n’y a pas à tergiverser. “On veut tomber d’accord mais si on n’y arrive pas le seul recours qu’on aura ce sera la justice. Et là ça va coûter bonbon car il faudra rattraper tout le retard”. Moana Pihatarioe rappelle qu’ils sont pour “le dialogue mais il faut arriver à une résolution ; il faut qu’on prenne une décision”. Il ajoute ne pas savoir si le groupe a préparé les finances ; mais pour lui “c’est le droit, c’est tout. On n’est pas là pour demander une gratification (…). Nous on vient avec des jurisprudences de la Cour de cassation. Ce n’est pas un tribunal autochtone”.
O oe to oe rima ignore pour l’instant l’impact financier relatif à la régularisation du paiement de ces indemnités. “Après est-ce qu’on va mettre cette affaire au tribunal, la décision doit être prise avec l’ensemble des élus. Mais cela va coûter encore plus cher au Pays et aux contribuables. Et peut-être que le président prendra la décision de restructurer toute la partie gestion de l’OPT, car avec une bonne base on pourra mieux avancer”.
Le syndicaliste de Sapot Fare Rata, Moana Pihatarioe, relève que lors des différentes négociations depuis le dépôt des préavis de grève “on vient, on travaille, on écrit des choses. Après j’ai juste l’impression que quand on rentre et quand on revient le lendemain il faut tout recommencer, c’est pour cela que c’est lent”. Il espère que la direction “n’oublie pas d’enregistrer car quand on écrit aujourd’hui on tombe d’accord et quand on revient le lendemain on a écrit autre chose que ce qu’on s’est dit. C’est un peu bizarre, c’est la première fois que je vois ça. On ne fait que ça, revenir par-dessus et réécrire”. Pour lui, avec tous les échanges qui ont eu lieu pendant ces négociations, depuis la semaine dernière, “on peut écrire un bouquin et si on le lit on va bien rigoler”.
Pour le syndicaliste Moana Pihatarioe, de Sapot Fare Rata, il n’y a pas à tergiverser. “On veut tomber d’accord mais si on n’y arrive pas le seul recours qu’on aura ce sera la justice. Et là ça va coûter bonbon car il faudra rattraper tout le retard”. Moana Pihatarioe rappelle qu’ils sont pour “le dialogue mais il faut arriver à une résolution ; il faut qu’on prenne une décision”. Il ajoute ne pas savoir si le groupe a préparé les finances ; mais pour lui “c’est le droit, c’est tout. On n’est pas là pour demander une gratification (…). Nous on vient avec des jurisprudences de la Cour de cassation. Ce n’est pas un tribunal autochtone”.
O oe to oe rima ignore pour l’instant l’impact financier relatif à la régularisation du paiement de ces indemnités. “Après est-ce qu’on va mettre cette affaire au tribunal, la décision doit être prise avec l’ensemble des élus. Mais cela va coûter encore plus cher au Pays et aux contribuables. Et peut-être que le président prendra la décision de restructurer toute la partie gestion de l’OPT, car avec une bonne base on pourra mieux avancer”.
Le syndicaliste de Sapot Fare Rata, Moana Pihatarioe, relève que lors des différentes négociations depuis le dépôt des préavis de grève “on vient, on travaille, on écrit des choses. Après j’ai juste l’impression que quand on rentre et quand on revient le lendemain il faut tout recommencer, c’est pour cela que c’est lent”. Il espère que la direction “n’oublie pas d’enregistrer car quand on écrit aujourd’hui on tombe d’accord et quand on revient le lendemain on a écrit autre chose que ce qu’on s’est dit. C’est un peu bizarre, c’est la première fois que je vois ça. On ne fait que ça, revenir par-dessus et réécrire”. Pour lui, avec tous les échanges qui ont eu lieu pendant ces négociations, depuis la semaine dernière, “on peut écrire un bouquin et si on le lit on va bien rigoler”.





































