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"Optimisez vos performances sportives" par Frédéric Précloux, chiropracteur à Papeete


"Optimisez vos performances sportives" par Frédéric Précloux, chiropracteur à Papeete
Par Frédéric PRÉCLOUX, D.C.(Doctor of Chiropractic) Chiropracteur diplômé de Los Angeles (1986) exerçant au Centre Polynésien de Réhabilitation Vertébrale

Lorsque l’on se réfère à la notion d’optimisation des performances, il va de soi que l’on s’adresse à des pratiquants déjà confirmés, nous ne traiterons donc pas des problèmes sportifs inhérents aux débutants.
La majorité des athlètes que j’ai pu rencontrer en club, en consultation privée ou encore à l’époque, aux Bataillons de Joinville ou d’Antibes, pense que pour améliorer leurs performances, il suffit d’augmenter la fréquence ou encore l’intensité de leurs entrainements. Nous allons démontrer que c’est loin d’être le seul critère à considérer !

Les 7 critères pour optimiser ses performances sont :
- Un entrainement régulier et rigoureux.
- Une récupération adéquate
- Une alimentation et hydratation garantissant une parfaite chimie interne.
- Savoir étirer et purger ses muscles.
- Prendre le temps de guérir totalement de ses blessures.
- Être un expert dans l’art d’écouter son corps et de stimuler son mental.
- Bénéficier d’une symétrie corporelle d’exception.

1 L’entrainement :
Il semble une évidence de dire que pour pouvoir devenir un athlète de haut niveau, il est nécessaire d’avoir un entrainement de haut niveau. Pour cela, il faut un sportif exceptionnel assisté d’un entraineur d’exception. Livré à lui même, l’athlète n’aurait aucun avenir. Prenez Mike Tyson. Sans son entraineur Cus D’Amato, il ne serait jamais devenu la légende qu’il est aujourd’hui: il le dit lui même dans son excellent DVD.
Le rôle de l’entraineur est de proposer un entrainement de grande classe qui mène à des résultats brillants. Laissons donc les coachs faire leur travail…

2 La récupération :
Ceux qui pensent qu’ils n’ont pas besoin de faire de sieste ne sauront pas devenir de grands champions ! Du moment où nous nous levons, au moment où nous nous couchons (soit pendant 16 heures environ), notre colonne vertébrale est placée en position verticale. Le poids du haut du corps va imprimer sur l’ensemble des disques intervertébraux une force permanente du haut vers le bas. Nos disques vont perdre une partie de leur contenu en eau, dû à cette pression régulière et ininterrompue et donc perdre de leur épaisseur. Ce qui ne manquera pas d’avoir une incidence négative sur le fonctionnement de notre système nerveux, puisque la moelle épinière se trouvant protégée par notre colonne vertébrale, subira de subtils phénomènes ondulatoires perturbant la circulation des informations du cerveau vers la moelle épinière, puis vers les nerfs périphériques. C’est une des raisons pour lesquelles à la mi-journée, on ressent le fameux coup de barre post-déjeuner. Un sportif souhaitant « booster » ses performances doit analyser son niveau d’énergie en permanence. Sans avoir rechargé ses batteries en position horizontale, il risquerait de faire un entrainement « mou », donc sans progression à la clé, ou pire encore, de se blesser et de gâcher de précieuses semaines sur son inestimable temps d’entrainement, qui s’avère loin d’être extensible. Donc, après le repas du midi, couchez vous en position horizontale, si nécessaire un bandeau sur les yeux et des bouchons dans les oreilles, pour recharger totalement vos batteries qui en ont plus que besoin à cette heure de la journée. Vous permettrez ainsi à vos disques intervertébraux de réintégrer l’eau qu’ils ont perdue. Ce moment d’écoute de votre corps, unique dans la journée vous appartient : profitez-en et félicitez vous de ce nouveau choix dans votre vie.
Après 20 minutes de totale relaxation, votre colonne vertébrale sera décompressée, votre système nerveux se trouvera décomprimé, expliquant ce regain d’énergie autant espéré qu’apprécié. Vous vous sentirez prêt pour un nouveau départ, alors que votre entourage sera dans l’impossibilité de retrouver l’explosivité caractérisant l’entrainement du matin.
Rappelez vous, vous méritez l’excellence !

3 Une chimie interne d’exception :
- Le corps d’un sportif est constitué de 70% d’eau. Lorsque l’on fait du sport, on a tendance à boire davantage que ceux qui ne pratiquent pas. Pour autant, la plupart des sportifs ne boivent pas assez. Le seul critère pour savoir si l’on boit assez d’eau, est la
couleur des urines. Si vos urines sont claires, c’est que vous apportez suffisamment d’eau à vos cellules, tout simplement. Donc de l’eau, de l’eau, de l’eau…
- Le but alimentaire d’un sportif est d’apporter aux cellules qui constituent son corps, la totalité des micronutriments dont elles ont besoin pour parfaitement fonctionner : des protéines et des glucides en ratio différents selon l’activité que l’on pratique. Mais
surtout, des légumes et des fruits qui vont apporter du volume au bol alimentaire grâce aux fibres qu’ils contiennent, ainsi que les vitamines et les oligoéléments indispensables au bon fonctionnement de nos muscles, et de nos appareils cardiovasculaires.
- De toute façon, si votre alimentation et votre hydratation sont appropriées, si vos muscles abdominaux sont puissants, alors ce sera une évidence pour vous que d’éliminer tous les matins vos toxines par le biais de la défécation, pour vous sentir plus léger et prêt à entamer cette journée d’entrainement dans les conditions les plus favorables.

4 Gérer au mieux sa musculature :
Le Super-sportif utilise sa musculature de façon intensive : Ses muscles sont davantage contractés qu’un individu qui les sollicite peu. Or, il faut savoir que des muscles qui travaillent sont des muscles qui se raccourcissent. Si ses muscles ne sont jamais étirés pour compenser les tensions musculaires accumulées lors des entrainements, non seulement ces contractures musculaires ne vont pas s’évacuer, mais l’influx nerveux risquera d’être bloqué ou ralenti par celles-ci. En conclusion les muscles de notre sportif ne pourront fonctionner qu’à un pourcentage de leur maximum. Ce malheureux, malgré son surentrainement s’avèrera moins performant que son concurrent qui a pris l’habitude de s’étirer quotidiennement. Quel dommage, tout ça parce que ça fait mal les étirements… Est-ce que c’est un mental de gagnant, ça ?
En outre, une purge musculaire régulière si possible hebdomadaire, sous la forme de massage ou de thérapie myofasciale, représente un atout indispensable à un bon équilibre musculaire, tendineux et articulaire. Une « musculature propre » doit être l’outil d’excellence prêt à fonctionner à 100% et à tout moment, c’est aussi ce qui fait la différence entre une voiture du formule 1 et une twingo.

5 Prendre le temps de se soigner :
Un sportif, quelque soit son niveau, peut malencontreusement se blesser. Un sportif d’exception saura accepter cette période
difficile, où non seulement, il ne pourra plus participer à des compétitions pour se mesurer à ses concurrents, mais il devra accepter de ne plus suivre les entrainements difficiles auxquels il s’était habitué. Un champion sait qu’après la pluie vient le beau temps, mais surtout que ce qui ne le tue pas le rend plus fort. Pour cet individu hors norme, cette période de repos, quelque part méritée, sera judicieusement mise à profit pour travailler son mental, et se préparer à de nouvelles victoires.

6 Être Maître dans l’art d’écouter son corps :
Le corps du sportif peut être vu comme un outil de précision lui permettant d’atteindre des objectifs extraordinaires. Mais, il peut
aussi ludiquement, être comparé à une voiture de Formule 1. Non seulement, le pilote se doit d’être maître de son véhicule, c’est-à-dire de sa conduite, mais il doit également être à l’affut de tous les indicateurs de problèmes éventuels. Pour cela, il doit avoir une compréhension et une vision inégalée de son tableau de bord. Notre corps, bien sûr ne disposant pas de tableau de bord, l’athlète se doit d’être entrainé à détecter le moindre signal que lui adresse l’intelligence innée de son corps. C’est cette écoute du corps très pointue, qui va lui permettre d’agir à temps, afin d’éviter d’éventuelles complications.
Bien que l’entrainement et une parfaite préparation physique soient incontournables, la force psychique et l’équilibre psychologique le sont tout autant. Un sportif ayant des visées internationales se doit de travailler son mental. On ne peut atteindre un but que l’on n’a pas préalablement visualisé. On ne devient pas un champion par hasard ! Le sport amène souvent le corps à atteindre ses limites mécaniques, mais également le mental à atteindre ses limites psychiques. Tout ce qui va dans le sens de la paix de l’esprit et de la visualisation créatrice, est favorable à la construction d’un mental d’acier : techniques de relaxation, yoga, hypnose, sophrologie…

7 Les grands champions ont forcément une symétrie articulaire d’exception :
Les activités sportives quelles soient symétriques comme la course à pied, la gymnastique ou asymétriques comme le tennis ou le football, en poussant l’appareil musculo-articulaire dans ses limites, vont amener un dérèglement menant à une asymétrie incompatible avec une possibilité de dépassement de records internationaux. Il va de soi de dire que celui qui gagne le 100 mètres aux Jeux Olympiques est non seulement un grand athlète, mais qu’ il a également un excellent « ajusteur » à sa disposition.

C’est pourquoi, les chiropraticiens accompagnent souvent les stars du sport international au fil de leurs exploits sportifs et de leur carrière d’exception. De grands champions comme Usain Bolt, Tiger Woods, André Agassi, Arnold Schwarzenegger, y compris le plus grand spécialiste de l’optimisation des performances, j’ai nommé Lance Armstrong, comptent sur leurs chiropraticiens afin de se garantir les meilleures performances possibles.

En effet, la chiropratique grâce à son action réparatrice sur les déséquilibres neuromusculaires et la souplesse qu’elle rend aux articulations, va permettre au corps de s’adapter en toute sécurité aux efforts qui lui sont demandés.

Mais elle va aussi permettre de favoriser le contrôle neuromusculaire et de faciliter les fonctions proprioceptives. Ce sont ces derniers aspects des soins chiropratiques, certes moins connus, qui sont très prisés par les super-athlètes.

En effet, un athlète de haut vol doit pouvoir compter sur un contrôle parfait de l’ensemble de ses articulations. Pour cela, il est très important que ses réflexes et que les temps de réponse de ses muscles soient optimaux. Les soins chiropratiques, par leur action libératrice sur le système nerveux, contribuent à améliorer la coordination, le niveau de concentration, le temps de réaction, la force musculaire, l’endurance, la posture et l’équilibre. En libérant son appareil neuro-musculo-articulaire, la chiropratique va
permettre à notre super-athlète d’atteindre un niveau d’exigence jusqu’alors inenvisagé, puisque le réglage de son appareil locomoteur s’avérait inadapté à la performance.

Grâce à leurs connaissances approfondies de l’appareil neuro-musculo-squelettique les chiropraticiens sont capables d’évaluer, de diagnostiquer et de traiter la plupart des problèmes liés à la pratique d’activités physiques et sportives. Experts dans l’analyse de la posture, les chiropraticiens décèlent tout ce qui peut engendrer un déséquilibre chez le sportif (entorse mal soignée, mauvaises habitudes posturales, etc…).

Par ailleurs, la formation des chiropraticiens en matière d’ajustements d’articulations vertébrales et périphériques s’avère incontestablement inégalée, ce qui positionne les chiropraticiens comme étant des partenaires de choix pour épauler l’athlète à atteindre des objectifs exceptionnels.

La Fédération Internationale de Chiropratique du Sport (FICS) est en relation avec les fédérations internationales sportives. Elle s’occupe de la coordination des staffs chiropratiques lors d’événements comme les Jeux Olympiques. Les chiropraticiens diplômés par la FICS sont formés aux besoins spécifiques des sportifs de haut niveau.

C’est à Vancouver en 2010, au sein même de l’organisation générale des jeux, que des chiropraticiens diplômés de la FICS ont fait partie pour la première fois de l’offre de soins officielle, pour les athlètes de tous les pays. Au final, les statistiques des Jeux
Olympiques de Vancouver ont prouvé que 15% de l’ensemble des athlètes, tous pays confondus, avaient consultés un chiropraticien, et que 94% de ceux-ci ont rapporté un bénéfice immédiat.
Voilà, comme nous pouvons le constater, chacun d’entre nous peut faire du sport et ça c’est un facteur de bonne santé et de longévité garanti. Beaucoup d’entre nous pourraient envisager de pousser leur mécanique afin de devenir de bons athlètes locaux.

Quelques un pourront envisager d’atteindre le rang d’athlètes de haut niveau. Cependant, pour atteindre le niveau d’excellence des meilleurs, rien ne peut être laissé au hasard. Chaque détail est essentiel : le choix de l’entraineur, l’horizontalisation périodique, une alimentation ciblée et régulière, un travail de « nettoyage » musculaire quotidien, une écoute du corps poussée à l’expertise et enfin, abandonner « sa machine à gagner » entre les mains d’un ajusteur hors pair qui lui donnera la certitude non pas de conduire un véhicule, mais de piloter un bolide qu’il ne voudrait mieux pas laisser entre n’importe quelles mains…

Le titre du prochain chapitre sera : La meilleure position de sommeil.
P.S. : Si cet article vous a plu, n’hésitez pas à le transmettre à vos amis, votre famille ou vos collègues, susceptibles également d’apprécier les informations qu’il contient.
Tel : 42 23 30 – Website : chiropratiquedoucetahiti.pf

Rédigé par () le Jeudi 20 Décembre 2012 à 09:21 | Lu 1551 fois