par Michele Lewon, lundi 6 décembre 2010, 20:40
Citoyens du monde, voyageurs, expatriés, immigrés, quelques soit le nom qu’on leur donne, ils ont à un moment donné quitté le berceau de leur enfance, pour tenter l’aventure. Les souvenirs précieux qu’ils emportent avec eux, s’enjolivent au fil du temps jusqu’au moment où ils doivent être confrontés à la réalité.
Le temps qui passe ne permet pas un retour en arrière. Le présent et le futur rythment la vie des peuples rencontrés. Ce sont des expériences nouvelles, des regards nouveaux que l’on doit accueillir. Seule la nature, lorsqu’elle n’a pas été bouleversée par l’homme, reproduit inlassablement les paysages du passé.
La quête de ses racines ne doit être qu’une étape pour asseoir son avenir. Comprendre ce qu’on a été pour mieux vivre ce qu’on veut être.
Les navigateurs de OTAHITINUI ont laissé la pirogue en Chine. Mélange du passé et du présent, symbole du courage et de l’audace des Peuples du Pacifique, elle restera leur meilleure ambassadrice.
En attendant, après avoir été triomphalement accueillis par la population, les élus, le représentant de l’Etat Français, nos héros s’apprêtent à se quitter.
Mais ils ne pouvaient le faire sans se retrouver encore un instant avec tous ceux qui ont œuvré pour la réussite de ce projet, et partager encore et toujours l’enthousiasme de l’aventure.
Pendant quelques jours ils ont accompagné le capitaine dans sa vie quotidienne. Après avoir vécu tant de moments ensemble, voilà la surprise de découvrir l’autre dans son univers.
Rangiroa pour ceux qui ne connaissent pas l’atoll est appelé aussi vaste ciel en Pomoutu. Il faut dire que la mer et ciel s’y confondent dans un éclat bleuté. Dauphins, requins, poissons de récifs y ajoutent une touche de couleur. La vie est bercée par le chant de l’océan. Punua le capitaine sait le faire vivre à travers les chants qu’il compose
C’est tout en couleur, tout en chanson, que les habitants de Rangiroa l’ont accueilli comme l’avait fait quelques jours auparavant Tahiti.
Paréo, noué autour des hanches, le capitaine a dès son arrivée pris les choses en main et fait découvrir à ses coéquipiers son petit bout de paradis. Pêche, culture du coprah, et même la vigne rythme les jours des Pomutus.
Cette vie paisible il l’a bouleversé pour vivre une aventure humaine et un exploit maritime qui entreront un jour dans la légende.
Demain, Sam, Koronui, Fai, s’envoleront vers les iles Cook pour retrouver leur présent, Hiria songe à son avenir et Hervé aspire à retrouver les sentiers de ses montagnes.
Une page se tourne. Leur aventure est déjà inscrite dans la mémoire collective
Citoyens du monde, voyageurs, expatriés, immigrés, quelques soit le nom qu’on leur donne, ils ont à un moment donné quitté le berceau de leur enfance, pour tenter l’aventure. Les souvenirs précieux qu’ils emportent avec eux, s’enjolivent au fil du temps jusqu’au moment où ils doivent être confrontés à la réalité.
Le temps qui passe ne permet pas un retour en arrière. Le présent et le futur rythment la vie des peuples rencontrés. Ce sont des expériences nouvelles, des regards nouveaux que l’on doit accueillir. Seule la nature, lorsqu’elle n’a pas été bouleversée par l’homme, reproduit inlassablement les paysages du passé.
La quête de ses racines ne doit être qu’une étape pour asseoir son avenir. Comprendre ce qu’on a été pour mieux vivre ce qu’on veut être.
Les navigateurs de OTAHITINUI ont laissé la pirogue en Chine. Mélange du passé et du présent, symbole du courage et de l’audace des Peuples du Pacifique, elle restera leur meilleure ambassadrice.
En attendant, après avoir été triomphalement accueillis par la population, les élus, le représentant de l’Etat Français, nos héros s’apprêtent à se quitter.
Mais ils ne pouvaient le faire sans se retrouver encore un instant avec tous ceux qui ont œuvré pour la réussite de ce projet, et partager encore et toujours l’enthousiasme de l’aventure.
Pendant quelques jours ils ont accompagné le capitaine dans sa vie quotidienne. Après avoir vécu tant de moments ensemble, voilà la surprise de découvrir l’autre dans son univers.
Rangiroa pour ceux qui ne connaissent pas l’atoll est appelé aussi vaste ciel en Pomoutu. Il faut dire que la mer et ciel s’y confondent dans un éclat bleuté. Dauphins, requins, poissons de récifs y ajoutent une touche de couleur. La vie est bercée par le chant de l’océan. Punua le capitaine sait le faire vivre à travers les chants qu’il compose
C’est tout en couleur, tout en chanson, que les habitants de Rangiroa l’ont accueilli comme l’avait fait quelques jours auparavant Tahiti.
Paréo, noué autour des hanches, le capitaine a dès son arrivée pris les choses en main et fait découvrir à ses coéquipiers son petit bout de paradis. Pêche, culture du coprah, et même la vigne rythme les jours des Pomutus.
Cette vie paisible il l’a bouleversé pour vivre une aventure humaine et un exploit maritime qui entreront un jour dans la légende.
Demain, Sam, Koronui, Fai, s’envoleront vers les iles Cook pour retrouver leur présent, Hiria songe à son avenir et Hervé aspire à retrouver les sentiers de ses montagnes.
Une page se tourne. Leur aventure est déjà inscrite dans la mémoire collective
Lorsque l'on quitte ses racines on laisse toujours un peu de son âme dans son pays
On la retrouve à son retour mais son visage a changé (Mairie de Ranguiroa)
Seule la nature reproduit les images du passé (Rangiroa)
Après avoir été accueillis par les élus
par la population ici (Rangiroa)
Après avoir changé son image
On essaie de revivre encore un instant l'enthousiasme de l'aventure
Avec ceux qui ont oeuvré pour la construction de la pirogue
En y mettant leur touche professionnelle
Et puis chacun retrouve sa vie, le capitaine Punua son atoll des Tuamutu
Où l'accueil est haut en couleur
Et en sons
Paréo noué autour des hanches, Punua reprend ses habitudes
Et fait découvrir à ses hôtes son petit coin de paradis
où le rythme est plus lent
où l'on oublie les angoisses vécues lors des tempêtes
La peur de perdre celui que l'on aime
L'aventure est encore bien présente
et immortalisée
Et dans la quiétude du soir
La page se tourne
