Tahiti, le 13 mars 2025 - Le milieu sportif n'a qu'à bien se tenir. À compter du mois de septembre, les contrôles anti-dopage seront effectifs et récurrents, qu'importe la discipline. En effet, depuis 10 jours, les fédérations sportives locales ont été sensibilisées afin de répandre la nouvelle auprès de leurs clubs et de leurs athlètes. Ces derniers, qui risquent jusqu'à 4 ans de suspension en cas de contrôle positif, ont 6 mois pour prendre de nouvelles habitudes.
Le message du ministère des Sports est clair : “Nous voulons des Jeux du Pacifique propres pour 2027 !” Une volonté qui se traduit cette année par le renforcement des contrôles anti-dopage à compter du mois de septembre. Des contrôles qui seront menés par l'Agence française de lutte contre le dopage (AFLD), un organisme indépendant, afin de garantir sa neutralité : “Il ne servira à rien – strictement à rien – d'appeler la ministre des Sports, d'appeler le président du Pays, d'appeler le directeur de la Jeunesse et des Sports, ou n'importe quel autre élu... Nous n'aurons pas la main sur ces contrôles et les compétitions ou disciplines choisies”, insiste Nahema Temarii, la ministre de la Jeunesse et des Sports. “S'il fut un temps où certains se mêlaient un peu de ces affaires-là, aujourd'hui, telle que la convention avec l'AFLD a été signée, nous ne serons même pas au courant des dates et des événements qui vont être contrôlés.”
Et ces dix derniers jours, le message a été largement répandu au sein des fédérations sportives locales par Christophe Bassons, spécialiste anti-dopage : “Nous avons été bien accueillis”, assure celui-ci. “Nous avons insisté sur deux aspects. D'abord il y a une réglementation qui arrive et il est important de la faire connaître. L'objectif n'est pas de faire tomber une personne à tout pris, mais plutôt de protéger le sport. Et puis il y a cette volonté du Pays qui est de protéger la santé de ces pratiquants, et notamment de la jeunesse.” Et le spécialiste précise : Dans la plupart des cas, les contrôles positifs sont très souvent dus à de la négligence ou à la méconnaissance des substances prohibées. “On n'imagine pas le nombre de produits interdits à l'échelle internationale”, assure la ministre des Sports. “J'invite vraiment nos sportifs à se renseigner. Certains produits sont en vente en pharmacie et sont utilisés quotidiennement pour des usages simples dans la vie de tous les jours. Pourtant, ils sont bel et bien sur la liste des produits interdits. Il faut faire attention et se renseigner.”
Pour rappel, concrètement, les contrôles anti-dopage concernent directement les athlètes et non les fédérations. Toutefois, si ces derniers risquent jusqu'à 4 ans de suspension et d'éventuelles condamnations pénales en fonction des substances utilisées, les personnes participant au dopage de ces athlètes, ou qui incitent au dopage, risquent autant, voire plus. En effet, ces personnes encourent de 900 000 à 13 millions de francs d'amende, et une peine d'emprisonnement pouvant aller jusqu'à 7 ans. Et la ministre des Sports explique : “Aujourd'hui on prévient. À partir de septembre, on prélève et on sanctionne.” La mise en garde est faite.
Le message du ministère des Sports est clair : “Nous voulons des Jeux du Pacifique propres pour 2027 !” Une volonté qui se traduit cette année par le renforcement des contrôles anti-dopage à compter du mois de septembre. Des contrôles qui seront menés par l'Agence française de lutte contre le dopage (AFLD), un organisme indépendant, afin de garantir sa neutralité : “Il ne servira à rien – strictement à rien – d'appeler la ministre des Sports, d'appeler le président du Pays, d'appeler le directeur de la Jeunesse et des Sports, ou n'importe quel autre élu... Nous n'aurons pas la main sur ces contrôles et les compétitions ou disciplines choisies”, insiste Nahema Temarii, la ministre de la Jeunesse et des Sports. “S'il fut un temps où certains se mêlaient un peu de ces affaires-là, aujourd'hui, telle que la convention avec l'AFLD a été signée, nous ne serons même pas au courant des dates et des événements qui vont être contrôlés.”
Et ces dix derniers jours, le message a été largement répandu au sein des fédérations sportives locales par Christophe Bassons, spécialiste anti-dopage : “Nous avons été bien accueillis”, assure celui-ci. “Nous avons insisté sur deux aspects. D'abord il y a une réglementation qui arrive et il est important de la faire connaître. L'objectif n'est pas de faire tomber une personne à tout pris, mais plutôt de protéger le sport. Et puis il y a cette volonté du Pays qui est de protéger la santé de ces pratiquants, et notamment de la jeunesse.” Et le spécialiste précise : Dans la plupart des cas, les contrôles positifs sont très souvent dus à de la négligence ou à la méconnaissance des substances prohibées. “On n'imagine pas le nombre de produits interdits à l'échelle internationale”, assure la ministre des Sports. “J'invite vraiment nos sportifs à se renseigner. Certains produits sont en vente en pharmacie et sont utilisés quotidiennement pour des usages simples dans la vie de tous les jours. Pourtant, ils sont bel et bien sur la liste des produits interdits. Il faut faire attention et se renseigner.”
Pour rappel, concrètement, les contrôles anti-dopage concernent directement les athlètes et non les fédérations. Toutefois, si ces derniers risquent jusqu'à 4 ans de suspension et d'éventuelles condamnations pénales en fonction des substances utilisées, les personnes participant au dopage de ces athlètes, ou qui incitent au dopage, risquent autant, voire plus. En effet, ces personnes encourent de 900 000 à 13 millions de francs d'amende, et une peine d'emprisonnement pouvant aller jusqu'à 7 ans. Et la ministre des Sports explique : “Aujourd'hui on prévient. À partir de septembre, on prélève et on sanctionne.” La mise en garde est faite.