Professionnels du bâtiment et des travaux publics, ministres, et chefs de service sont réunis depuis mardi matin 9H dans la salle de réunion du gouvernement pour le premier observatoire du bâtiment et des travaux publics depuis plus d’un an. « Il s’agit de faire le point de la situation, puis de mettre en place un comité de suivi des investissements publics et privés », a expliqué avant la réunion le ministre de l’économie, Pierre Frébault, qui s’attend à recevoir un « cahier de doléances ». Plus de 1 500 emplois ont été perdus en 3 ans dans le secteur du bâtiment...
Quelques semaines après leur « ultimatum », cette réunion est donc très attendue par les professionnels du bâtiment, qui attendent des engagements concrets du gouvernement. « En terme de consommation de crédits, on est à 50% de moins par rapport à l’année dernière », s’inquiète le vice président de la chambre syndicale du génie civil et des travaux publics, François Gabella. « On se dit que c’est lié aux retards du budget et on espère rattraper le temps perdu, même si on ne le rattrape jamais vraiment dans ce secteur... » explique M. Gabella, pour qui la SAGEP, l’EAD et l’OPH, présents ce matin, doivent à tout prix « sortir des projets ».
« On est plus qu’inquiets. Il est évident qu’il faut réagir vite, il faut faire des infrastructures dans ce pays, construire des ponts, de nouvelles routes, être imaginatif, ambitieux, et faire ce qu’on savait faire à une époque », affirme le vice président de la chambre syndicale du génie civil et des travaux publics.
Quelques semaines après leur « ultimatum », cette réunion est donc très attendue par les professionnels du bâtiment, qui attendent des engagements concrets du gouvernement. « En terme de consommation de crédits, on est à 50% de moins par rapport à l’année dernière », s’inquiète le vice président de la chambre syndicale du génie civil et des travaux publics, François Gabella. « On se dit que c’est lié aux retards du budget et on espère rattraper le temps perdu, même si on ne le rattrape jamais vraiment dans ce secteur... » explique M. Gabella, pour qui la SAGEP, l’EAD et l’OPH, présents ce matin, doivent à tout prix « sortir des projets ».
« On est plus qu’inquiets. Il est évident qu’il faut réagir vite, il faut faire des infrastructures dans ce pays, construire des ponts, de nouvelles routes, être imaginatif, ambitieux, et faire ce qu’on savait faire à une époque », affirme le vice président de la chambre syndicale du génie civil et des travaux publics.
Présent également ce matin, le service de l’urbanisme. Avec plus de 500 permis de construire bloqués l’an passé, ce service a souvent fait office de bouc-émissaire. Ces retards font partie du passé, affirme aujourd’hui le chef de service, qui affirme qu’ «il n’y a pas de blocage pour le plaisir de bloquer». Philippe Couraud reconnaît toutefois qu’avant son arrivée,fin 2010, « il y a eu un dysfonctionnement au sein des services de l’urbanisme ». « La situation est rétablie aujourd’hui » conclut-il.
« L’important c’est de donner des réponses », affirme de son côté le ministre de l’aménagement et du logement, Louis Frébault, pour qui des avancées concrètes vont être montrées ce matin « On a beaucoup plus de visibilité, et on a un carnet rempli pour 2012/2013 en ce qui concerne le contrat de projet ». « Ce que l’on souhaite c’est se fixer un cap sur au moins 5 ans », demandent quant à eux les professionnels.
« L’important c’est de donner des réponses », affirme de son côté le ministre de l’aménagement et du logement, Louis Frébault, pour qui des avancées concrètes vont être montrées ce matin « On a beaucoup plus de visibilité, et on a un carnet rempli pour 2012/2013 en ce qui concerne le contrat de projet ». « Ce que l’on souhaite c’est se fixer un cap sur au moins 5 ans », demandent quant à eux les professionnels.
