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OTNF: Eole les pousse doucement mais sûrement.

par Michele Lewon, lundi 4 octobre 2010, à 16:42


OTNF: Eole les pousse doucement mais sûrement.
Eole les pousse doucement mais sûrement. Encore 485 miles. Dans trois-quatre jour ils vont arriver à Palau… Une escale bienvenue

Tout d’abord quelques éléments pour vous situer cet archipel.

La République de Pala est un archipel constitué de plus de 200 îlots éparpillés sur plus de 650 km. (On les a battus) Un huitième seulement de ces îles sont habitées en permanence. La plus grande est l’île de Babeldoab.

Les quelques 20.000 habitants de l’archipel jouissent d’un revenu élevé par rapport à celui d’autres États insulaires du Pacifique. (donc la vie y est plus chère) L'économie de Palau repose sur la pêche, l'agriculture de subsistance et le tourisme. (Tient j’ai l’impression d’avoir déjà vu cela quelque part, mais nous on a la perle en plus)

L’archipel doit faire face à plusieurs défis de développement, l’isolement les maladies liées au mode de vie, comme l'obésité et les maladies cardiovasculaires, ainsi que la vulnérabilité aux catastrophes naturelles. (Là aussi j’ai l’impression d’être en pays connu)

Selon nos informateurs (Gisela et Walter) : « les habitants de ces archipel sont en général très accueillant mais compte tenu du fait qu’ils ont l’habitude de recevoir des touristes l’accueil est moins authentique. Cependant les fonds sont magnifiques, et Palau est considérer comme un paradis pour plongeur. »

Mais retournons, en attendant leur arrivée, nous plonger dans le journal de Hiria

Palau
Palau
Une journée en mer, ce sont des moments de quiétude et des moments plus tendus. Ce n’est pas toujours facile de cohabiter pendant si longtemps dans un endroit aussi restreint. Pas de porte de secours pour s’abriter…. Et puis le soir venant une petite nostalgie s’installe, on discute, on se confie, on parle de sa vie, cela rapproche les âmes de ceux que l’on aime

Extrait du journal : « Nous nous retrouvons dans une petite communauté, loin des grands idéaux, juste présent à courir après ou derrière des questions personnels.

Lente journée … d’abord par une baignade, suivie par tout l’équipage. Je nettoie - à l’eau de mer - mes vêtements, Koronui lave les siens et les étend sur le grand filet. Mon erreur est de les avoir étalés sur le roof, promptement utilisé par le Capitaine comme matelas, et le voilà allongé sur le dos, jambes écartées, un gras branlant, visage tournée vers le mat, à dormir et à copieusement transpirer sur mes vêtements durement lavé. Ah la belle image!

Le quart du soir est sous le signe de la bonne humeur. Punua à la guitare et Hervé avec son ukulélé. Moment très agréable, et Punua me demande : « ça te plait, Hiria? ». Oui, énormément. Sur ceux, il entame la chanson qu’il a composée pour la pirogue O Tahiti Nui Freedom.

Je m’installe sur le iato avant, et je me dis que la solitude est d’aimer seul, pas de vivre seul. Sur un tout petit espace, tant de personnalités, avec leurs histoires, leurs accidents, leurs hasards, et aujourd’hui ensemble… Les cadres dans lequel nous écoulons nos existences.. prédéterminent-elles vraiment tout ? et tout cela m’amène à la conclusion que l’on a sans doute pas le droit de juger une idée sur ce qu’elle devient quant elle se concrétise. »


OTNF: Eole les pousse doucement mais sûrement.

OTNF: Eole les pousse doucement mais sûrement.

OTNF: Eole les pousse doucement mais sûrement.

OTNF: Eole les pousse doucement mais sûrement.

Rédigé par par Michele Lewon, lundi 4 octobre 2010, à 16:42 le Lundi 4 Octobre 2010 à 06:21 | Lu 510 fois