Tahiti, le 26 novembre 2025 - La délégation maori Na Toa Tapairu o te Arawa offrira un spectacle ce vendredi soir, lors du Hura Tapairu, à Te Fare Tauhiti Nui. Une cérémonie d’accueil a d’ailleurs été organisée en son honneur ce mercredi matin à la Maison de la culture. Une rencontre forte en émotions.
Les agents ainsi que le directeur de Te Fare Tauhiti Nui - Maison de la culture, Vaitua Tokoragi, ont accueilli ce mercredi matin les membres de l’association culturelle maori Na Toa Tapairu o te Arawa, de Rotorua, arrivés la semaine dernière au Fenua pour les festivités de Matarii i ni’a. Le directeur du conservatoire Fabien Dinard, les élus Maurea Maamaatuaiahutapu et Steve Chailloux ou encore deux collaborateurs du ministre de l’Éducation et de la Culture étaient également présents à cette cérémonie qui s’est déroulée sur le paepae a Hiro. ‘Orero, chants et danses ont été entamés à leur arrivée avec bien évidemment guitare, ‘ukulele et pahu.
Interrogé, le directeur de l’établissement Vaitua Tokoragi estime que la cérémonie fût “un bel échange culturel avec nos cousins de Aotearoa. C'était important de le faire, c'était un moment de partage et nous étions très honorés de les recevoir”.
Il confie avoir lancé une invitation en début d’année à l’association maori pour participer notamment au Hura Tapairu. Na Toa Tapairu o te Arawa offrira “une heure de prestation à travers un intermède. C'était quelque chose qui était très important pour eux. D'où cette rencontre que nous avons eue ce matin (mercredi, NDLR), ces présentations et cet échange avant la représentation de vendredi”.
Les agents ainsi que le directeur de Te Fare Tauhiti Nui - Maison de la culture, Vaitua Tokoragi, ont accueilli ce mercredi matin les membres de l’association culturelle maori Na Toa Tapairu o te Arawa, de Rotorua, arrivés la semaine dernière au Fenua pour les festivités de Matarii i ni’a. Le directeur du conservatoire Fabien Dinard, les élus Maurea Maamaatuaiahutapu et Steve Chailloux ou encore deux collaborateurs du ministre de l’Éducation et de la Culture étaient également présents à cette cérémonie qui s’est déroulée sur le paepae a Hiro. ‘Orero, chants et danses ont été entamés à leur arrivée avec bien évidemment guitare, ‘ukulele et pahu.
Interrogé, le directeur de l’établissement Vaitua Tokoragi estime que la cérémonie fût “un bel échange culturel avec nos cousins de Aotearoa. C'était important de le faire, c'était un moment de partage et nous étions très honorés de les recevoir”.
Il confie avoir lancé une invitation en début d’année à l’association maori pour participer notamment au Hura Tapairu. Na Toa Tapairu o te Arawa offrira “une heure de prestation à travers un intermède. C'était quelque chose qui était très important pour eux. D'où cette rencontre que nous avons eue ce matin (mercredi, NDLR), ces présentations et cet échange avant la représentation de vendredi”.
“ Nous sommes vous et vous êtes nous”
Après le ‘orero, et les chants et danses des agents de la Maison de la culture, les membres de l’association néo-zélandaise ont eux aussi entamé chants, danses et ‘orero. Ioane Rapana a d’ailleurs rappelé dans son orero que “nos enfants, nos petits-enfants sont le futur de notre culture. Quand je regarde vers vous, je me vois moi dans le miroir. Et ce n’est pas que moi, c'est nous tous”.
Toujours dans son ‘orero, ce dernier a également souligné que malgré la distance qui sépare le Fenua et Aotearoa, “nous sommes vous et vous êtes nous. L'amour est toujours là dans nos cœurs. Même si notre culture, c'est plus tourné vers la guerre, et votre culture, c'est plus tourné vers la grâce (…). Il n'y a pas de ‘moi’, il n'y a pas de ‘je’, c'est nous tous”.
Interrogé ensuite, Ioane Rapana précise qu’il est important pour les membres de l’association Na Toa Tapairu o te Arawa, tous issus de la même famille, de prendre part au Hura Tapairu. “On est venus pour soutenir la Kaupapa (cet événement, NDLR), pour se connecter avec Hawaiki, Tahiti et aussi Raiatea. C'est aussi pour partager l'ensemble des légendes du Pacifique.”
Il souligne d’ailleurs que les traditions du Fenua et de Aotearoa sont les mêmes. “Pour nous, c'est un peu comme si on est chez nous ici, mais on est loin. De voir les cultures différentes, mais en étant à peu près les mêmes, ça fait vraiment chaud au cœur. On vient ici avec un petit cœur, des grands yeux et les yeux bien ouverts”.
Ioane Rapana insiste sur le fait qu’il est “important” de vivre sa culture, pas seulement pour son association mais également pour tout le Pacifique. Il assure qu’il est temps que ce peuple de Moana Nui a Hiva se rassemble, “qu'on se réunisse, qu'on se connaisse. Qu’on soit de Aotearoa, de Tahiti, de Raiatea, de Samoa, de Fidji (…). Et ça nous donne l'opportunité de faire quelque chose tous ensemble, de nous réunir comme des cousins-cousines, ensemble pour faire quelque chose d'extraordinaire, d'être parmi le Pacifique”.
Pour vendredi soir, le groupe a concocté des chants et danses et il ne lui pas fallu longtemps pour être fin prêt. “Tous les gens ici, ils sont comme des pros dans le monde maori, donc c’était vite fait, mais bien fait comme il faut. On est là pour montrer la culture maori à tout le monde et pour être solidaire avec le peuple du Pacifique”
Toujours dans son ‘orero, ce dernier a également souligné que malgré la distance qui sépare le Fenua et Aotearoa, “nous sommes vous et vous êtes nous. L'amour est toujours là dans nos cœurs. Même si notre culture, c'est plus tourné vers la guerre, et votre culture, c'est plus tourné vers la grâce (…). Il n'y a pas de ‘moi’, il n'y a pas de ‘je’, c'est nous tous”.
Interrogé ensuite, Ioane Rapana précise qu’il est important pour les membres de l’association Na Toa Tapairu o te Arawa, tous issus de la même famille, de prendre part au Hura Tapairu. “On est venus pour soutenir la Kaupapa (cet événement, NDLR), pour se connecter avec Hawaiki, Tahiti et aussi Raiatea. C'est aussi pour partager l'ensemble des légendes du Pacifique.”
Il souligne d’ailleurs que les traditions du Fenua et de Aotearoa sont les mêmes. “Pour nous, c'est un peu comme si on est chez nous ici, mais on est loin. De voir les cultures différentes, mais en étant à peu près les mêmes, ça fait vraiment chaud au cœur. On vient ici avec un petit cœur, des grands yeux et les yeux bien ouverts”.
Ioane Rapana insiste sur le fait qu’il est “important” de vivre sa culture, pas seulement pour son association mais également pour tout le Pacifique. Il assure qu’il est temps que ce peuple de Moana Nui a Hiva se rassemble, “qu'on se réunisse, qu'on se connaisse. Qu’on soit de Aotearoa, de Tahiti, de Raiatea, de Samoa, de Fidji (…). Et ça nous donne l'opportunité de faire quelque chose tous ensemble, de nous réunir comme des cousins-cousines, ensemble pour faire quelque chose d'extraordinaire, d'être parmi le Pacifique”.
Pour vendredi soir, le groupe a concocté des chants et danses et il ne lui pas fallu longtemps pour être fin prêt. “Tous les gens ici, ils sont comme des pros dans le monde maori, donc c’était vite fait, mais bien fait comme il faut. On est là pour montrer la culture maori à tout le monde et pour être solidaire avec le peuple du Pacifique”
