Monaco, Principauté de Monaco | AFP | lundi 18/03/2019 - Le trafic des trains sera restreint à Monaco dimanche et quatre gares françaises voisines fermées, en raison de la visite du président chinois Xi Jinping pour laquelle la Principauté a annoncé lundi "un dispositif de sécurité renforcé".
Pour Monaco, deuxième Etat le plus petit du monde, la visite du président chinois est très valorisante. Même si elle ne devrait durer que quelques heures, cette étape s'inscrit dans une stratégie menée depuis plus de 15 ans par le prince Albert II pour accroître l'influence de la Principauté et sa respectabilité sur la scène internationale.
Chef d'Etat sans armée, à l'image du pape, le souverain a fait sortir Monaco en 2009 de la liste des paradis fiscaux établie par l'OCDE.
Il développe une politique sans précédent de présence dans les instances internationales, en mettant en avant comme thème de prédilection le développement durable et la protection des mers, accueillant le secrétariat de nombreuses causes environnementales, le corail, les baleines, ce qui ne l'empêche d'être critiqué pour son chantier d'extension en mer.
Avec la Chine, il peut se vanter de l'exposition croisée organisée pour l'une en 2017 à Monaco consacrée à la dynastie Qing et pour l'autre narrant l'histoire de sa propre dynastie, la famille Grimaldi, au Meridian Hall de la Cité interdite à Pékin l'an dernier.
Monaco s'était fait prêter un extraordinaire paravent laqué en 16 panneaux, qui s'en est retourné depuis dans les collections impériales, en principe pour ne plus en sortir.
Les touristes chinois sont encore un marché de niche pour la Principauté et ses palaces, sans comparaison avec les Russes, déjà clients il y a 150 ans.
Mais la Société des Bains de Mer (SBM, contrôlée par l'Etat monégasque), y voit un nouveau potentiel. Des échanges ont été noués aussi dans les jeux avec Macao, siège du groupe Galaxy Entertainment qui a pris 5% de la SBM en 2015.
La SBM envoie des croupiers se former dans cet ancien comptoir portugais devenu la capitale mondiale des jeux d'argent, afin d'apprendre à mieux contenter et attirer les gros joueurs asiatiques, férus de Punto Banco et très différents de la clientèle historique européenne des casinos monégasques.
Pour Monaco, deuxième Etat le plus petit du monde, la visite du président chinois est très valorisante. Même si elle ne devrait durer que quelques heures, cette étape s'inscrit dans une stratégie menée depuis plus de 15 ans par le prince Albert II pour accroître l'influence de la Principauté et sa respectabilité sur la scène internationale.
Chef d'Etat sans armée, à l'image du pape, le souverain a fait sortir Monaco en 2009 de la liste des paradis fiscaux établie par l'OCDE.
Il développe une politique sans précédent de présence dans les instances internationales, en mettant en avant comme thème de prédilection le développement durable et la protection des mers, accueillant le secrétariat de nombreuses causes environnementales, le corail, les baleines, ce qui ne l'empêche d'être critiqué pour son chantier d'extension en mer.
Avec la Chine, il peut se vanter de l'exposition croisée organisée pour l'une en 2017 à Monaco consacrée à la dynastie Qing et pour l'autre narrant l'histoire de sa propre dynastie, la famille Grimaldi, au Meridian Hall de la Cité interdite à Pékin l'an dernier.
Monaco s'était fait prêter un extraordinaire paravent laqué en 16 panneaux, qui s'en est retourné depuis dans les collections impériales, en principe pour ne plus en sortir.
Les touristes chinois sont encore un marché de niche pour la Principauté et ses palaces, sans comparaison avec les Russes, déjà clients il y a 150 ans.
Mais la Société des Bains de Mer (SBM, contrôlée par l'Etat monégasque), y voit un nouveau potentiel. Des échanges ont été noués aussi dans les jeux avec Macao, siège du groupe Galaxy Entertainment qui a pris 5% de la SBM en 2015.
La SBM envoie des croupiers se former dans cet ancien comptoir portugais devenu la capitale mondiale des jeux d'argent, afin d'apprendre à mieux contenter et attirer les gros joueurs asiatiques, férus de Punto Banco et très différents de la clientèle historique européenne des casinos monégasques.
