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Miss Tahiti et ses dauphines rencontrent Robert Wan


Robert Wan, miss Tahiti et ses dauphines, et Teva Rohfritsch, ministre de l'Economie bleue
Robert Wan, miss Tahiti et ses dauphines, et Teva Rohfritsch, ministre de l'Economie bleue
PAPEETE, le 30 juin 2015 - Le milliardaire Robert Wan, magnat de la perle de Tahiti, a reçu miss Tahiti et ses dauphines pour les féliciter... Et surtout pour les inciter à devenir des ambassadrices actives de la perle de Tahiti à l'étranger. Il nous a aussi parlé de l'avenir de notre perle.

Ce mardi, la nouvelle miss Tahiti, Vaimiti Teiefitu, est allée déjeuner chez Robert Wan avec ses dauphines. Le milliardaire avait invité les belles demoiselles chez lui, dans sa maison de Papeete, pour les féliciter de leur victoire. Son entreprise est partenaire de l'élection, il avait offert un collier de perles à toutes les candidates.

Il a profité de l'occasion pour leur rappeler que la perle de Tahiti a besoin d'ambassadrices de charme comme elles pour continuer sa conquête du marché du luxe mondial. "Je leur ai demandé d'aller faire la promotion de notre perle à travers le monde entier, et notamment Vaimiti, qui va participer à miss France. Ça nous propulse sur le devant de la scène."

Quand on lui demande si les miss feront l'éloge de la perle Robert Wan ou de toutes les perles de Tahiti, l'homme d'affaires répond, malicieux, "qui dit Robert Wan dit perle de Tahiti, évidemment. Mais je fais toujours la promotion pour tout le monde."


"MAINTENANT QUE J'AI UN COLLIER DE PERLES, J'AI ENVIE DE LE PORTER TOUT LE TEMPS !"

Vaimiti Teiefitu : miss Tahiti 2015
Vaimiti Teiefitu : miss Tahiti 2015
Les candidates à l'élection de miss Tahiti avaient suivi une courte formation au musée de la perle, qui avait abouti à un certificat leur conférant à toutes le titre d'ambassadrice de la perle de Tahiti. Vaimiti Teiefitu confirme : "Toutes les quatre, nous sommes ambassadrices de la perle. Donc on pourra en faire la promotion, moi à miss France, mais aussi les filles qui iront à des élections internationales. J'espère vraiment que je pourrai en parler, puisque la perle et la perliculture font partie du patrimoine polynésien."

Devenir le porte-étendard de la perle de Tahiti n'était pourtant pas si évident pour Vaimiti, comme elle nous le confie : "C'est vrai que je ne suis pas très bijou, je n'en achète pas. Les seuls bijoux que je porte sont des cadeaux… Mais maintenant que j'ai un collier de perles, j'ai envie de le porter tout le temps !"

Pour conclure, Robert Wan, qui passe beaucoup de temps en Chine où il a une maison, compare les beautés polynésiennes et asiatiques : "Les Tahitiennes sont naturellement belles, c'est le cachet des femmes de Tahiti, d'être très naturelles et exotiques. Mais les Chinoises aussi sont belles, on ne peut pas dire le contraire. C'est une beauté asiatique, différente. Il y a plusieurs sortes de beauté. La perle de Tahiti va aussi bien aux beautés tahitiennes qu'asiatiques ! C'est la raison pour laquelle nous avons un succès fou en Chine."


Robert Wan entouré de nos miss
Robert Wan entouré de nos miss
Robert Wan : c'est la perle de Tahiti qui fera venir le touriste chinois

Le milliardaire a lancé une campagne de promotion de la perle de Tahiti en Chine. Une stratégie qui profitera à notre économie bien au-delà de la perliculture : "On a travaillé toutes ces années, on a fait connaitre Tahiti, grâce à la perle, à travers le monde entier. Pour moi, quand on parle de la perle de Tahiti, du tourisme en Polynésie et de miss Tahiti, ce sont trois créneaux qui se ressemblent, et sont complémentaires. Je voyage partout dans le monde, et je le dis, c'est grâce à la perle de Tahiti que Tahiti est connue en Chine. Mais pas avant. Maintenant, les Chinois adorent notre perle, et dès qu'on leur en parle ils ont envie de venir. C'est un élan : tout d'un coup la Chine commence à connaître Tahiti. C'est aussi grâce aux médias chinois, CCTV, des magazines, qui viennent ici. Et moi j'ai fait également la promotion de la perle de Tahiti avec le sponsoring de miss Monde Chine, miss Univers Chine… et ça s'est déclenché comme ça."

Pourtant, depuis le début de l'année, le marché de la perle est sinistré à l'export. Et c'est là qu'entre en jeu ce nouveau marché : "la Chine le dernier marché, que nous avons découvert tout récemment. Avant, c'étaient les États-Unis mais le marché s'est effondré depuis 2008. Le Japon, ça se tient un peu, les Japonais aiment bien nos perles, et ça se prolonge jusqu'en Chine. Espérons qu'on découvrira notre perle dans tous les coins de Chine, et ça c'est mon travail ! Je suis justement en discussion avec un grand groupe, un distributeur de bijoux, pour une diffusion à travers toute la Chine…"

Rédigé par Jacques Franc de Ferrière le Mardi 30 Juin 2015 à 16:01 | Lu 4433 fois