TAHITI, le 23 octobre 2022 - Tahiti, le 21 octobre 2022 - Il vient pour la première fois en Polynésie. Le youtubeur Michou, 21 ans et bientôt 8 millions d’abonnés, annonce vouloir “construire une cabane”. Il a pour projet de bâtir un petit fare, en partant de rien.
Connaissez-vous la Polynésie ?
“C’est évidemment un endroit que je connais, mais je n’y suis jamais allé. J’ai hâte d’arriver, de découvrir Tahiti. Honnêtement, quand on vit en France, cela fait rêver. J’imagine une île tropicale, estivale, festive, bonne ambiance. J’ai l’impression que les gens sont souriants, agréables, chaleureux. "
Pourquoi venir ici ? Quels sont vos projets ?
“C’est un projet que j’ai depuis plusieurs années maintenant : celui de créer une vraie cabane, de A à Z à partir de rien. Et je viens pour ça, avec l’envie d’être en pleine nature, avec deux ou trois personnes, pour construire une vraie cabane tahitienne. Les Polynésiens ont l’habitude de faire ça, ils nous expliqueront. Cela prendra le temps qu’il faudra. Je sais que le défi est compliqué. Je ne sais pas si on y arrivera. On va essayer.”
Aujourd’hui, vous avez 21 ans, presque 8 millions de followers. Vous êtes parti de rien, ou presque. Expliquez-nous !
“Je suis content de parler de ça, assez fier aussi. J’ai commencé à filmer mes premières vidéos à l’âge de 13 ans. C’était juste pour rigoler. Je venais d’avoir mon premier téléphone. J’ai regardé YouTube et j’ai tout de suite accroché. J’ai kiffé la plateforme. J’ai observé ce qui se faisait, suivi Squeezie, Norman, Cyprien… Et j’ai à mon tour joué un peu au youtubeur. Je filmais dans le jardin de mes parents, dans ma chambre, je me lançais sans savoir ce que j’allais dire ou filmer. Et puis finalement, je trouvais toujours des choses à dire pendant 5 ou 6 minutes ; et cela suffisait.”
Qu’est-ce qui vous a permis d’aller plus loin ?
“Mon grand frère. Il a vu que je passais beaucoup de temps à filmer. Il m’a aidé à me professionnaliser. Il m’a appris à monter, à préparer mes vidéos à l’avance. J’ai créé une nouvelle chaîne. Je suis passé de Miguel, à Michou. Et c’est ainsi que l’aventure a démarré. Je kiffais, et je kiffe toujours, de fou !”
Que proposiez-vous au début sur votre chaîne YouTube ?
“Un peu de tout : des podcasts, des films, un peu de jeux vidéo… J’ai essayé de me trouver en fait. Je me suis un peu spécialisé dans le jeu vidéo Clash Royal au début. C’était la grande époque des hand spinners. J’ai mêlé les deux ; j’ai fait une vidéo qui a décollé. J’ai pu avoir 20 000 abonnés. C’était énorme.”
Ensuite Fortnite est arrivé, c’est bien cela ?
“Ce sont des abonnés qui m’ont parlé de ce jeu que je ne connaissais pas. J’ai adoré, et les gens ont accroché. J’avais 50 000 abonnés, soudain je suis passé à 2 millions de vues. Je n’avais encore jamais fait autant. Je suis entré dans une autre dimension. Je me suis mis à faire des live, à proposer des choses vraiment régulièrement. Les gens m’ont suivi. J’ai fini par me lasser un peu du jeu. On finit toujours par faire le tour. J’ai fait évoluer les vidéos ; Je me suis mis à proposer d’autres divertissements, comme un cache-cache dans la vraie vie ; J’ai reproduit une danse de Fortnite. Les abonnés alors se sont attachés à moi, ils n’étaient plus seulement attachés au jeu vidéo. Ils sont toujours là, et sont de plus en plus nombreux, bientôt à 8 millions d’abonnés. Ils me suivent dans mon délire, j’ai une chance incroyable et je remercie infiniment ma communauté.”
Comment vous êtes-vous lancé et pourquoi avoir persévéré ?
“Comme je l’indiquais, j’ai démarré à 13 ans. Je jouais au youtubeur. J’ai grandi à Albert, une petite ville du nord de la France. Un jour, sur YouTube, je suis tombé par hasard sur les vidéos d’une fille, Roxanne. Je me suis aperçu ensuite que cette fille était dans mon collège. Elle avait 10 000 abonnés ce qui me paraissait déjà énorme. J’étais fan de ce qu’elle faisait, et je me suis dit ‘si elle y arrive, pourquoi pas moi ?’ Je la voyais dans la vie de tous les jours, elle avait réussi, alors j’ai continué. J’ai cru en moi. Pour être honnête, les 100 premiers abonnés ont été très difficiles à obtenir.”
Comment expliquez-vous votre succès ?
“Je ne saurais pas vraiment l’expliquer. J’ai eu de la chance. J’ai été parmi les premiers à jouer à Fortnite, un jeu que tout le monde voulait ensuite. J’étais hyper régulier dans mes diffusions. Au lancement de Fortnite, j’avais 16 ou 17 ans. Tous les collégiens et lycéens ont dû se reconnaître en moi. Ils regardaient mes live que je terminais en disant, ‘je dois aller faire mes devoir !’ Ils devaient se dire ‘Mais en fait, il est comme nous : il va à l’école, il travaille’. Et puis, les gens souvent me complimentent en disant que je suis hyper naturel, spontané, gentil, bienveillant, mignon. C’est peut-être ça aussi qui plaît.”
Quelles sont les personnalités qui vous inspirent ?
“Il y en a plusieurs, et parmi elles, personne ne se distingue en particulier. Je suis hyper fan des gens du milieu YouTube. Je regarde tout ce qui se passe. En fait, ce sont plus les projets qui me plaisent que les personnalités. Inox, un ami, est resté une semaine au milieu d’une île déserte en condition un peu survivaliste. Il n’avait rien, si ce n’est une caméra, un short et un couteau. Il a dû se débrouiller pour construire un abri, se trouver à manger. Récemment Squeezie a filmé des youtubeurs pilotes de F4, des gens qui ont été formés spécialement pour ça, c’était impressionnant, et ça a fait 1 million de viewers. Cela me donne la hargne et l’envie de faire toujours plus, d’aller toujours plus loin. Dans le domaine artistique il y a aussi des gens qui m’inspirent, même si c’est très loin de mon univers. Je pense par exemple au dernier album de Laylow, L’Étrange histoire de Mr. Anderson. Il n’y a pas que de la musique. Il y a une histoire, un fil conducteur. Et cela me plaît beaucoup.”
Connaissez-vous la Polynésie ?
“C’est évidemment un endroit que je connais, mais je n’y suis jamais allé. J’ai hâte d’arriver, de découvrir Tahiti. Honnêtement, quand on vit en France, cela fait rêver. J’imagine une île tropicale, estivale, festive, bonne ambiance. J’ai l’impression que les gens sont souriants, agréables, chaleureux. "
Pourquoi venir ici ? Quels sont vos projets ?
“C’est un projet que j’ai depuis plusieurs années maintenant : celui de créer une vraie cabane, de A à Z à partir de rien. Et je viens pour ça, avec l’envie d’être en pleine nature, avec deux ou trois personnes, pour construire une vraie cabane tahitienne. Les Polynésiens ont l’habitude de faire ça, ils nous expliqueront. Cela prendra le temps qu’il faudra. Je sais que le défi est compliqué. Je ne sais pas si on y arrivera. On va essayer.”
Aujourd’hui, vous avez 21 ans, presque 8 millions de followers. Vous êtes parti de rien, ou presque. Expliquez-nous !
“Je suis content de parler de ça, assez fier aussi. J’ai commencé à filmer mes premières vidéos à l’âge de 13 ans. C’était juste pour rigoler. Je venais d’avoir mon premier téléphone. J’ai regardé YouTube et j’ai tout de suite accroché. J’ai kiffé la plateforme. J’ai observé ce qui se faisait, suivi Squeezie, Norman, Cyprien… Et j’ai à mon tour joué un peu au youtubeur. Je filmais dans le jardin de mes parents, dans ma chambre, je me lançais sans savoir ce que j’allais dire ou filmer. Et puis finalement, je trouvais toujours des choses à dire pendant 5 ou 6 minutes ; et cela suffisait.”
Qu’est-ce qui vous a permis d’aller plus loin ?
“Mon grand frère. Il a vu que je passais beaucoup de temps à filmer. Il m’a aidé à me professionnaliser. Il m’a appris à monter, à préparer mes vidéos à l’avance. J’ai créé une nouvelle chaîne. Je suis passé de Miguel, à Michou. Et c’est ainsi que l’aventure a démarré. Je kiffais, et je kiffe toujours, de fou !”
Que proposiez-vous au début sur votre chaîne YouTube ?
“Un peu de tout : des podcasts, des films, un peu de jeux vidéo… J’ai essayé de me trouver en fait. Je me suis un peu spécialisé dans le jeu vidéo Clash Royal au début. C’était la grande époque des hand spinners. J’ai mêlé les deux ; j’ai fait une vidéo qui a décollé. J’ai pu avoir 20 000 abonnés. C’était énorme.”
Ensuite Fortnite est arrivé, c’est bien cela ?
“Ce sont des abonnés qui m’ont parlé de ce jeu que je ne connaissais pas. J’ai adoré, et les gens ont accroché. J’avais 50 000 abonnés, soudain je suis passé à 2 millions de vues. Je n’avais encore jamais fait autant. Je suis entré dans une autre dimension. Je me suis mis à faire des live, à proposer des choses vraiment régulièrement. Les gens m’ont suivi. J’ai fini par me lasser un peu du jeu. On finit toujours par faire le tour. J’ai fait évoluer les vidéos ; Je me suis mis à proposer d’autres divertissements, comme un cache-cache dans la vraie vie ; J’ai reproduit une danse de Fortnite. Les abonnés alors se sont attachés à moi, ils n’étaient plus seulement attachés au jeu vidéo. Ils sont toujours là, et sont de plus en plus nombreux, bientôt à 8 millions d’abonnés. Ils me suivent dans mon délire, j’ai une chance incroyable et je remercie infiniment ma communauté.”
Comment vous êtes-vous lancé et pourquoi avoir persévéré ?
“Comme je l’indiquais, j’ai démarré à 13 ans. Je jouais au youtubeur. J’ai grandi à Albert, une petite ville du nord de la France. Un jour, sur YouTube, je suis tombé par hasard sur les vidéos d’une fille, Roxanne. Je me suis aperçu ensuite que cette fille était dans mon collège. Elle avait 10 000 abonnés ce qui me paraissait déjà énorme. J’étais fan de ce qu’elle faisait, et je me suis dit ‘si elle y arrive, pourquoi pas moi ?’ Je la voyais dans la vie de tous les jours, elle avait réussi, alors j’ai continué. J’ai cru en moi. Pour être honnête, les 100 premiers abonnés ont été très difficiles à obtenir.”
Comment expliquez-vous votre succès ?
“Je ne saurais pas vraiment l’expliquer. J’ai eu de la chance. J’ai été parmi les premiers à jouer à Fortnite, un jeu que tout le monde voulait ensuite. J’étais hyper régulier dans mes diffusions. Au lancement de Fortnite, j’avais 16 ou 17 ans. Tous les collégiens et lycéens ont dû se reconnaître en moi. Ils regardaient mes live que je terminais en disant, ‘je dois aller faire mes devoir !’ Ils devaient se dire ‘Mais en fait, il est comme nous : il va à l’école, il travaille’. Et puis, les gens souvent me complimentent en disant que je suis hyper naturel, spontané, gentil, bienveillant, mignon. C’est peut-être ça aussi qui plaît.”
Quelles sont les personnalités qui vous inspirent ?
“Il y en a plusieurs, et parmi elles, personne ne se distingue en particulier. Je suis hyper fan des gens du milieu YouTube. Je regarde tout ce qui se passe. En fait, ce sont plus les projets qui me plaisent que les personnalités. Inox, un ami, est resté une semaine au milieu d’une île déserte en condition un peu survivaliste. Il n’avait rien, si ce n’est une caméra, un short et un couteau. Il a dû se débrouiller pour construire un abri, se trouver à manger. Récemment Squeezie a filmé des youtubeurs pilotes de F4, des gens qui ont été formés spécialement pour ça, c’était impressionnant, et ça a fait 1 million de viewers. Cela me donne la hargne et l’envie de faire toujours plus, d’aller toujours plus loin. Dans le domaine artistique il y a aussi des gens qui m’inspirent, même si c’est très loin de mon univers. Je pense par exemple au dernier album de Laylow, L’Étrange histoire de Mr. Anderson. Il n’y a pas que de la musique. Il y a une histoire, un fil conducteur. Et cela me plaît beaucoup.”
Pratique
Pour suivre les aventures de Michou en Polynésie (activités et déplacements), rendez-vous sur la page Facebook et le compte Instagram : Rideaurougetahiti. Le séjour du vidéaste est une production Rideau Rouge Tahiti.
Chaîne Youtube Michou.
Pour suivre les aventures de Michou en Polynésie (activités et déplacements), rendez-vous sur la page Facebook et le compte Instagram : Rideaurougetahiti. Le séjour du vidéaste est une production Rideau Rouge Tahiti.
Chaîne Youtube Michou.