Jimmy Adam Maere a été condamné à 15 ans de prison par la cour d'assises d'appel.
PAPEETE, le 12 juin 2015. A l'issue des deux jours du procès en appel de Jimmy Adam Maere qui avait provoqué la mort de son voisin en janvier 2013, le verdict est tombé ce vendredi soir vers 18 heures. Et l'arrêt rendu par la cour d'assises d'appel est identique à celui du premier procès : le quadragénaire est reconnu coupable de meurtre à l'encontre de son voisin. Seul le quantum de la peine a été légèrement revu à la baisse : au lieu des 17 ans prononcés en septembre 2014, Jimmy Adam Maere est cette fois-ci condamné à 15 ans de réclusion criminelle. Son appel, qui avait pour but de "préciser les circonstances" de cette journée dramatique, n'a pas eu l'effet escompté. Il reste coupable de meurtre. La requalification des faits en homicide involontaire n'a pas été retenue.
Il faut dire que rien au cours de ces deux jours du nouveau procès n'est venu en faveur de l'accusé. Pas même les quelques larmes qu'il a versées juste avant que les jurés ne se retirent pour délibérer. Le pardon adressé à la famille à ce moment-là n'a pas convaincu. Même l'hypothèse d'une "désimplication pulsionnelle" évoquée par l'expert psychiatre ce vendredi matin "ce moment de folie où il a explosé sur le plan émotionnel" cet "état d'inconscience ne le rend pas moins responsable, c'est lui qui a pris l'arme, a sauté le mur" de ses voisins pour mener son expédition punitive. Quant au risque de récidive, il existe d'autant plus que "l'inconscience est dans la répétition et que s'il n'a pas pris conscience de sa manière de fonctionner, ça peut se répéter".
Or, Jimmy Adam Maere n'a toujours pas pris semble-t-il deux ans et demi après les faits et après autant de temps passé en prison, la mesure de ses actes et la responsabilité qu'il doit assumer par rapport à la mort d'Antoine, ce septuagénaire tranquille, son voisin auquel il ne reprochait rien. En voulant ce 12 janvier 2013 régler ses comptes avec sa voisine, la compagne d'Antoine, avec laquelle il entretenait des relations difficiles, il a croisé le chemin d'un vieillard innocent. Dans sa main il avait un coupe-coupe et il s'en est servi à plusieurs reprises. Contre Antoine avec six coups portés, dont une entaille fatale de 16 cm à la gorge, mais aussi contre les gendres d'Antoine. L'un a réussi à s'enfuir sans être touché mais un second a été entaillé au bras. Dans ces circonstances, plaider l'accident ou presque revient à nier l'évidence.
La cour d'assises d'appel a donc confirmé que jimmy Adam Maere était coupable de meurtre. Il lui reste désormais à lui, au centre de détention de Nuutania de faire ce travail sur lui. L'annonce du verdict n'a produit aucune réaction de l'accusé qui est apparu tout au long de ces deux jours comme concentré sur lui-même. Pour les avocats de la partie civile, représentant la famille de la victime, cette confirmation est un soulagement.
Il faut dire que rien au cours de ces deux jours du nouveau procès n'est venu en faveur de l'accusé. Pas même les quelques larmes qu'il a versées juste avant que les jurés ne se retirent pour délibérer. Le pardon adressé à la famille à ce moment-là n'a pas convaincu. Même l'hypothèse d'une "désimplication pulsionnelle" évoquée par l'expert psychiatre ce vendredi matin "ce moment de folie où il a explosé sur le plan émotionnel" cet "état d'inconscience ne le rend pas moins responsable, c'est lui qui a pris l'arme, a sauté le mur" de ses voisins pour mener son expédition punitive. Quant au risque de récidive, il existe d'autant plus que "l'inconscience est dans la répétition et que s'il n'a pas pris conscience de sa manière de fonctionner, ça peut se répéter".
Or, Jimmy Adam Maere n'a toujours pas pris semble-t-il deux ans et demi après les faits et après autant de temps passé en prison, la mesure de ses actes et la responsabilité qu'il doit assumer par rapport à la mort d'Antoine, ce septuagénaire tranquille, son voisin auquel il ne reprochait rien. En voulant ce 12 janvier 2013 régler ses comptes avec sa voisine, la compagne d'Antoine, avec laquelle il entretenait des relations difficiles, il a croisé le chemin d'un vieillard innocent. Dans sa main il avait un coupe-coupe et il s'en est servi à plusieurs reprises. Contre Antoine avec six coups portés, dont une entaille fatale de 16 cm à la gorge, mais aussi contre les gendres d'Antoine. L'un a réussi à s'enfuir sans être touché mais un second a été entaillé au bras. Dans ces circonstances, plaider l'accident ou presque revient à nier l'évidence.
La cour d'assises d'appel a donc confirmé que jimmy Adam Maere était coupable de meurtre. Il lui reste désormais à lui, au centre de détention de Nuutania de faire ce travail sur lui. L'annonce du verdict n'a produit aucune réaction de l'accusé qui est apparu tout au long de ces deux jours comme concentré sur lui-même. Pour les avocats de la partie civile, représentant la famille de la victime, cette confirmation est un soulagement.
