Les habitants de Ua Pou et Ua Huka aux Marquises, ainsi que d'Apataki, Takume, Fakahina et Puka Puka aux Tuamotu peuvent souffler : ils ne seront pas coupés du monde à partir du 24 janvier, comme l'avait annoncé la compagnie Air Tahiti, qui se disait prête à cesser la desserte de ces lignes déficitaires à compter du 24 janvier en raison de difficultés financières.
En effet, la société, pourtant en situation de monopole, est déficitaire depuis 2008. Augmentation des cours du pétrole et chute du tourisme ont fait fondre les bénéfices de la compagnie. En octobre, Air Tahiti annonce donc qu'elle ne peut donc plus se permettre d’assurer la délégation de service public (DSP) confiée par le Pays sur certaines îles isolées de Polynésie, et qu'elle ne signera pas le renouvellement de la DSP en 2012 en l’état. Mais propose un accord dont voici les termes : la compagnie accepte de continuer à assurer la liaison par ATR de 17 îles déficitaires, si le Pays prend en charge le coût de la desserte des 6 autres îles les plus isolées (Ua Pou Ua Huka aux Marquises, et Apataki, Takume, Fakahina et Puka Puka aux Tuamotu) qui ne peuvent être desservies que par Twin Otter ou Beechcraft. Et demande donc une subvention de 400 millions.
Après beaucoup d'hésitations, le gouvernement vient de concéder une subvention un peu moins élevée. Le conseil des ministres, qui a approuvé la prolongation jusqu’au 31 juillet 2012 de la convention du 5 octobre 1990 pour le "développement harmonieux du transport inter-insulaire", a "inscrit au budget 2012 la somme de 250 millions destinée au versement d’une subvention à Air Tahiti, afin de compenser en partie le déficit généré par le transport aérien inter-insulaire régulier" indique le gouvernement dans le compte-rendu du conseil des ministres.
Le directeur général d'Air Tahiti, Christian Vernaudon, n'avait pu être joint pour un commentaire mercredi après-midi.
En effet, la société, pourtant en situation de monopole, est déficitaire depuis 2008. Augmentation des cours du pétrole et chute du tourisme ont fait fondre les bénéfices de la compagnie. En octobre, Air Tahiti annonce donc qu'elle ne peut donc plus se permettre d’assurer la délégation de service public (DSP) confiée par le Pays sur certaines îles isolées de Polynésie, et qu'elle ne signera pas le renouvellement de la DSP en 2012 en l’état. Mais propose un accord dont voici les termes : la compagnie accepte de continuer à assurer la liaison par ATR de 17 îles déficitaires, si le Pays prend en charge le coût de la desserte des 6 autres îles les plus isolées (Ua Pou Ua Huka aux Marquises, et Apataki, Takume, Fakahina et Puka Puka aux Tuamotu) qui ne peuvent être desservies que par Twin Otter ou Beechcraft. Et demande donc une subvention de 400 millions.
Après beaucoup d'hésitations, le gouvernement vient de concéder une subvention un peu moins élevée. Le conseil des ministres, qui a approuvé la prolongation jusqu’au 31 juillet 2012 de la convention du 5 octobre 1990 pour le "développement harmonieux du transport inter-insulaire", a "inscrit au budget 2012 la somme de 250 millions destinée au versement d’une subvention à Air Tahiti, afin de compenser en partie le déficit généré par le transport aérien inter-insulaire régulier" indique le gouvernement dans le compte-rendu du conseil des ministres.
Le directeur général d'Air Tahiti, Christian Vernaudon, n'avait pu être joint pour un commentaire mercredi après-midi.
