Le dernier conseil d’administration d’Air Tahiti Nui avait été écourté, le vendredi 21 octobre, suite à la présentation par le PDG Cédric Pastour du business plan pour les années 2012-2014. Insatisfaits, les administrateurs avaient décidé de lever la réunion. Conscient des limites de son business plan, comme il l’indiquait à Tahiti Infos dans une interview réalisée quelques jours après ( lire l'article), Cédric Pastour souhaitait toutefois soumettre rapidement aux membres du CA deux points qu’il qualifie d’ « urgents » : la réduction du capital, et les alliances aériennes qu’ATN est sur le point de finaliser. Deux points à l’ordre du jour du nouveau conseil d’administration, convoqué ce mercredi à 16H à la Présidence.
Le premier point est très technique. La réduction du capital est une obligation légale pour la compagnie, qui doit avoir effectué cette opération comptable avant le 31 décembre. Voici comment l’explique Cédric Pastour : « Lorsqu’on constate que les capitaux propres sont inférieurs à 50% du capital social, le CA doit se prononcer pour continuer l’activité de l’entreprise ou l’arrêter. En 2009, le CA s’est prononcé pour la poursuite de l’activité d’ATN. La compagnie avait dès lors deux ans pour reconstituer ses capitaux propres. Puisque que nous n’avons pas aujourd’hui de nouvel investisseur, et que le pays ne peut pas remettre de l’argent dans l’entreprise puisque la loi impose de ne pas dépasser 85% du capital, la seule solution est de réduire le capital social pour effacer les pertes du passé. C’est un exercice purement théorique d’écriture comptable, mais c’est un passage obligé. Ça ne change rien à la valeur de l’entreprise » détaille Cédric Pastour, qui espère que les administrateurs valideront ce point essentiel à la survie de l’entreprise.
Deuxième point à l’ordre du jour de ce conseil d’administration, les alliances aériennes que pourrait rapidement intégrer Air Tahiti Nui, si seulement le CA voulait bien donner son blanc-seing au PDG. Ce dernier est en phase finale de négociations avec deux grandes alliances aériennes mondiales : Sky Team, qui comprend entre autres les compagnies Air France/ KLM/Delta, et One World qui s’articule autour du trio American Airlines/ British Airlines/ Iberia. « Il faut maintenant que le CA en débatte, nous donne des orientations, pour que nous puissions finaliser ce travail qui est très important pour l’avenir d’ATN et pour l’avenir des flux touristiques du Fenua » rappelle Cédric Pastour. Réponse ce mercredi soir.
Le premier point est très technique. La réduction du capital est une obligation légale pour la compagnie, qui doit avoir effectué cette opération comptable avant le 31 décembre. Voici comment l’explique Cédric Pastour : « Lorsqu’on constate que les capitaux propres sont inférieurs à 50% du capital social, le CA doit se prononcer pour continuer l’activité de l’entreprise ou l’arrêter. En 2009, le CA s’est prononcé pour la poursuite de l’activité d’ATN. La compagnie avait dès lors deux ans pour reconstituer ses capitaux propres. Puisque que nous n’avons pas aujourd’hui de nouvel investisseur, et que le pays ne peut pas remettre de l’argent dans l’entreprise puisque la loi impose de ne pas dépasser 85% du capital, la seule solution est de réduire le capital social pour effacer les pertes du passé. C’est un exercice purement théorique d’écriture comptable, mais c’est un passage obligé. Ça ne change rien à la valeur de l’entreprise » détaille Cédric Pastour, qui espère que les administrateurs valideront ce point essentiel à la survie de l’entreprise.
Deuxième point à l’ordre du jour de ce conseil d’administration, les alliances aériennes que pourrait rapidement intégrer Air Tahiti Nui, si seulement le CA voulait bien donner son blanc-seing au PDG. Ce dernier est en phase finale de négociations avec deux grandes alliances aériennes mondiales : Sky Team, qui comprend entre autres les compagnies Air France/ KLM/Delta, et One World qui s’articule autour du trio American Airlines/ British Airlines/ Iberia. « Il faut maintenant que le CA en débatte, nous donne des orientations, pour que nous puissions finaliser ce travail qui est très important pour l’avenir d’ATN et pour l’avenir des flux touristiques du Fenua » rappelle Cédric Pastour. Réponse ce mercredi soir.
