Tahiti, le 23 juillet 2025 - Publié au Journal officiel (JOPF) ce mardi 22 juillet, le plan de départ volontaire des agents de l'Épic Vanille a été validé par le conseil d'administration de l'établissement réuni le 8 juillet. L'aide octroyée est le double que celle proposée au départ par le gouvernement, soit 0,6 mois de salaire par année d'ancienneté. Mais ils doivent se décider très vite. Le 25 juillet pour un départ le 31, sachant qu'ils avaient déjà anticipé en écoulant leurs jours de congés acquis qui ne seront pas payés après cette date butoir.
Ce sera finalement le double. Dans le cadre de la restructuration de l'Épic Vanille souhaitée par le ministre de tutelle, Taivini Teai, le conseil d'administration a adopté les dispositions fixant les conditions d'aide au départ volontaire des agents de cet établissement public. Un plan de départ qui avait provoqué des débats en séance à l'assemblée le 30 juin dernier à l'occasion de l'examen des comptes administratifs du Pays. Pour mémoire, le ministre avait proposé aux 42 salariés un plan de départ sur la base de 30 % du salaire mensuel par année d'ancienneté et un mois de préavis. Vingt-deux d'entre eux y étaient alors “favorables”, selon Taivini Teai, tandis que d'autres “souhaitaient une augmentation”. Une solution médiane avait également été présentée par les délégués syndicaux de l'Épic qui souhaitaient une rallonge de 48 millions de francs au budget de l'établissement correspondant à “80 % du salaire mensuel par année d'ancienneté” et un renoncement au préavis. Solution médiane car leur demande initiale se situait à 1,5 salaire mensuel par année d'ancienneté.
Un collectif pour abonder le budget, mais quand ?
Cette enveloppe médiane de 48 millions semblait tout à fait raisonnable et surtout disponible dans les caisses du Pays, mais pas dans le budget de l'Épic. C'est pourquoi le président du Pays avait préféré botter en touche en renvoyant la balle aux élus de Tarahoi puisque ce sont eux qui votent un éventuel abondement au budget. Résultat des courses, il faudra effectivement adopter un collectif budgétaire rapidement (qui n'est pas dans les tuyaux législatifs pour l'instant) puisque le conseil d'administration s'est à nouveau réuni le 8 juillet dernier et a finalement coupé la poire en deux. Ce ne sera ni 30 % ni 80 %, mais 60 %. En effet, l’aide au départ volontaire de ces agents a été fixée à 0,6 mois de salaire de base par année d'ancienneté, soit le double de ce qui avait été mis sur la table au départ. Mais ils doivent se décider rapidement puisque la signature de la rupture conventionnelle est fixée au 31 juillet au plus tard, soit seulement neuf jours après la publication au Journal officiel de la Polynésie française (JOPF).
Un délai très restreint mais qui est encore raccourci puisque les agents souhaitant bénéficier de ce plan doivent faire “acte de candidature par courrier individuel adressé à la directrice de l'établissement au plus tard le 25 juillet”, soit ce vendredi. Quelques jours seulement pour choisir donc. “C'est un peu court, jeune homme”, dirait un certain Cyrano. Car les agents doivent par ailleurs obligatoirement écouler leurs congés payés acquis avant la date butoir, sinon ils seront tout bonnement perdus.
Congés payés acquis, les agents avaient anticipé
Mais connaissant la situation, ils ont tous anticipé comme nous l'a confirmé un des agents de l'Épic qui a préféré garder l'anonymat. “On a épuisé nos congés en amont depuis le mois de février, puisque c'est là que 22 des agents ont dit oui au plan de départ volontaire. Après, il n'y en a que 13 ou 15 qui ont confirmé, et l'Épic a même refusé le départ de certains. On saura seulement après vendredi combien on est réellement”, nous a-t-il confié, précisant que ces indemnités de départ correspondaient à 2,9 millions de francs pour un salarié de l'Épic qui y travaillerait depuis 20 ans, puisque dans cette dernière disposition, le mois de préavis n'est plus pris en compte (auquel cas, la facture aurait été de 3,4 millions). Interrogée sur ce sujet, Tepuaraurii Teriitahi s'est dit “mitigée”.
Certes, c'est toujours “mieux que la proposition initiale (0,6 mois de salaire par année d'ancienneté au lieu de 0,3) mais moins que ce qu'ils voulaient (0,8)”. Elle se réjouit néanmoins que cette somme soit passée du simple au double, même si “les élus de l'assemblée étaient d'accord pour 0,8, surtout en comparaison de ce qu'on donne aux autres satellites du Pays comme ATN”. Si elle continue de s'inquiéter des perspectives de reconversion pour ces salariés, elle souligne aussi que ces débats à Tarahoi n'ont pas été inutiles et auront eu le mérite de repousser le délai d'option de ces agents, fixé au 30 juin au départ et donc décalé d'un mois au 31 juillet.
Ce sera finalement le double. Dans le cadre de la restructuration de l'Épic Vanille souhaitée par le ministre de tutelle, Taivini Teai, le conseil d'administration a adopté les dispositions fixant les conditions d'aide au départ volontaire des agents de cet établissement public. Un plan de départ qui avait provoqué des débats en séance à l'assemblée le 30 juin dernier à l'occasion de l'examen des comptes administratifs du Pays. Pour mémoire, le ministre avait proposé aux 42 salariés un plan de départ sur la base de 30 % du salaire mensuel par année d'ancienneté et un mois de préavis. Vingt-deux d'entre eux y étaient alors “favorables”, selon Taivini Teai, tandis que d'autres “souhaitaient une augmentation”. Une solution médiane avait également été présentée par les délégués syndicaux de l'Épic qui souhaitaient une rallonge de 48 millions de francs au budget de l'établissement correspondant à “80 % du salaire mensuel par année d'ancienneté” et un renoncement au préavis. Solution médiane car leur demande initiale se situait à 1,5 salaire mensuel par année d'ancienneté.
Un collectif pour abonder le budget, mais quand ?
Cette enveloppe médiane de 48 millions semblait tout à fait raisonnable et surtout disponible dans les caisses du Pays, mais pas dans le budget de l'Épic. C'est pourquoi le président du Pays avait préféré botter en touche en renvoyant la balle aux élus de Tarahoi puisque ce sont eux qui votent un éventuel abondement au budget. Résultat des courses, il faudra effectivement adopter un collectif budgétaire rapidement (qui n'est pas dans les tuyaux législatifs pour l'instant) puisque le conseil d'administration s'est à nouveau réuni le 8 juillet dernier et a finalement coupé la poire en deux. Ce ne sera ni 30 % ni 80 %, mais 60 %. En effet, l’aide au départ volontaire de ces agents a été fixée à 0,6 mois de salaire de base par année d'ancienneté, soit le double de ce qui avait été mis sur la table au départ. Mais ils doivent se décider rapidement puisque la signature de la rupture conventionnelle est fixée au 31 juillet au plus tard, soit seulement neuf jours après la publication au Journal officiel de la Polynésie française (JOPF).
Un délai très restreint mais qui est encore raccourci puisque les agents souhaitant bénéficier de ce plan doivent faire “acte de candidature par courrier individuel adressé à la directrice de l'établissement au plus tard le 25 juillet”, soit ce vendredi. Quelques jours seulement pour choisir donc. “C'est un peu court, jeune homme”, dirait un certain Cyrano. Car les agents doivent par ailleurs obligatoirement écouler leurs congés payés acquis avant la date butoir, sinon ils seront tout bonnement perdus.
Congés payés acquis, les agents avaient anticipé
Mais connaissant la situation, ils ont tous anticipé comme nous l'a confirmé un des agents de l'Épic qui a préféré garder l'anonymat. “On a épuisé nos congés en amont depuis le mois de février, puisque c'est là que 22 des agents ont dit oui au plan de départ volontaire. Après, il n'y en a que 13 ou 15 qui ont confirmé, et l'Épic a même refusé le départ de certains. On saura seulement après vendredi combien on est réellement”, nous a-t-il confié, précisant que ces indemnités de départ correspondaient à 2,9 millions de francs pour un salarié de l'Épic qui y travaillerait depuis 20 ans, puisque dans cette dernière disposition, le mois de préavis n'est plus pris en compte (auquel cas, la facture aurait été de 3,4 millions). Interrogée sur ce sujet, Tepuaraurii Teriitahi s'est dit “mitigée”.
Certes, c'est toujours “mieux que la proposition initiale (0,6 mois de salaire par année d'ancienneté au lieu de 0,3) mais moins que ce qu'ils voulaient (0,8)”. Elle se réjouit néanmoins que cette somme soit passée du simple au double, même si “les élus de l'assemblée étaient d'accord pour 0,8, surtout en comparaison de ce qu'on donne aux autres satellites du Pays comme ATN”. Si elle continue de s'inquiéter des perspectives de reconversion pour ces salariés, elle souligne aussi que ces débats à Tarahoi n'ont pas été inutiles et auront eu le mérite de repousser le délai d'option de ces agents, fixé au 30 juin au départ et donc décalé d'un mois au 31 juillet.





































