Le ministre des ressources marines, Temauri Foster s’est rendu aux Marquises, à Ua Huka pour inaugurer la nouvelle machine à glace de l’île mise à disposition de la coopérative de pêcheurs « AVEI ». Ce nouvel outil de travail représente une aubaine pour le développement de la filière pêche. Il permet en effet, une meilleure conservation des produits halieutiques en vue de leur commercialisation. Parallèlement, cette visite a permis au ministre, Temauri Foster de superviser la pose du dernier DCP (Dispositif de Concentration de Poissons) au large de Ua Huka. Une équipe du service de la pêche a procédé au mouillage de 6 DCP, depuis le 23 septembre, dans tout l’archipel, dont la position d’ancrage a été déterminée par la municipalité et les pêcheurs de chaque île.
L’objectif visé est un gain de temps et une économie réelle en terme de consommation d’essence. En effet, la possibilité de géolocaliser les DCP limite considérablement la dispersion des pêcheurs à la recherche de bancs de poissons.
Cependant, le DCP ne garantit pas le regroupement quotidien des poissons, dont la migration se fait au rythme de plusieurs facteurs environnementaux.
Néanmoins, les Marquises demeurent le carrefour incontournable de cette migration, comptabilisant ainsi dans leur stock naturel, une quantité importante de thonidés, et pas n’importe quelles espèces, en l’occurence le big eye et le yellow fin, les plus prisés sur le marché.
L’installation de ces DCP a un coût non négligeable qui oblige au respect de plusieurs règles, intitulées : « les dix commandements » :
1. Permis de navigation tu auras,
2. Immatriculation du bateau tu possèderas,
3. Matériel de sécurité tu embarqueras,
4. Bouées de pêche tu immatriculeras,
5. Pêche à plus de 100 mètres du DCP tu feras,
6. Fil de pêche emmêlé tu couperas,
7. De pêche sous-marine tu t’interdiras,
8. DCP à la dérive tu remorqueras,
9. De fixation d’épaves au DCP tu t’abstiendras,
10. Statistiques de pêche tu donneras
Il est regrettable, de constater que malgré l’utilité que représente cet outil de pêche, il est l’objet de vandalismes condamnables. En effet, on constate avec peine, que bien souvent le cordage est sectionné entraînant ainsi la perte définitive du DCP.
Acte volontaire, ou involontaire ?
Il est avant tout, nécessaire qu’il y ait une prise de conscience commune. Ces installations revêtent un caractère d’utilité publique, et le Pays ne peut tolérer ces actes anti citoyens. Temauri Foster en appelle au civisme et au respect des outils financés par le Pays et mis à la disposition des pêcheurs pour les aider dans le développement de leur activité.
Pour rappel, le dispositif de concentration de poissons est constitué à la base d’un ou plusieurs corps mort relié aux bouées par un cordage sur lequel peut-être fixé un filet. Au fil du temps, grâce à la fixation de micro-organismes (algues…) sur le cordage du DCP, tout un écosystème se crée autour de ce dernier. Cet amas organique attire dans un premier temps les poissons herbivores, qui à leur tour font l’objet d’un intérêt particulier, notamment de la part des grands pélagiques. L’éventuel fixation d’un filet sur le cordage permet de capter les larves, renforçant ainsi le regroupement de poissons autour du DCP.
L’objectif visé est un gain de temps et une économie réelle en terme de consommation d’essence. En effet, la possibilité de géolocaliser les DCP limite considérablement la dispersion des pêcheurs à la recherche de bancs de poissons.
Cependant, le DCP ne garantit pas le regroupement quotidien des poissons, dont la migration se fait au rythme de plusieurs facteurs environnementaux.
Néanmoins, les Marquises demeurent le carrefour incontournable de cette migration, comptabilisant ainsi dans leur stock naturel, une quantité importante de thonidés, et pas n’importe quelles espèces, en l’occurence le big eye et le yellow fin, les plus prisés sur le marché.
L’installation de ces DCP a un coût non négligeable qui oblige au respect de plusieurs règles, intitulées : « les dix commandements » :
1. Permis de navigation tu auras,
2. Immatriculation du bateau tu possèderas,
3. Matériel de sécurité tu embarqueras,
4. Bouées de pêche tu immatriculeras,
5. Pêche à plus de 100 mètres du DCP tu feras,
6. Fil de pêche emmêlé tu couperas,
7. De pêche sous-marine tu t’interdiras,
8. DCP à la dérive tu remorqueras,
9. De fixation d’épaves au DCP tu t’abstiendras,
10. Statistiques de pêche tu donneras
Il est regrettable, de constater que malgré l’utilité que représente cet outil de pêche, il est l’objet de vandalismes condamnables. En effet, on constate avec peine, que bien souvent le cordage est sectionné entraînant ainsi la perte définitive du DCP.
Acte volontaire, ou involontaire ?
Il est avant tout, nécessaire qu’il y ait une prise de conscience commune. Ces installations revêtent un caractère d’utilité publique, et le Pays ne peut tolérer ces actes anti citoyens. Temauri Foster en appelle au civisme et au respect des outils financés par le Pays et mis à la disposition des pêcheurs pour les aider dans le développement de leur activité.
Pour rappel, le dispositif de concentration de poissons est constitué à la base d’un ou plusieurs corps mort relié aux bouées par un cordage sur lequel peut-être fixé un filet. Au fil du temps, grâce à la fixation de micro-organismes (algues…) sur le cordage du DCP, tout un écosystème se crée autour de ce dernier. Cet amas organique attire dans un premier temps les poissons herbivores, qui à leur tour font l’objet d’un intérêt particulier, notamment de la part des grands pélagiques. L’éventuel fixation d’un filet sur le cordage permet de capter les larves, renforçant ainsi le regroupement de poissons autour du DCP.
