Tahiti, le 6 juin 2025 - Ce vendredi, le 5e hackathon solidaire inter-entreprises organisé par Big Bloom Tahiti s’est clôturé avec la victoire du projet “Hoanimara”. Un challenge pédagogique imaginé pour les écoles primaires du Fenua afin d'éveiller les consciences sur la cause animale.
L'événement en est déjà à sa 5e édition et continue de motiver les entreprises à prendre davantage part à la résolution de problèmes sociétaux, de manière innovante si possible. C'est en tout cas ce que suggère le hackathon solidaire inter-entreprises organisé par Big Bloom Tahiti. Et cette année, 24 participants, répartis en trois équipes, ont tenté de relever le défi qui leur était imposé par le concours : “Imaginer une solution innovante pour éveiller toutes les consciences de notre Fenua autour de la cause animale avec des initiatives concrètes, afin de renforcer le soutien aux associations.” Et les associations présentes – l'association Les 4 Pattes de Papara, l'association Eimeo Animara et le Service de protection animale de Polynésie (SPAP) – étaient unanimes : “La situation est critique, voire insoutenable.” Selon les divers témoignages des acteurs concernés, plusieurs milliers d'animaux seraient sans propriétaire, en errance, ou maltraités. Une maltraitance qui, bien souvent, s'étend aux violences intrafamiliales. Un triste bilan qui a néanmoins motivé les équipes à redoubler d'effort dans leurs réflexions.
Et le moins que l'on puisse dire c'est qu'elles n'ont pas chômé. Celles-ci ont eu seulement 24 heures pour proposer un prototype avec un nom, un contenu, un budget et un plan de déploiement. Le tout, pitché en seulement 5 minutes face à un jury d'exception. “D'ordinaire, la création et la mise en place de projets peuvent mettre des mois”, a tenu à souligner André Alves da Silva, directeur général de la Banque de Polynésie et membre du jury, avant de féliciter les trois équipes pour le travail abattu. “C'est vraiment impressionnant ce que vous avez été capables de produire en seulement 24 heures, bravo !”
Plus impactant et réaliste dans l'immédiat, le projet “Hoanimara” s'est logiquement imposé lors du concours. “Imaginez un Fenua sans violence. Imaginez un Fenua où les animaux et les humains vivent en harmonie. Imaginez un Fenua où il fait bon vivre ensemble, tous ensemble. Et si cette transformation commençait par eux, les enfants ?” ont suggéré les membres de l'équipe 3 à un jury interpellé d'entrée. En effet, “Hoanimara” – comprenez les “amis des animaux” – prend le parti de miser sur la sensibilisation de la jeunesse en milieu scolaire. Un challenge pédagogique imaginé pour les écoles primaires avec, à la clé, un label “Hoanimara” pour les écoles les plus engagées. “Un symbole fort, une fierté collective, une graine de bienveillance semée”, promet l'équipe en charge du projet devant un jury conquis. “Et pourquoi les enfants ? Parce qu'en Polynésie il y a 32 000 élèves en école primaire. Ce sont 32 000 futurs citoyens, 32 000 potentiels ambassadeurs de la cause animale.” Reste dorénavant à joindre les actions aux idées.
L'événement en est déjà à sa 5e édition et continue de motiver les entreprises à prendre davantage part à la résolution de problèmes sociétaux, de manière innovante si possible. C'est en tout cas ce que suggère le hackathon solidaire inter-entreprises organisé par Big Bloom Tahiti. Et cette année, 24 participants, répartis en trois équipes, ont tenté de relever le défi qui leur était imposé par le concours : “Imaginer une solution innovante pour éveiller toutes les consciences de notre Fenua autour de la cause animale avec des initiatives concrètes, afin de renforcer le soutien aux associations.” Et les associations présentes – l'association Les 4 Pattes de Papara, l'association Eimeo Animara et le Service de protection animale de Polynésie (SPAP) – étaient unanimes : “La situation est critique, voire insoutenable.” Selon les divers témoignages des acteurs concernés, plusieurs milliers d'animaux seraient sans propriétaire, en errance, ou maltraités. Une maltraitance qui, bien souvent, s'étend aux violences intrafamiliales. Un triste bilan qui a néanmoins motivé les équipes à redoubler d'effort dans leurs réflexions.
Et le moins que l'on puisse dire c'est qu'elles n'ont pas chômé. Celles-ci ont eu seulement 24 heures pour proposer un prototype avec un nom, un contenu, un budget et un plan de déploiement. Le tout, pitché en seulement 5 minutes face à un jury d'exception. “D'ordinaire, la création et la mise en place de projets peuvent mettre des mois”, a tenu à souligner André Alves da Silva, directeur général de la Banque de Polynésie et membre du jury, avant de féliciter les trois équipes pour le travail abattu. “C'est vraiment impressionnant ce que vous avez été capables de produire en seulement 24 heures, bravo !”
Plus impactant et réaliste dans l'immédiat, le projet “Hoanimara” s'est logiquement imposé lors du concours. “Imaginez un Fenua sans violence. Imaginez un Fenua où les animaux et les humains vivent en harmonie. Imaginez un Fenua où il fait bon vivre ensemble, tous ensemble. Et si cette transformation commençait par eux, les enfants ?” ont suggéré les membres de l'équipe 3 à un jury interpellé d'entrée. En effet, “Hoanimara” – comprenez les “amis des animaux” – prend le parti de miser sur la sensibilisation de la jeunesse en milieu scolaire. Un challenge pédagogique imaginé pour les écoles primaires avec, à la clé, un label “Hoanimara” pour les écoles les plus engagées. “Un symbole fort, une fierté collective, une graine de bienveillance semée”, promet l'équipe en charge du projet devant un jury conquis. “Et pourquoi les enfants ? Parce qu'en Polynésie il y a 32 000 élèves en école primaire. Ce sont 32 000 futurs citoyens, 32 000 potentiels ambassadeurs de la cause animale.” Reste dorénavant à joindre les actions aux idées.