Mamoudzou, France | AFP | lundi 11/03/2019 - Le président du Conseil départemental de Mayotte, Soihabadine Ibrahim Ramadani, a été placé lundi en garde à vue dans le cadre d'une enquête sur les conditions de recrutement de hauts cadres du département, a indiqué à l'AFP le procureur de la République, Camille Miansoni.
Soihabadine Ibrahim Ramadani a été placé en garde à vue lundi matin, avec neuf hauts cadres administratifs du département, a-t-il précisé, confirmant une information révélée par le Journal de Mayotte.
"Ils sont en garde à vue pour des faits de prise illégale d'intérêt, recel de prise illégale d'intérêts et des faits de discrimination autour du recrutement de hauts cadres du département", a poursuivi le procureur.
Il a précisé que des gens avaient porté plainte, considérant "qu'ils avaient été évincés du recrutement pour des motifs qui n'étaient pas liés à leur compétence".
A 19H00 locales (17H00 à Paris), la garde à vue se poursuivait à la gendarmerie de Pamandzi, en Petite-Terre, a constaté le correspondant de l'AFP.
Soihabadine Ibrahim Ramadani a été placé en garde à vue lundi matin, avec neuf hauts cadres administratifs du département, a-t-il précisé, confirmant une information révélée par le Journal de Mayotte.
"Ils sont en garde à vue pour des faits de prise illégale d'intérêt, recel de prise illégale d'intérêts et des faits de discrimination autour du recrutement de hauts cadres du département", a poursuivi le procureur.
Il a précisé que des gens avaient porté plainte, considérant "qu'ils avaient été évincés du recrutement pour des motifs qui n'étaient pas liés à leur compétence".
A 19H00 locales (17H00 à Paris), la garde à vue se poursuivait à la gendarmerie de Pamandzi, en Petite-Terre, a constaté le correspondant de l'AFP.
