Tahiti, le 29 octobre 2025 - Ce mercredi, la ministre de la Fonction publique en charge de l'Emploi, Vannina Crolas, présentait les résultats de l'enquête “Besoin en main-d'œuvre” après plusieurs mois d'investigation. Un outil dont l'objectif est de recenser les besoins de recrutement des entreprises afin de les cartographier, pour ensuite pouvoir orienter au mieux les différentes politiques publiques du ministère dans ce secteur.
L'enquête “Besoin en main-d'œuvre” (BMO) a été lancée au mois de mai dernier et les résultats sont d'ores et déjà parlant. En effet, 1 360 établissements ont été interrogés et 776 d'entre eux ont répondu aux sollicitations du Sefi, soit un taux de participation unique de 57 %. “Il s'agit de la toute première enquête du besoin en main-d'œuvre de Polynésie”, explique Vannina Crolas, ministre de la Fonction publique en charge de l'Emploi. “Le taux de réponse est très important, puisqu’en Nouvelle-Calédonie et en Hexagone, ce taux n'atteint que les 21 %. Nous tenons à saluer la mobilisation des entreprises dans le cadre de cette enquête.” D'autant que sur l'ensemble des entreprises qui ont bien voulu répondre à l'enquête, 44 % d'entre elles assurent avoir des projets de recrutement pour l'année 2026. D'ailleurs, au total, le BMO fait état de 1 815 projets de recrutement recensés.
Sur ces 1 815 projets, près de 62 % concernent seulement trois corps de métiers : l'hôtellerie-restauration (26 %), le commerce-vente (24 %) et les transports-logistique-tourisme (12 %). Des résultats qui “confirment le poids des métiers de service et de contact humain dans l'économie polynésienne”, estime le rapport. “Ils traduisent une demande forte et continue liée à la consommation, à l'accueil touristique et au dynamisme du secteur marchand. Les métiers de la construction et de la maintenance (15 %), ainsi que ceux des services et de la gestion des entreprises (10 %), viennent compléter ce panorama, témoignant du dynamisme d'une économie où les fonctions techniques et de soutien occupent une place croissante.”
Pour autant, le nouvel outil du Sefi et du ministère nuance ce bilan puisque, toujours selon le BMO, 63 % de ces projets de recrutement sont jugés difficile à pourvoir, et ce, pour deux raisons principales : “On s'est rendu compte grâce à cette enquête qu'il y avait une inadéquation des profils des candidats (46 %), qui est notamment due à un manque de qualification, d'expérience ou même de motivation. Ce sont des enseignements qui vont nous permettre d'adapter nos outils, nos dispositifs, que ce soit en termes de préformation, de formation et de stage, pour que l'on puisse répondre aux besoins des entreprises en accompagnant les demandeurs d'emploi.” Et deuxième raison soulignée par le document BMO, la pénurie de candidats dans certains secteurs tels que l'hôtellerie. Un phénomène qui s'explique en partie par un turn-over accru dans le milieu et une volonté des demandeurs d'emploi de s'orienter davantage vers des métiers stables de type CDI (contrat à durée indéterminée). D'autres facteurs expliquent également, selon le rapport, ces difficultés à pourvoir ces projets de recrutement : les conditions de travail (horaires, rémunération, pénibilité), l'éloignement du lieu du travail et le manque de mobilité, et enfin le déficit d'image de certains métiers.
L'enquête devrait être reconduite dès l'année prochaine afin de suivre les évolutions du marché du travail et permettre une politique publique toujours plus ciblée. Mais au-delà des chiffres, “cette enquête traduit la volonté partagée des acteurs économiques et publics de rapprocher les besoins du marché et les parcours des demandeurs d'emploi”.
L'enquête “Besoin en main-d'œuvre” (BMO) a été lancée au mois de mai dernier et les résultats sont d'ores et déjà parlant. En effet, 1 360 établissements ont été interrogés et 776 d'entre eux ont répondu aux sollicitations du Sefi, soit un taux de participation unique de 57 %. “Il s'agit de la toute première enquête du besoin en main-d'œuvre de Polynésie”, explique Vannina Crolas, ministre de la Fonction publique en charge de l'Emploi. “Le taux de réponse est très important, puisqu’en Nouvelle-Calédonie et en Hexagone, ce taux n'atteint que les 21 %. Nous tenons à saluer la mobilisation des entreprises dans le cadre de cette enquête.” D'autant que sur l'ensemble des entreprises qui ont bien voulu répondre à l'enquête, 44 % d'entre elles assurent avoir des projets de recrutement pour l'année 2026. D'ailleurs, au total, le BMO fait état de 1 815 projets de recrutement recensés.
Sur ces 1 815 projets, près de 62 % concernent seulement trois corps de métiers : l'hôtellerie-restauration (26 %), le commerce-vente (24 %) et les transports-logistique-tourisme (12 %). Des résultats qui “confirment le poids des métiers de service et de contact humain dans l'économie polynésienne”, estime le rapport. “Ils traduisent une demande forte et continue liée à la consommation, à l'accueil touristique et au dynamisme du secteur marchand. Les métiers de la construction et de la maintenance (15 %), ainsi que ceux des services et de la gestion des entreprises (10 %), viennent compléter ce panorama, témoignant du dynamisme d'une économie où les fonctions techniques et de soutien occupent une place croissante.”
Pour autant, le nouvel outil du Sefi et du ministère nuance ce bilan puisque, toujours selon le BMO, 63 % de ces projets de recrutement sont jugés difficile à pourvoir, et ce, pour deux raisons principales : “On s'est rendu compte grâce à cette enquête qu'il y avait une inadéquation des profils des candidats (46 %), qui est notamment due à un manque de qualification, d'expérience ou même de motivation. Ce sont des enseignements qui vont nous permettre d'adapter nos outils, nos dispositifs, que ce soit en termes de préformation, de formation et de stage, pour que l'on puisse répondre aux besoins des entreprises en accompagnant les demandeurs d'emploi.” Et deuxième raison soulignée par le document BMO, la pénurie de candidats dans certains secteurs tels que l'hôtellerie. Un phénomène qui s'explique en partie par un turn-over accru dans le milieu et une volonté des demandeurs d'emploi de s'orienter davantage vers des métiers stables de type CDI (contrat à durée indéterminée). D'autres facteurs expliquent également, selon le rapport, ces difficultés à pourvoir ces projets de recrutement : les conditions de travail (horaires, rémunération, pénibilité), l'éloignement du lieu du travail et le manque de mobilité, et enfin le déficit d'image de certains métiers.
L'enquête devrait être reconduite dès l'année prochaine afin de suivre les évolutions du marché du travail et permettre une politique publique toujours plus ciblée. Mais au-delà des chiffres, “cette enquête traduit la volonté partagée des acteurs économiques et publics de rapprocher les besoins du marché et les parcours des demandeurs d'emploi”.





































