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Le bagarreur de Papara écroué pour meurtre


Accès à la route de la "carrière", Papara
Accès à la route de la "carrière", Papara
Une information judiciaire a été ouverte, dimanche 17 février, à l’encontre d'un homme de 27 ans, bagarreur connu à Papara, pour l’infraction d’homicide volontaire. Le jeune homme a été placé dans la soirée sous mandat de dépôt criminel et incarcéré à Nuutania.

Le meurtrier était déjà connu des services de gendarmerie pour de multiples actes de violence.

Gardé à vue une trentaine d’heure avant d’être présenté au juge d’instruction, le bagarreur récidiviste a été mis en examen dimanche matin du chef de coups et blessures ayant entraîné la mort avec intention de la donner, pour le meurtre, vendredi soir, d’un homme de 44 ans.

Les faits se sont déroulés au cours d’une manifestation, organisée au PK 39, autour d’une partie de Kikiri (jeu de hasard à l’équipement rudimentaire permettant des mises d’argent), un barbecue et la consommation de bière.

Après s’être interpellé une bonne partie de la soirée, sur le thème de rivalités de boxe – le fils de la victime ayant remporté un combat de boxe contre celui qui sera son assassin – les deux individus en sont finalement venus aux mains.

L’autopsie du corps la victime atteste d’un combat extrêmement violent, qui se serait déroulé en présences de convives trop alcoolisés pour en percevoir la gravité.
Le plus jeune a frappé très sévèrement son rival, à coup de poings, coups de pieds et a fini par lui écraser la boite crânienne avec une pierre.

L’autopsie, réalisée dimanche, constate des blessures très sévères qui ont conduit le médecin légiste à dire que la victime "ne serait pas plus abîmée s’il avait été percuté au visage par une locomotive à pleine vitesse".

Le légiste a constaté un enfoncement de la boite crânienne de près de trois centimètres et des fractures multiples au thorax.

L’auteur a reconnu s’être servi d’une pierre, en fin de combat. Le jeune homme a également reconnu avoir rossé son adversaire de violents de coups de pied, alors que la victime était à terre et probablement déjà inanimée.


Rédigé par Jean-Pierre Viatge le Lundi 18 Février 2013 à 13:03 | Lu 3179 fois