Rien est encore signé, mais la menace de la grève semble avoir été écartée. Réunis pendant moins de deux heures, lundi après-midi, pour discuter des points de revendication du préavis de grève, le ministre de la santé Charles Tetaria et les membres du Syndicat des praticiens hospitaliers (SPHPF) sont ressortis détendus de la salle de réunion. Les discussions doivent reprendre mardi après-midi, à 14H, en présence du ministre de la fonction publique, Pierre Frebault, mais certains points semblent d'ores et déjà acquis.
"On va se revoir demain à la même heure pour, on l'espère, finaliser le protocole d'accord. On a eu la confirmation que deux pédiatres allaient arriver rapidement", se félicite le Dr Serge Cabaret, vice-président du SPHPF. Une bonne nouvelle, qui signifie la réouverture du service pédiatrie de l'hôpital d'Uturoa. Sur les autres points de revendication, notamment l'annulation du licenciement du président de la commission médicale d'établissement de l'hôpital, des avancées aussi ont été notées. "Le ministère a découvert des points qui avaient été quelque peu éludés du dossier, là aussi nous avons été entendus" se félicite le Dr Cabaret.
Le ministre de la santé, Charles Tetaria, se montrait lui plus prudent lundi après-midi. Ce sera au ministre de la fonction publique, invité aux négociations demain, de trancher sur ce point, explique-t-il. Or c'est lui qui avait signé la lettre de licenciement de ce médecin... Charles Tetaria explique également que malgré sa bonne volonté, le Pays est extrêmement limité financièrement. Interrogé sur la faisabilité du rattachement des hôpitaux périphériques, comme celui d'Uturoa, au CHPF du Taaone, demandé par les grévistes, le ministre de la santé répond : "J'ai posé la question au directeur de la CPS. Il m'a répondu : M. le Ministre, on pourra le faire si vous avez 4 ou 5 milliards." Autant dire que le gouvernement n'a pas les moyens de céder à cette revendication.
Les négociations reprennent mardi à 14H. Si elles n'aboutissent pas, la grève sera effective mercredi à 7H30.
"On va se revoir demain à la même heure pour, on l'espère, finaliser le protocole d'accord. On a eu la confirmation que deux pédiatres allaient arriver rapidement", se félicite le Dr Serge Cabaret, vice-président du SPHPF. Une bonne nouvelle, qui signifie la réouverture du service pédiatrie de l'hôpital d'Uturoa. Sur les autres points de revendication, notamment l'annulation du licenciement du président de la commission médicale d'établissement de l'hôpital, des avancées aussi ont été notées. "Le ministère a découvert des points qui avaient été quelque peu éludés du dossier, là aussi nous avons été entendus" se félicite le Dr Cabaret.
Le ministre de la santé, Charles Tetaria, se montrait lui plus prudent lundi après-midi. Ce sera au ministre de la fonction publique, invité aux négociations demain, de trancher sur ce point, explique-t-il. Or c'est lui qui avait signé la lettre de licenciement de ce médecin... Charles Tetaria explique également que malgré sa bonne volonté, le Pays est extrêmement limité financièrement. Interrogé sur la faisabilité du rattachement des hôpitaux périphériques, comme celui d'Uturoa, au CHPF du Taaone, demandé par les grévistes, le ministre de la santé répond : "J'ai posé la question au directeur de la CPS. Il m'a répondu : M. le Ministre, on pourra le faire si vous avez 4 ou 5 milliards." Autant dire que le gouvernement n'a pas les moyens de céder à cette revendication.
Les négociations reprennent mardi à 14H. Si elles n'aboutissent pas, la grève sera effective mercredi à 7H30.
