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Le Père Noël, traqué par l'armée américaine, a démarré sa tournée


Washington, Etats-Unis | AFP | lundi 24/12/2018 - Nouvelle-Zélande, Papouasie-Nouvelle-Guinée, Japon, Chine... La tournée du Père Noël a démarré lundi sous la surveillance étroite de l'armée américaine, qui depuis des décennies suit à la trace, chaque 24 décembre, les déplacements de l'homme en rouge.

Il était très exactement 11H01 GMT lorsque le Commandement militaire chargé de la sécurité aérienne des Etats-Unis et du Canada (Norad) a détecté sur ses écrans radar des signes d'"activité au pôle Nord".
Relayée en temps réel sur le site (www.noradsanta.org) et compte Twitter (@NoradSanta) dédiés du Norad, la traque a alors débuté. Plus rapide encore que les F-15 de l'US Air Force, le Père Noël avait déjà distribué à 16H00 GMT plus d'un milliard et demi de cadeaux en Océanie et en Asie. 
Cette traque --rendue possible selon le Norad par des "capteurs infrarouges dans le nez de Rudolphe", l'un des neuf rennes tirant le traineau-- est une institution aux Etats-Unis. 
Tout a commencé par une coquille, en 1955, dans une publicité de la chaîne de grands magasins Sears appelant dans un journal local du Colorado à passer un coup de fil au Père Noël. 
Censé être la ligne directe du célèbre barbu, le numéro indiqué était en fait celui --en pleine Guerre froide-- du téléphone rouge du Norad.  
D'abord désarçonné lorsqu'il se retrouva en ligne avec un jeune garçon lui demandant s'il était bien "Santa Claus", l'officier de service ce jour-là, le colonel Harry Shoup, se prit au jeu.
Il donna instruction à ses hommes de donner des informations sur la localisation du Père Noël et appela même une radio locale pour annoncer avoir vu un objet étrange dans le ciel.
Quelque 1.500 bénévoles, auxquels s'étaient joints l'an dernier le président Donald Trump et la First Lady Melania, prêtent aujourd'hui main forte aux militaires pour répondre aux appels téléphoniques et aux courriels des enfants.
Même le "shutdown" qui paralyse actuellement les administrations fédérales américaines n'a pas eu raison de la tradition. La magie de Noël sans doute.

le Lundi 24 Décembre 2018 à 06:53 | Lu 802 fois