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Le FN veut que la Nouvelle-Calédonie "reste française"


PARIS, 24 juillet 2014 (AFP) - L'eurodéputé FN Louis Aliot s'inquiète jeudi dans un communiqué des "reniements" du gouvernement sur la Nouvelle-Calédonie et demande que le Caillou "reste français".

"La démission surprise du haut-commissaire en Nouvelle-Calédonie démontre s'il en était encore besoin la grave crise qui couve en Nouvelle-Calédonie, territoire de la République française", écrit M. Aliot dans un communiqué.

"En pleine visite ministérielle, la démission du représentant de l'Etat sonne comme une alarme pour rappeler au pouvoir socialiste que la Nouvelle-Calédonie est encore française, que les accords passés doivent être respectés et que la souveraineté du peuple doit s'y exercer sans entrave, la question du corps électoral, déjà scandaleuse en soi, ayant été réglée", ajoute-t-il.

L'actuel préfet du Haut-Rhin, Vincent Bouvier, a été nommé mercredi Haut-commissaire de la République en Nouvelle-Calédonie en remplacement de Jean-Jacques Brot démissionnaire.

"De renoncements en reculades et de reniements en lâchetés, l'Etat mais aussi les partis politiques jusqu'ici loyalistes portent une écrasante responsabilité dans les tensions institutionnelles et les doutes qui s'expriment", s'inquiète celui qui a été candidat en mars à la mairie de Perpignan.

"Alors que le processus oblige à une consultation référendaire sur une période s'étalant de mai 2014 à décembre 2018, l'Etat, les mouvements indépendantistes et les politiciens louvoyants veulent gagner du temps pour aller vers une indépendance qui n'ose dire son nom", assure ce vice-président du FN.

"Pourtant le résultat d'un référendum aujourd'hui ne ferait aucun doute : une majorité de Calédoniens, quelles que soient leurs origines, se prononcerait pour le maintien de la Nouvelle-Calédonie dans la France", pronostique-t-il.

Le FN rappelle son "attachement à une Nouvelle-Calédonie française respectueuse de la diversité des opinions et des cultures dans le strict respect des lois de la République."

Une période cruciale pour la décolonisation en cours s'ouvre sur le territoire situé en Océanie.

En vertu de l'accord de Nouméa, un référendum d'autodétermination doit y avoir lieu d'ici à 2018, alors qu'un processus d'émancipation progressif est en cours depuis 1998.

Rédigé par () le Jeudi 24 Juillet 2014 à 07:28 | Lu 894 fois