Le conseil d’administration du Centre hospitalier de Polynésie française a rejeté à une large majorité, jeudi matin, le budget 2012 qui lui était présenté. Le Syndicat des Praticiens Hospitaliers de Polynésie française dénonçait depuis plusieurs semaines ce budget en baisse de 6% par rapport à l’an passé, et qui n’aurait pas permis, selon les médecins, d’assurer la qualité des soins.
« C’était un budget à la limite de l’insincérité » a réagi le président de la commission médicale d’établissement, le docteur Lionel Bessout, selon qui seules trois voix "pour" auraient été comptabilisées lors du vote. "Le corps médical avait peur de pas pouvoir finir l'année, et les autres administrateurs ont soulevé les mêmes inquiétudes" a relaté de son côté le directeur de l'hôpital. Louis Rolland n'a pas souhaité donner son avis sur ce budget, qu'il affirme avoir bâti "conformément aux demandes du gouvernement".
Le ministre de la santé devra présenter un nouveau projet de budget devant le conseil des ministres, le conseil d’administration ne devrait donc pas être reconvoqué avant la fin février. L’hôpital a jusqu’au 31 mars pour se doter d’un budget.
Pour sa première année d’exploitation, l’hôpital du Taaone affiche déjà un déficit de 800 millions à la fin 2011. Le directeur affirme que le budget 2012 pourrait être révisé "en fonction du budget réel de l'année 2011", c'est à dire en prenant en compte ce surcoût, ce qui résoudrait une partie du problème.
« C’était un budget à la limite de l’insincérité » a réagi le président de la commission médicale d’établissement, le docteur Lionel Bessout, selon qui seules trois voix "pour" auraient été comptabilisées lors du vote. "Le corps médical avait peur de pas pouvoir finir l'année, et les autres administrateurs ont soulevé les mêmes inquiétudes" a relaté de son côté le directeur de l'hôpital. Louis Rolland n'a pas souhaité donner son avis sur ce budget, qu'il affirme avoir bâti "conformément aux demandes du gouvernement".
Le ministre de la santé devra présenter un nouveau projet de budget devant le conseil des ministres, le conseil d’administration ne devrait donc pas être reconvoqué avant la fin février. L’hôpital a jusqu’au 31 mars pour se doter d’un budget.
Pour sa première année d’exploitation, l’hôpital du Taaone affiche déjà un déficit de 800 millions à la fin 2011. Le directeur affirme que le budget 2012 pourrait être révisé "en fonction du budget réel de l'année 2011", c'est à dire en prenant en compte ce surcoût, ce qui résoudrait une partie du problème.
