Avec la marche, la Fédération citoyenne polynésienne de lutte contre les drogues et la toxicomanie souhaite sensibiliser la population aux dangers des stupéfiants.
Tahiti, le 4 septembre 2025 - Ce jeudi, la Fédération citoyenne polynésienne de lutte contre les drogues et la toxicomanie a tenu une conférence de presse pour annoncer officiellement la marche “Non à l’ice, oui à la vie”, prévue ce samedi 9 septembre. À cette occasion, sa présidente, Kathy Gaudot, a dénoncé sans détour le manque de coopération entre la fédération et l’administration, alors même que l’objectif commun est la lutte contre la toxicomanie.
La marche “Non à l’ice, oui à la vie” débutera à 9 heures, samedi, au stade Willy-Bambridge, mais le rassemblement aura lieu dès 7 heures. Le cortège de la marche contre l’ice marquera un arrêt symbolique devant la cathédrale, avant de poursuivre vers le Monument aux morts où un sit-in est prévu. Dans la foulée, l’association rencontrera brièvement le nouveau haut-commissaire, Alexandre Rochatte, afin de lui remettre une liste de doléances, mais aussi des propositions et solutions concrètes. Parmi elles, la création d’une structure spécialisée dans le sevrage et l’accompagnement des personnes dépendantes, mais également le renforcement de la prévention. “Nous voulons intervenir non seulement dans les écoles et associations, mais aussi directement auprès des familles en détresse. Dès que les financements seront disponibles, nous étendrons nos actions dans les îles et multiplierons les interventions de proximité”, a souligné Kathy Gaudot, présidente de la Fédération citoyenne polynésienne de lutte contre les drogues et la toxicomanie, à l’origine de ce rassemblement.
La fédération ambitionne également de mettre en place des comités locaux de lutte contre les drogues, avec des référents dans les communes et les archipels. Elle espère, grâce aux moyens financiers du Pays, recruter des “sentinelles de quartiers”, chargées d’identifier et de signaler les situations à risque. Sur les 250 millions de francs débloqués en février pour la lutte contre l’ice, la fédération a obtenu une enveloppe de 50 millions à dépenser jusqu’à la fin de l’année.
Mais ces actions se développent en parallèle de celles menées par les services du Pays, sans réelle coordination, regrette Kathy Gaudot. “Nous avons vu une campagne de communication lancée par la Direction de la santé. Mais nous souhaiterions être davantage associés à cette réflexion, afin d’éviter les doublons et de gagner en efficacité. Aujourd’hui, nous avons parfois l’impression d’être en concurrence avec notre administration”, déplore-t-elle. Elle salue toutefois l’interdiction récente, votée à l’assemblée de la Polynésie, d’importer les produits et appareils de vapotage qui faciliteraient, selon elle, la consommation de l’ice.
Aux côtés de la présidente de la fédération, le vice-président Charles Renvoyé a lancé un avertissement : “Notre objectif est de sauver notre belle Polynésie. Si nous restons inactifs, dans trois ans, nous risquons de devenir le San Francisco du Pacifique, gangrené par le fentanyl, et dans dix ans, les armes feront leur apparition.”
Avec cette marche, la Fédération citoyenne polynésienne de lutte contre les drogues et la toxicomanie souhaite sensibiliser la population aux dangers des stupéfiants, renforcer la prévention auprès des jeunes et des familles, encourager les autorités à intensifier les moyens de lutte et promouvoir la solidarité collective pour un avenir sans dépendance.
La marche “Non à l’ice, oui à la vie” débutera à 9 heures, samedi, au stade Willy-Bambridge, mais le rassemblement aura lieu dès 7 heures. Le cortège de la marche contre l’ice marquera un arrêt symbolique devant la cathédrale, avant de poursuivre vers le Monument aux morts où un sit-in est prévu. Dans la foulée, l’association rencontrera brièvement le nouveau haut-commissaire, Alexandre Rochatte, afin de lui remettre une liste de doléances, mais aussi des propositions et solutions concrètes. Parmi elles, la création d’une structure spécialisée dans le sevrage et l’accompagnement des personnes dépendantes, mais également le renforcement de la prévention. “Nous voulons intervenir non seulement dans les écoles et associations, mais aussi directement auprès des familles en détresse. Dès que les financements seront disponibles, nous étendrons nos actions dans les îles et multiplierons les interventions de proximité”, a souligné Kathy Gaudot, présidente de la Fédération citoyenne polynésienne de lutte contre les drogues et la toxicomanie, à l’origine de ce rassemblement.
La fédération ambitionne également de mettre en place des comités locaux de lutte contre les drogues, avec des référents dans les communes et les archipels. Elle espère, grâce aux moyens financiers du Pays, recruter des “sentinelles de quartiers”, chargées d’identifier et de signaler les situations à risque. Sur les 250 millions de francs débloqués en février pour la lutte contre l’ice, la fédération a obtenu une enveloppe de 50 millions à dépenser jusqu’à la fin de l’année.
Mais ces actions se développent en parallèle de celles menées par les services du Pays, sans réelle coordination, regrette Kathy Gaudot. “Nous avons vu une campagne de communication lancée par la Direction de la santé. Mais nous souhaiterions être davantage associés à cette réflexion, afin d’éviter les doublons et de gagner en efficacité. Aujourd’hui, nous avons parfois l’impression d’être en concurrence avec notre administration”, déplore-t-elle. Elle salue toutefois l’interdiction récente, votée à l’assemblée de la Polynésie, d’importer les produits et appareils de vapotage qui faciliteraient, selon elle, la consommation de l’ice.
Aux côtés de la présidente de la fédération, le vice-président Charles Renvoyé a lancé un avertissement : “Notre objectif est de sauver notre belle Polynésie. Si nous restons inactifs, dans trois ans, nous risquons de devenir le San Francisco du Pacifique, gangrené par le fentanyl, et dans dix ans, les armes feront leur apparition.”
Avec cette marche, la Fédération citoyenne polynésienne de lutte contre les drogues et la toxicomanie souhaite sensibiliser la population aux dangers des stupéfiants, renforcer la prévention auprès des jeunes et des familles, encourager les autorités à intensifier les moyens de lutte et promouvoir la solidarité collective pour un avenir sans dépendance.
Transports pour la marche
Sur Tahiti
Dépose et arrêt au skate park de Auae de 6 heures à 8 h 30.
Retour : départ des bus vers 14 heures, stationnement réservé au parking Tarahoi.
Sur Moorea
Service assuré par Warren Transport Moorea.
Départs : un bus depuis Haapiti et un depuis Maharepa (centre commercial de Tiahura) à 4 h 45.
Retour : départ du quai de Moorea à 15 h 30.
Traversée maritime gratuite (Terevau)
Départs Moorea → Papeete : 6 h 10 ou 8 h 15.
Départs Papeete → Moorea : 12 heures ou 14 h 45 (dernière navette).
Ticket “Tere Ora” à récupérer au guichet de Moorea (A/R le jour J).
Sur Tahiti
Dépose et arrêt au skate park de Auae de 6 heures à 8 h 30.
Retour : départ des bus vers 14 heures, stationnement réservé au parking Tarahoi.
Sur Moorea
Service assuré par Warren Transport Moorea.
Départs : un bus depuis Haapiti et un depuis Maharepa (centre commercial de Tiahura) à 4 h 45.
Retour : départ du quai de Moorea à 15 h 30.
Traversée maritime gratuite (Terevau)
Départs Moorea → Papeete : 6 h 10 ou 8 h 15.
Départs Papeete → Moorea : 12 heures ou 14 h 45 (dernière navette).
Ticket “Tere Ora” à récupérer au guichet de Moorea (A/R le jour J).
































