l’iguane américain semble vouloir faire souche à Fidji. (Source photo : Fiji Times)
SUVA, mardi 4 octobre 2011 (Flash d’Océanie) – Une alerte à l’invasion d’une nouvelle espèce d’iguane dit « américain » semble se concrétiser à Fidji ou au moins un spécimen aurait été aperçu sur la seconde île de l’archipel, Vanua Levu (Nord) après avoir longtemps résidé sur une petite île environnante.
Les services de l’agriculture ont, depuis, alerté tous les chefs des villages de la zone concernée, leur demandant de signaler tout spécimen qu’ils auraient aperçu, rapporte mardi le quotidien Fiji Times.
Les chefs coutumiers ont ainsi été bombardés « officiers provisoires de biosécurité » pour les besoins de la cause.
Ils ont aussi pour tâche de faire en sorte que des individus ne transportent pas ces reptiles d’une île à l’autre, comme cela a déjà été constaté auparavant dans la région.
Les personnes prises en flagrant délit de transport d’iguane s’exposent à des amendent pouvant atteindre les deux cent mille dollars locaux (81.700 euros), a rappelé le Colonel Mason Smith, directeur du service de biosécurité au ministère de l’agriculture.
Un précédent spécimen, de près de deux mètres de long, avait été localisé puis capturé début 2011 et se trouve depuis à la station de recherche de Koronivia (banlieue de la capitale Suva).
Mi-septembre 2011, le second reptile connu et toujours en liberté a aussi été aperçu en train de se nourrir dans les plantations de taro voisines, a averti le Colonel Smith, qui demande désormais un appui des forces de police et de leurs brigades canines pour « accélérer le processus d’éradication » en organisant des battues.
Entretemps, plusieurs sessions de formation ont déjà été organisées au cours des dernières semaines pour aider les populations à identifier les traces de ces reptiles.
Difficulté supplémentaire : l’iguane américain n’est pas seulement terrestre, mais il se déplace aussi dans les rivières et sur le littoral.
La culture du taro, dans cette région, constitue une importante source de revenus, y compris à l’export.
pad
Les services de l’agriculture ont, depuis, alerté tous les chefs des villages de la zone concernée, leur demandant de signaler tout spécimen qu’ils auraient aperçu, rapporte mardi le quotidien Fiji Times.
Les chefs coutumiers ont ainsi été bombardés « officiers provisoires de biosécurité » pour les besoins de la cause.
Ils ont aussi pour tâche de faire en sorte que des individus ne transportent pas ces reptiles d’une île à l’autre, comme cela a déjà été constaté auparavant dans la région.
Les personnes prises en flagrant délit de transport d’iguane s’exposent à des amendent pouvant atteindre les deux cent mille dollars locaux (81.700 euros), a rappelé le Colonel Mason Smith, directeur du service de biosécurité au ministère de l’agriculture.
Un précédent spécimen, de près de deux mètres de long, avait été localisé puis capturé début 2011 et se trouve depuis à la station de recherche de Koronivia (banlieue de la capitale Suva).
Mi-septembre 2011, le second reptile connu et toujours en liberté a aussi été aperçu en train de se nourrir dans les plantations de taro voisines, a averti le Colonel Smith, qui demande désormais un appui des forces de police et de leurs brigades canines pour « accélérer le processus d’éradication » en organisant des battues.
Entretemps, plusieurs sessions de formation ont déjà été organisées au cours des dernières semaines pour aider les populations à identifier les traces de ces reptiles.
Difficulté supplémentaire : l’iguane américain n’est pas seulement terrestre, mais il se déplace aussi dans les rivières et sur le littoral.
La culture du taro, dans cette région, constitue une importante source de revenus, y compris à l’export.
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