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L'Université de Polynésie française met "Le Savoir à la portée de TOUS"

« Savoir, c'est comprendre comme la moindre chose est liée au tout. » Alain

Le cycle des conférences offertes par l'Université va reprendre à compter du jeudi 02 septembre autour d'un thème des plus intéressants : "Comment Tahiti est-elle devenue française ?".
Les conférences de l'Université sont gratuites et ouvertes au grand public. Elles se déroulent dans l'amphithéatre A3 de l'Université le jeudi à 18 heures et peuvent accueillir jusqu'à 200 personnes. A travers ces conférences, l’université propose de faire découvrir au grand public des thèmes variés touchant à tous les domaines de la connaissance. D'une durée d'une heure, les conférences sont suivies d'un débat avec l'auditoire afin de permettre un échange constructif.


De g. à d. : Renaud Meltz, Vincent Dropsy, Louise Peltzer, Marcel le Pennec
De g. à d. : Renaud Meltz, Vincent Dropsy, Louise Peltzer, Marcel le Pennec
Le cycle des conférences « Savoirs pour tous » participe activement à la diffusion de la culture et de l'information scientifique auprès du grand public, ce qui représente, selon sa présidente Louise Peltzer, l'une des missions d'une université, avec l'enseignement et la recherche. L'université affirme au travers de ces conférences sa vocation à diffuser les savoirs et à s'ouvrir au monde. Ce cycle propose de faire découvrir des thèmes très variés touchant à tous les domaines de la connaissance: sciences et technologies, sciences humaines et sociales, droit, économie, lettres, arts, grands problèmes culturels et/ou de société.
Voici quelques exemples de thèmes qui seront abordés dans les 6 prochains mois:
"Comment Tahiti est-elle devenue française" , une projection dans l'histoire menée par M.Renaud Meltz, maître de conférence en histoire contemporaine, ou on apprendra comment le Fenua s'est retrouvé sous protectorat français alors que rien ne le laissait présager
"les oasis du fond des mers" ou Marcel Le Pennec, professeur et directeur du laboratoire de biologie, vice président du conseil scientifique à l'UPF nous fera partager une expérience inoubliable qu'il a vécu à 2300 m de profondeur à bord d'un sous-marin, aux abords des Galapagos et de l'île de Pâques: alors que ces profondeurs n'offrent en général que peu de couleur et de vie, à proximité des ces îles, qui sont en véritables les sommets émergents de montagnes marines, évolue un monde merveilleux et énigmatique, une faune et une flore fantastiques et très peu connue: les oasis du fond des mers...

D'autres thèmes aussi variés que la francophonie, la radioactivité ou la biodiversité seront abordés par des conférenciers, des universitaires ou des personnalités qualifiées, s'attachant à rendre accessibles les résultats de leur recherche contribuant ainsi au grands débats contemporains.

Autre rendez vous à ne pas manquer: Dans le cadre du salon du livre, le 14 octobre, une projection du film d'Alan DUFF "l'âme des guerriers" sera suivie d'un débat animé par le réalisateur Néo-zélandais lui-même.



Si vous êtes conférencier et que vous aussi souhaitez partager votre savoir vous pouvez soumettre votre projet auprès de Monsieur Vincent Dropsy par mail à [email protected] qui l'étudiera.

Jeudi 2 septembre à 18h, amphi A3: "Comment Tahiti est-elle devenue française"

Renauld Weltz
Renauld Weltz
Les Tahitiens des années 1840 ne désiraient pas, dans leur immense majorité, devenir français : quand ils n’étaient pas indifférents à la question, ils souhaitaient généralement la protection de la Grande-Bretagne. Rien d’étonnant à cela, du fait de l’influence des pasteurs protestants et de la présence familière des navires anglais. Les Français ne le désiraient pas davantage : lorsque Guizot annonça à ses compatriotes le protectorat, que le gouvernement n’avait pas souhaité, ratifiant une initiative individuelle, celle de l’amiral Dupetit-Thouars, il récolta plus de critiques que d’éloges. Soit qu’on s’opposât à la dissémination des forces françaises dans des aventures coloniales, soit qu’on dédaignât une prise si lointaine et si petite, chez les partisans d’une présence commerciale et politique mondiale.

Si un homme ne fait pas l’histoire seul contre tous, comment en est-on venu à la proclamation de la souveraineté française par Dupetit-Thouars ? Le conférencier se penchera sur le rôle des intérêts privés, commerçants et religieux, et le dynamisme propre aux marines ; il s’intéressera à quelques individus, venus de milieux ordinaires, que leur solitude d’Européens, dans les îles du Grand océan, a voué à des responsabilités inattendues et considérables (le révérend Pritchard et le consul Moerenhout, au premier chef), pour tenter de comprendre comment la rivalité franco-anglaise a accouché d’une singulière présence française dans le Pacifique.

Présentation du conférencier

Maître de conférences en histoire contemporaine, Renaud Meltz a obtenu son doctorat avec félicitations unanimes du jury, en 2005, à l’université de Paris-IV Sorbonne où il a poursuivi l’ensemble de son cursus universitaire. Il y a enseigné pendant quatre ans en qualité d’ATER. Le livre issu de sa thèse, Alexis Léger, dit Saint-John Perse, paru chez Flammarion en 2008, salué par la critique savante et grand public, a été récompensé par le prix Maurice Baumont.

Agrégé d’histoire, cet universitaire de 36 ans est qualifié aux fonctions de maître de conférences par le Conseil national des universités à la fois en langue et littérature française et en histoire des mondes modernes. De 2004 à 2007, Renaud Meltz a été pensionnaire de la fondation Thiers, un centre de recherches humanistes relevant du CNRS qui accueille les universitaires les plus brillants de France.

En poste à l’université de la Polynésie française depuis 2007, Renaud Meltz appartient au laboratoire Sociétés traditionnelles du Pacifique ; il est également chercheur associé au laboratoire IRICE (Paris I-Paris IV-CNRS). Ses recherches se situent au croisement des relations internationales et de l’histoire culturelle. A l’UPF, il dispense des cours d’histoire contemporaine et assure les fonctions de responsable pédagogique de la 3ème année de licence d’histoire et de géographie. Il propose également un enseignement de culture général (UECG) ouvert à toutes les filières consacré à l’histoire des idées politiques. Au sein de l’IUFM, il enseigne en master dans le cadre de la préparation au CAPES d’histoire-géographie.


Contacts

Vincent Dropsy, maîtres de conférences en sciences économiques, en charge de l’organisation des conférences :
Tél bureau : 803 866
Courriel : [email protected]

Pour tout renseignement et/ou pour vous inscrire sur la liste de diffusion et recevoir les fiches des conférences, vous pouvez contacter

- Corinne Pouplard, chargée de communication

* Tél : 803 888
* [email protected]

Vous trouverez ci-joint, le programme du second semestre

Rédigé par NM le Mercredi 25 Août 2010 à 11:29 | Lu 1521 fois