Les conditions étaient bonnes samedi à la pointe Vénus lors de cette matinée consacrée aux régates de pirogue à voile. Deux catégories étaient représentées, les va’a motu, des pirogues strictement à voile, et les va’a holopuni, des pirogues à voile et à rame. Deux entités étaient associées, la fédération des sports et jeux traditionnels et l’association va’a ta’ie tautoru.
En va’a motu, l’inusable Teraupo Richmond termine en tête avec sa pirogue « Vai vai te moana », la pirogue de Thomas Sacquepee « Vai taie iti » et celle de Teriimana Degage « Te vaka » sont 2e ex-aequo. A plus de 70 ans, Teraupo continue d’être imbattable. Il ne parle que sa langue polynésienne mais il connait apparemment très bien celle de l’océan, celle qui lui permet de lire les éléments.
En dehors du résultat, les pratiquants de cette catégorie va’a motu font figure de résistants puisqu’ils sont de moins en moins à la pratiquer, une discipline qui faisait pourtant figure d’étendard de la culture polynésienne en étant utilisée pour la promotion touristique en Polynésie, à Bora Bora notamment, dans les années 80 et 90.
En va’a motu, l’inusable Teraupo Richmond termine en tête avec sa pirogue « Vai vai te moana », la pirogue de Thomas Sacquepee « Vai taie iti » et celle de Teriimana Degage « Te vaka » sont 2e ex-aequo. A plus de 70 ans, Teraupo continue d’être imbattable. Il ne parle que sa langue polynésienne mais il connait apparemment très bien celle de l’océan, celle qui lui permet de lire les éléments.
En dehors du résultat, les pratiquants de cette catégorie va’a motu font figure de résistants puisqu’ils sont de moins en moins à la pratiquer, une discipline qui faisait pourtant figure d’étendard de la culture polynésienne en étant utilisée pour la promotion touristique en Polynésie, à Bora Bora notamment, dans les années 80 et 90.
Les Va’a Holopuni ont un championnat
La catégorie Va’a Holopuni, elle, connaît un regain d’intérêt grâce à l’association va’a tai’e Tautoru qui organise depuis deux ans un championnat. Cette régate du Heiva comptait pour la 4e étape de ce championnat auquel 6 pirogues participent. C’est la pirogue Manu Iva de Patrick Bourligueux qui s’impose, devant Kuhela de Pascal Bredin et Océane de Laurent Grimaud.
Cette pirogue à deux balanciers a la particularité de pouvoir faire des traversées inter-îles, appelées « Channel Crossing », grâce à une voilure plus petite et à l’utilisation de rames lorsque c’est nécessaire. Pour certains, le va’a holopuni représente l’essence même de l’esprit moderne « waterman ». Dans le gros temps, les sensations sont garanties. La pirogue associe des matériaux composites modernes avec un savoir-faire lié à la navigation ancestrale.
Parmi ses pratiquants on retrouve des participants du Waterman Tahiti Tour de Stéphan Lambert, des voileux, des kite-surfeurs, des anglo-saxons qui viennent de l’extérieur…une armada de passionnés en quête de culture, d’authenticité et de sensations fortes. Kavika Knight, président de l’association, est un des artisans de ce mouvement autant sportif que culturel.
La catégorie Va’a Holopuni, elle, connaît un regain d’intérêt grâce à l’association va’a tai’e Tautoru qui organise depuis deux ans un championnat. Cette régate du Heiva comptait pour la 4e étape de ce championnat auquel 6 pirogues participent. C’est la pirogue Manu Iva de Patrick Bourligueux qui s’impose, devant Kuhela de Pascal Bredin et Océane de Laurent Grimaud.
Cette pirogue à deux balanciers a la particularité de pouvoir faire des traversées inter-îles, appelées « Channel Crossing », grâce à une voilure plus petite et à l’utilisation de rames lorsque c’est nécessaire. Pour certains, le va’a holopuni représente l’essence même de l’esprit moderne « waterman ». Dans le gros temps, les sensations sont garanties. La pirogue associe des matériaux composites modernes avec un savoir-faire lié à la navigation ancestrale.
Parmi ses pratiquants on retrouve des participants du Waterman Tahiti Tour de Stéphan Lambert, des voileux, des kite-surfeurs, des anglo-saxons qui viennent de l’extérieur…une armada de passionnés en quête de culture, d’authenticité et de sensations fortes. Kavika Knight, président de l’association, est un des artisans de ce mouvement autant sportif que culturel.
Des jeux traditionnels divers
Le programme de ce Heiva est des plus divers. Il y a eu les courses de pirogues de vitesse et marathon des deux derniers week ends, ainsi que les chants et danses qui se déroulent en ce moment tous les soirs à To’ata. Les courses de pirogues à voile inaugurent le programme de la fédération de jeux traditionnels présidée par Enoch Laughlin.
Mercredi seront proposées les courses de porteurs de fruits dans les jardins de Paofai, à partir de 15H, suivies d’un spectacle traditionnel à 16H30. Il y aura ensuite vendredi 14 et samedi 15 juillet le lever de pierre, le lancer de javelot, le décorticage du coprah, le ma’a Tahiti dans les jardins du Musée des îles, incluant le 1er championnat du monde de grimper au cocotier.
Les athlètes du Pacifique sont arrivés samedi et ils ont été accueillis au son des pahu marquisiens. Pas moins de 7 pays étrangers sont représentés : Hawai’i, Samoa Américaines, Western Samoa, Fidji, Tonga, Nouvelle Zélande et Rarotonga. Notre champion du grimper au cocotier Tainui Lenoir pourra-t-il maintenir son leadership dans cette discipline, lui qui monte au cocotier en moins de 5 secondes ? Réponse ce week end dans les jardins du Musée lors de deux journées qui rencontrent chaque année un vif succès auprès du public. SB
Le programme de ce Heiva est des plus divers. Il y a eu les courses de pirogues de vitesse et marathon des deux derniers week ends, ainsi que les chants et danses qui se déroulent en ce moment tous les soirs à To’ata. Les courses de pirogues à voile inaugurent le programme de la fédération de jeux traditionnels présidée par Enoch Laughlin.
Mercredi seront proposées les courses de porteurs de fruits dans les jardins de Paofai, à partir de 15H, suivies d’un spectacle traditionnel à 16H30. Il y aura ensuite vendredi 14 et samedi 15 juillet le lever de pierre, le lancer de javelot, le décorticage du coprah, le ma’a Tahiti dans les jardins du Musée des îles, incluant le 1er championnat du monde de grimper au cocotier.
Les athlètes du Pacifique sont arrivés samedi et ils ont été accueillis au son des pahu marquisiens. Pas moins de 7 pays étrangers sont représentés : Hawai’i, Samoa Américaines, Western Samoa, Fidji, Tonga, Nouvelle Zélande et Rarotonga. Notre champion du grimper au cocotier Tainui Lenoir pourra-t-il maintenir son leadership dans cette discipline, lui qui monte au cocotier en moins de 5 secondes ? Réponse ce week end dans les jardins du Musée lors de deux journées qui rencontrent chaque année un vif succès auprès du public. SB