Tahiti, le 12 juin 2025 - Un homme de 34 ans a été jugé ce jeudi après-midi en comparution immédiate pour violence à l’encontre de ses parents et sa sœur mais aussi des gendarmes qui sont intervenus au domicile familial il y a quelques jours. Il a été condamné à 18 mois d’emprisonnement dont neuf mois avec sursis et interdiction d’approcher sa famille.
Sorti de prison le 4 avril après deux années d’emprisonnement, le prévenu a été rappelé à l’ordre dès le 15 avril pour avoir outrepassé les interdictions qui lui avaient été faites. Le 9 juin, il a été arrêté avant d’être jugé ce jeudi en comparution immédiate.
“Je le manipule”
Sans emploi, l’homme de 34 ans vivait chez ses parents. Il avait interdiction d’entrer en contact avec son ex-compagne, qui est également la mère de leur enfant de 5 ans. Mais cette dernière a réussi à s’inviter au domicile familial et à dormir dans la chambre du prévenu à l’insu des autres membres de la maisonnée. Interrogée à propos de son ex-compagnon, elle a avoué : “Je le vois comme mon meilleur ami, mais je le manipule. Je l’appelle quand j’ai besoin, je sais que ce n’est pas bien et qu’il risque de retourner en prison à cause de moi.”
La sœur du prévenu, venue déjeuner chez ses parents, a découvert le pot aux roses. Alors, la situation a dégénéré. Le prévenu s’est emporté. Les parents ont pris les armes, ils ont saisi l’un et l’autre un couteau. Gendarmes et policiers ont été appelés pour intervenir. En cours d’intervention, ils disent avoir été insultés, menacés et visés par un jet de poubelle. “Non, je n’ai pas jeté la poubelle, elle était trop lourde pour ça”, a affirmé le prévenu.
“Je veux que mes parents vivent en paix”
À la barre, la sœur du prévenu a indiqué : “Il faut toujours aller dans son sens, il ne supporte pas la frustration, mais là, j’ai voulu parler pour mes parents. Ils ont peur de lui, il faut que le déferlement de violence s’arrête car il n’y a pas d’avenir. Je veux que mes parents vivent en sécurité et en paix.”
À la question de la présidente du tribunal : “Avez-vous peur de lui ?” La mère du prévenu a répondu par l’affirmative, tiraillée entre l’amour qu’elle porte à son fils et le sentiment d’insécurité qu’elle éprouve trop souvent. Un sentiment légitime puisqu’elle et son mari ont déjà été victimes de sa violence. Elle a eu les côtes cassées, le père le nez brisé. “Je t’aime mon fils !”, a-t-elle pourtant lancé.
En guise de conclusion, le prévenu a présenté des excuses, aux forces de l’ordre et à sa famille. “Je suis une tête de mule, mais je n’arrive pas à me détacher, elle a toujours de l’emprise sur moi.”
La procureure a requis 4 ans d’emprisonnement ferme, le tribunal a condamné le prévenu à 18 mois d’emprisonnement dont 9 mois avec sursis renforcé pendant deux ans, obligation de soins, travail, interdiction de paraître chez ses parents ainsi que chez sa sœur. Il a aussi été condamné à verser la somme de 40 000 francs aux gendarmes impliqués, à prendre en charge les réparations de la voiture de sa sœur à hauteur de 93 500 francs et à payer 75 000 francs de dommages et intérêts.
Sorti de prison le 4 avril après deux années d’emprisonnement, le prévenu a été rappelé à l’ordre dès le 15 avril pour avoir outrepassé les interdictions qui lui avaient été faites. Le 9 juin, il a été arrêté avant d’être jugé ce jeudi en comparution immédiate.
“Je le manipule”
Sans emploi, l’homme de 34 ans vivait chez ses parents. Il avait interdiction d’entrer en contact avec son ex-compagne, qui est également la mère de leur enfant de 5 ans. Mais cette dernière a réussi à s’inviter au domicile familial et à dormir dans la chambre du prévenu à l’insu des autres membres de la maisonnée. Interrogée à propos de son ex-compagnon, elle a avoué : “Je le vois comme mon meilleur ami, mais je le manipule. Je l’appelle quand j’ai besoin, je sais que ce n’est pas bien et qu’il risque de retourner en prison à cause de moi.”
La sœur du prévenu, venue déjeuner chez ses parents, a découvert le pot aux roses. Alors, la situation a dégénéré. Le prévenu s’est emporté. Les parents ont pris les armes, ils ont saisi l’un et l’autre un couteau. Gendarmes et policiers ont été appelés pour intervenir. En cours d’intervention, ils disent avoir été insultés, menacés et visés par un jet de poubelle. “Non, je n’ai pas jeté la poubelle, elle était trop lourde pour ça”, a affirmé le prévenu.
“Je veux que mes parents vivent en paix”
À la barre, la sœur du prévenu a indiqué : “Il faut toujours aller dans son sens, il ne supporte pas la frustration, mais là, j’ai voulu parler pour mes parents. Ils ont peur de lui, il faut que le déferlement de violence s’arrête car il n’y a pas d’avenir. Je veux que mes parents vivent en sécurité et en paix.”
À la question de la présidente du tribunal : “Avez-vous peur de lui ?” La mère du prévenu a répondu par l’affirmative, tiraillée entre l’amour qu’elle porte à son fils et le sentiment d’insécurité qu’elle éprouve trop souvent. Un sentiment légitime puisqu’elle et son mari ont déjà été victimes de sa violence. Elle a eu les côtes cassées, le père le nez brisé. “Je t’aime mon fils !”, a-t-elle pourtant lancé.
En guise de conclusion, le prévenu a présenté des excuses, aux forces de l’ordre et à sa famille. “Je suis une tête de mule, mais je n’arrive pas à me détacher, elle a toujours de l’emprise sur moi.”
La procureure a requis 4 ans d’emprisonnement ferme, le tribunal a condamné le prévenu à 18 mois d’emprisonnement dont 9 mois avec sursis renforcé pendant deux ans, obligation de soins, travail, interdiction de paraître chez ses parents ainsi que chez sa sœur. Il a aussi été condamné à verser la somme de 40 000 francs aux gendarmes impliqués, à prendre en charge les réparations de la voiture de sa sœur à hauteur de 93 500 francs et à payer 75 000 francs de dommages et intérêts.