Tokyo, Japon | AFP | mercredi 14/06/2023 - Deux soldats ont été tués et un autre blessé mercredi lors d'une fusillade dans un centre de tir de l'armée japonaise à Gifu (centre du Japon), dont l'auteur présumé, qui était une nouvelle recrue, a été rapidement arrêté.
"Au cours d'un exercice à balles réelles dans le cadre de l'entraînement de nouvelles recrues, un candidat aux Forces d'autodéfense a tiré sur trois personnes", a déclaré dans un communiqué la Force terrestre d'autodéfense japonaise, qui a confirmé plus tard la mort de deux soldats.
Le meurtrier présumé était une nouvelle recrue de 18 ans qui avait rejoint l'armée en avril, a précisé par la suite lors d'une conférence de presse le commandant de la Force terrestre d'autodéfense, Yasunori Morishita.
Ce drame "est absolument impardonnable pour une organisation chargée de manipuler des armes, et je le prends très au sérieux", a déclaré ce général.
Les trois victimes étaient chargées d'initier au tir les nouvelles recrues, dont l'assaillant présumé, qui a été maîtrisé et arrêté par d'autres militaires sur place, a-t-il ajouté.
Le suspect a "tiré avec un fusil" avec "l'intention de tuer", selon un porte-parole de la police locale interrogé par l'AFP.
Un instructeur de 52 ans et un soldat de 25 ans ont été tués, et un autre jeune soldat a été blessé, selon la chaîne de télévision publique japonaise NHK.
Selon NHK l'auteur des tirs a reconnu avoir "visé" l'instructeur.
Le centre de tir où se sont déroulés les faits, une installation couverte s'étendant sur plus de 65.000 m2, est géré par les Forces japonaises d'autodéfense, l'armée du pays.
Série d'attaques au Japon
Les crimes violents sont rares au Japon, où la législation sur les armes à feu est extrêmement restrictive.
Et le général Morishita a précisé mercredi qu'à sa connaissance, le précédent fait de violence par arme à feu causé par un membre de la Force terrestre d'autodéfense remontait à 1984.
Cependant plusieurs attaques ont récemment ébranlé l'archipel, à commencer par le meurtre en juillet dernier de l'ancien Premier ministre Shinzo Abe, tué par une arme à feu artisanale lors d'un discours de campagne électorale.
Son meurtrier présumé, Tetsuya Yamagami, 42 ans, a déclaré aux enquêteurs avoir visé l'ancien chef du gouvernement en raison de ses liens présumés avec la secte Moon, aussi connue sous le nom d'Eglise de l'Unification, à laquelle sa mère, une fidèle, aurait fait des dons très importants par le passé, menant leur famille à la ruine.
En avril dernier, le Premier ministre en exercice Fumio Kishida a lui été visé par un engin explosif artisanal, également lors d'un événement électoral. M. Kishida en était sorti indemne mais deux autres personnes avaient été légèrement blessées.
Les forces de l'ordre japonaises sont sur les dents depuis ces retentissantes attaques contre des personnalités politiques. Des milliers de policiers avaient ainsi été déployés lors du sommet des dirigeants du G7 organisé à Hiroshima (ouest du pays) le mois dernier.
Fin mai, un forcené avait par ailleurs tué quatre personnes, dont deux policiers, lors d'une attaque au couteau et au fusil de chasse à Nagano (centre du pays).
Le drame de Gifu survient alors que l'armée japonaise, qui a toujours du mal à trouver sa place dans un pays doté d'une Constitution pacifiste depuis l'après-guerre, est confrontée à des difficultés de recrutement chroniques et qui se multiplient.
Son image est par ailleurs écornée depuis un an par des révélations d'agressions sexuelles dans ses rangs.
Dans le même temps, face aux tensions géopolitiques grandissantes en Asie-Pacifique, le gouvernement nippon veut environ doubler son budget de la défense pour le porter autour de 2% du PIB national d'ici à 2027.
"Au cours d'un exercice à balles réelles dans le cadre de l'entraînement de nouvelles recrues, un candidat aux Forces d'autodéfense a tiré sur trois personnes", a déclaré dans un communiqué la Force terrestre d'autodéfense japonaise, qui a confirmé plus tard la mort de deux soldats.
Le meurtrier présumé était une nouvelle recrue de 18 ans qui avait rejoint l'armée en avril, a précisé par la suite lors d'une conférence de presse le commandant de la Force terrestre d'autodéfense, Yasunori Morishita.
Ce drame "est absolument impardonnable pour une organisation chargée de manipuler des armes, et je le prends très au sérieux", a déclaré ce général.
Les trois victimes étaient chargées d'initier au tir les nouvelles recrues, dont l'assaillant présumé, qui a été maîtrisé et arrêté par d'autres militaires sur place, a-t-il ajouté.
Le suspect a "tiré avec un fusil" avec "l'intention de tuer", selon un porte-parole de la police locale interrogé par l'AFP.
Un instructeur de 52 ans et un soldat de 25 ans ont été tués, et un autre jeune soldat a été blessé, selon la chaîne de télévision publique japonaise NHK.
Selon NHK l'auteur des tirs a reconnu avoir "visé" l'instructeur.
Le centre de tir où se sont déroulés les faits, une installation couverte s'étendant sur plus de 65.000 m2, est géré par les Forces japonaises d'autodéfense, l'armée du pays.
Série d'attaques au Japon
Les crimes violents sont rares au Japon, où la législation sur les armes à feu est extrêmement restrictive.
Et le général Morishita a précisé mercredi qu'à sa connaissance, le précédent fait de violence par arme à feu causé par un membre de la Force terrestre d'autodéfense remontait à 1984.
Cependant plusieurs attaques ont récemment ébranlé l'archipel, à commencer par le meurtre en juillet dernier de l'ancien Premier ministre Shinzo Abe, tué par une arme à feu artisanale lors d'un discours de campagne électorale.
Son meurtrier présumé, Tetsuya Yamagami, 42 ans, a déclaré aux enquêteurs avoir visé l'ancien chef du gouvernement en raison de ses liens présumés avec la secte Moon, aussi connue sous le nom d'Eglise de l'Unification, à laquelle sa mère, une fidèle, aurait fait des dons très importants par le passé, menant leur famille à la ruine.
En avril dernier, le Premier ministre en exercice Fumio Kishida a lui été visé par un engin explosif artisanal, également lors d'un événement électoral. M. Kishida en était sorti indemne mais deux autres personnes avaient été légèrement blessées.
Les forces de l'ordre japonaises sont sur les dents depuis ces retentissantes attaques contre des personnalités politiques. Des milliers de policiers avaient ainsi été déployés lors du sommet des dirigeants du G7 organisé à Hiroshima (ouest du pays) le mois dernier.
Fin mai, un forcené avait par ailleurs tué quatre personnes, dont deux policiers, lors d'une attaque au couteau et au fusil de chasse à Nagano (centre du pays).
Le drame de Gifu survient alors que l'armée japonaise, qui a toujours du mal à trouver sa place dans un pays doté d'une Constitution pacifiste depuis l'après-guerre, est confrontée à des difficultés de recrutement chroniques et qui se multiplient.
Son image est par ailleurs écornée depuis un an par des révélations d'agressions sexuelles dans ses rangs.
Dans le même temps, face aux tensions géopolitiques grandissantes en Asie-Pacifique, le gouvernement nippon veut environ doubler son budget de la défense pour le porter autour de 2% du PIB national d'ici à 2027.