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Jacqui Drollet tente de calmer le jeu avec le Tahoeraa...et les journalistes


Jacqui Drollet face aux journalistes
Jacqui Drollet face aux journalistes
La salle de réunion était comble, lundi après-midi, pour la réunion bimensuelle organisée par Jacqui Drollet après la conférence des présidents de groupe à l’assemblée. Non pas que les journalistes se passionnent avec trois jours d'avance pour la séance programmée jeudi prochain, au grand regret de J. Drollet, mais parce qu’ils attendent quelques explications sur son altercation du matin avec le Tahoeraa, et l’interdiction faite temporairement aux journalistes d’accéder aux locaux de l’assemblée.

Tout d’abord, le président de l’assemblée se défend d’avoir insulté Madeleine Brémond et Tarita Sainjoux. « Elles n’avaient rien à faire là, elles ne siègent même plus à l’assemblée ! Je les ai traitées de grues parce qu’elles faisaient le pied de grue », explique Jacqui Drollet, qui nie avoir employé le mot grue dans le sens de « prostituée », deuxième définition donnée par un dictionnaire après « échassier ».


Le Tahoeraa demande la démission de Jacqui Drollet

Jacqui Drollet tente de calmer le jeu avec le Tahoeraa...et les journalistes
Pas de quoi convaincre le Tahoeraa Huiraatira, qui réplique dans un communiqué envoyé aux médias en fin d’après-midi : « Mesdames Tarita Sinjoux et Madeleine Brémond ont déposé plainte à la DSP ce matin contre Jacqui Drollet pour injures publiques et atteinte à la dignité ». Pour le parti orange, une telle attitude est « indigne du président d’une institution de la Polynésie française, dépositaire de l’ordre public, qui ne sait, ni garder son calme, ni la plus élémentaire courtoisie ». Le Tahoeraa Huiraatira demande la démission de Jacqui Drollet.

Mais les mésaventures de Mmes Brémond et Sainjoux ne sont pas les seules préoccupations des journalistes. Interdits de filmer et de circuler au sein de l’assemblée lundi matin, les médias veulent savoir à quoi s’en tenir. Jacqui Drollet assure qu’il n’y aura plus de restriction pour la presse qui souhaite accéder à l’assemblée. Mais profite de la présence des médias pour lancer quelques piques... Un journaliste de Polynésie 1ère se voit ainsi traiter de « menteur », des journalistes de TNTV sont accusés "d’être encore aux ordres du Tahoeraa"…Ambiance.


Un bâtiment "rongé par les termites"

Jacqui Drollet tente de calmer le jeu avec le Tahoeraa...et les journalistes
Le président a toutefois tenu à montrer sa bonne volonté en conviant les médias à visiter les locaux qu’il a demandé au Tahoeraa de libérer. Il n’y a pas de traitement de défaveur entre les groupes, assure le président de l’assemblée, qui explique que c’est la destruction de locaux rongés par les termites qui l’oblige à déménager les élus. Les travaux du « Pavillon B » qui accueillait le Ia Ora Te Fenua doivent commencer lundi prochain.

Rédigé par F K le Lundi 16 Mai 2011 à 16:24 | Lu 1785 fois