Une délégation du Pays et de l’Etat s’est rendue aux Tuamotu lundi 26 et mardi 27 septembre dans le cadre d’une mission internat. Tauhiti Nena, ministre de l’Education et Eric Sacher, administrateur des Tuamotu-Gambier, accompagnés notamment d'Aline Archer Heitaa, directrice de la DES et de quelques techniciens, ont fait le tour d’une dizaine d’établissements (écoles, collèges et internats) à Rangiroa, Manihi, Makemo et Hao.
L’objectif de ce déplacement : faire un point approfondi sur la situation des internats (qualité des locaux, besoin en personnel, restauration), mais également sur les projets en cours, évaluer les besoins de chaque site visité (avec un objectif Etat – Pays commun) et enfin s’assurer des bonnes conditions de travail des élèves. Au cours de cette mission, le ministre et l’administrateur ont donc pris le temps de rencontrer les Tavana ainsi que le personnel et d’écouter leurs doléances afin d’établir des priorités.
Sécheresse et corrosion
Pour le ministre, les élèves des Tuamotu sont plus pénalisés que ceux des autres archipels. Confrontés à la sécheresse et à la corrosion du matériel induites par l’air salin, les responsables d’établissements font ce qu’ils peuvent pour entretenir le matériel et offrir aux élèves des conditions de vie optimales. Rangiroa, qui utilise principalement de l’eau saumâtre, est particulièrement touché par ce phénomène. Makemo, ayant fait l’acquisition d’un osmoseur, s’en sort mieux. Mais là encore le fonctionnement et l’entretien d’un tel dispositif engendrent des coûts. Même cas de figure pour Manihi, qui demande plus de moyens, notamment au niveau de l’aménagement.
La visite du GOD (groupement d’observation dispersé : équivalent d’un mini collège avec classes de 6e et 5e) et de l’école primaire de Manihi a été très appréciée des responsables de ces établissements.
Un internat pour le CETAD de Rangiroa
Un premier arrêt à Rangiroa a permis à la délégation de visiter le CETAD (Centre d’éducation aux technologies appropriées au développement) de Tiputa et le collège d’Avatoru avec l’internat. Dans la mesure où l’atoll reçoit des élèves de 14 atolls, le système éducatif souffre de nombreux problèmes liés aux transports, à l’entretien et aux places dans les internats. «On fait ce qu’on peut avec ce qu’on a» justifie Jean-Philippe Guenon, le principal. Le projet d’internat du CETAD, dans les tuyaux depuis quelques années devrait voir sa phase technique aboutir vers octobre ou novembre 2011. Une convention sur financement DGI Etat d’environ 169 millions de Fcfp a été signée et le lancement des travaux est aujourd’hui une priorité du ministre de l’Education. Il faut compter 80 places supplémentaires, attendues avec impatience par la municipalité, a rappelé avec insistance le Tavana et représentant à l’APF, Teina Maraeura.
L’objectif de ce déplacement : faire un point approfondi sur la situation des internats (qualité des locaux, besoin en personnel, restauration), mais également sur les projets en cours, évaluer les besoins de chaque site visité (avec un objectif Etat – Pays commun) et enfin s’assurer des bonnes conditions de travail des élèves. Au cours de cette mission, le ministre et l’administrateur ont donc pris le temps de rencontrer les Tavana ainsi que le personnel et d’écouter leurs doléances afin d’établir des priorités.
Sécheresse et corrosion
Pour le ministre, les élèves des Tuamotu sont plus pénalisés que ceux des autres archipels. Confrontés à la sécheresse et à la corrosion du matériel induites par l’air salin, les responsables d’établissements font ce qu’ils peuvent pour entretenir le matériel et offrir aux élèves des conditions de vie optimales. Rangiroa, qui utilise principalement de l’eau saumâtre, est particulièrement touché par ce phénomène. Makemo, ayant fait l’acquisition d’un osmoseur, s’en sort mieux. Mais là encore le fonctionnement et l’entretien d’un tel dispositif engendrent des coûts. Même cas de figure pour Manihi, qui demande plus de moyens, notamment au niveau de l’aménagement.
La visite du GOD (groupement d’observation dispersé : équivalent d’un mini collège avec classes de 6e et 5e) et de l’école primaire de Manihi a été très appréciée des responsables de ces établissements.
Un internat pour le CETAD de Rangiroa
Un premier arrêt à Rangiroa a permis à la délégation de visiter le CETAD (Centre d’éducation aux technologies appropriées au développement) de Tiputa et le collège d’Avatoru avec l’internat. Dans la mesure où l’atoll reçoit des élèves de 14 atolls, le système éducatif souffre de nombreux problèmes liés aux transports, à l’entretien et aux places dans les internats. «On fait ce qu’on peut avec ce qu’on a» justifie Jean-Philippe Guenon, le principal. Le projet d’internat du CETAD, dans les tuyaux depuis quelques années devrait voir sa phase technique aboutir vers octobre ou novembre 2011. Une convention sur financement DGI Etat d’environ 169 millions de Fcfp a été signée et le lancement des travaux est aujourd’hui une priorité du ministre de l’Education. Il faut compter 80 places supplémentaires, attendues avec impatience par la municipalité, a rappelé avec insistance le Tavana et représentant à l’APF, Teina Maraeura.
La renaissance de Hao par le biais du développement humain
Enfin, l’atoll de Hao sinistré depuis l’arrêt des activités du CEP il y a dix ans, connaît une situation sanitaire et sociale préoccupante. Pénalisés, 80% des élèves du collège sont originaires de milieux très défavorisés et sans aucun revenu. Si l’école primaire a pu être rénovée dernièrement, l’internat du collège manque cruellement de moyens et de personnel, (sans compter l’absence de médecin). Pour couronner le tout, l’atoll essuie les dégâts de la récente montée des eaux. Pour répondre au manque de personnel, le ministre a annoncé au cours d’une réunion avec l’équipe d’encadrement du collège l’arrivée en renfort de deux surveillants avant la fin de l’année. Mais ce n’est pas suffisant pour l’établissement qui souffre aussi de difficultés de transport. En outre, l’équipe d’encadrement déplore que ses élèves (qui passent en seconde) soient obligés d’avoir un correspondant pour prétendre à une place en internat à Tahiti.
Ce déplacement a permis de relancer le volet « développement humain » du vaste chantier «Déconstruction, réhabilitation et développement de l’atoll de Hao» initié par l’Etat et le Pays. La pièce maîtresse de ce volet est le PEL (Projet Educatif Local) dont le chef de projet est toujours en cours d’identification, en collaboration avec la commune. Le ministre et l’administrateur ont réaffirmé leur volonté de voir ce dossier rapidement se décliner en actions concrètes.
Des abris para cyclonique pour Makemo et Manihi
En outre, un projet de construction d’une infirmerie et de salles de classes au collège de Makemo devrait voir le jour. Les études seront prises en charge par le Pays sur le budget 2011. Pour Makemo comme pour Manihi, le projet d’un abri para-cyclonique se dessine dans le cadre du contrat de projet. Il hébergerait notamment l’internat du collège pour Manihi, tandis que l’abri para-cyclonique de Makemo abritera l’internat du CED. Ces deux opérations sont pilotées par l’Equipement.
Le ministre et l’administrateur ont rappelé aux chefs d’établissement que pour bénéficier de l’aide du Pays et de l’Etat, il faut d’abord en faire la demande et constituer un dossier, après évaluation du besoin avec la municipalité.
Enfin, l’atoll de Hao sinistré depuis l’arrêt des activités du CEP il y a dix ans, connaît une situation sanitaire et sociale préoccupante. Pénalisés, 80% des élèves du collège sont originaires de milieux très défavorisés et sans aucun revenu. Si l’école primaire a pu être rénovée dernièrement, l’internat du collège manque cruellement de moyens et de personnel, (sans compter l’absence de médecin). Pour couronner le tout, l’atoll essuie les dégâts de la récente montée des eaux. Pour répondre au manque de personnel, le ministre a annoncé au cours d’une réunion avec l’équipe d’encadrement du collège l’arrivée en renfort de deux surveillants avant la fin de l’année. Mais ce n’est pas suffisant pour l’établissement qui souffre aussi de difficultés de transport. En outre, l’équipe d’encadrement déplore que ses élèves (qui passent en seconde) soient obligés d’avoir un correspondant pour prétendre à une place en internat à Tahiti.
Ce déplacement a permis de relancer le volet « développement humain » du vaste chantier «Déconstruction, réhabilitation et développement de l’atoll de Hao» initié par l’Etat et le Pays. La pièce maîtresse de ce volet est le PEL (Projet Educatif Local) dont le chef de projet est toujours en cours d’identification, en collaboration avec la commune. Le ministre et l’administrateur ont réaffirmé leur volonté de voir ce dossier rapidement se décliner en actions concrètes.
Des abris para cyclonique pour Makemo et Manihi
En outre, un projet de construction d’une infirmerie et de salles de classes au collège de Makemo devrait voir le jour. Les études seront prises en charge par le Pays sur le budget 2011. Pour Makemo comme pour Manihi, le projet d’un abri para-cyclonique se dessine dans le cadre du contrat de projet. Il hébergerait notamment l’internat du collège pour Manihi, tandis que l’abri para-cyclonique de Makemo abritera l’internat du CED. Ces deux opérations sont pilotées par l’Equipement.
Le ministre et l’administrateur ont rappelé aux chefs d’établissement que pour bénéficier de l’aide du Pays et de l’Etat, il faut d’abord en faire la demande et constituer un dossier, après évaluation du besoin avec la municipalité.
