Les praticiens hospitaliers de la direction de la santé seront en grève à compter de mercredi à 7H30. Le mouvement touche principalement l’hôpital d’Uturoa.
Les négociations, pendant la période de préavis, ont été menées avec le ministre de la santé "avec lequel il a été facile de trouver une entente sur tout ce qui touche à l’organisation des soins" explique le SPHPF (syndicat des praticiens hospitaliers) dans un communiqué. C'est l'absence du ministre en charge de la fonction publique, Pierre Frebault, qui a posé problème. P. Frebault "n’étant pas présent aux négociations, aucune discussion n’a pu être engagée sur les points relevant de sa compétence, en particulier, sur le licenciement du président de la commission médicale d’établissement" explique le syndicat. La commission médicale d’établissement de l’hôpital d’Uturoa s’était vigoureusement opposée à la réorganisation mise en place par la direction pour faire face à la pénurie de médecins et d’infirmières, et à la fermeture du service de pédiatrice, craignant les conséquences médico-légales graves qu’elle engendrait.
"Aucun engagement n’a pu être pris sur le maintien d’effectifs médicaux et paramédicaux minimaux dans les divers secteurs d’activité de l’hôpital" explique encore le SPHPF, qui s'inquiète en outre que le ministre de la santé ait "reconnu que le manque de budget de la direction de la santé ne permettait plus de satisfaire les obligations réglementaires et déontologiques de formation continue de la profession médicale".
Pour le SPHPF, cette grève sonne comme "le glas de l’hôpital d’Uturoa" qui va selon eux vers sa fermeture. "Les médecins sont condamnés à quitter cet hôpital si l’administration s’entête dans sa logique" conclut le syndicat, qui s'alarme des lourdes responsabilités qui pèsent sur des médecins désormais en sous-effectifs.
Les négociations, pendant la période de préavis, ont été menées avec le ministre de la santé "avec lequel il a été facile de trouver une entente sur tout ce qui touche à l’organisation des soins" explique le SPHPF (syndicat des praticiens hospitaliers) dans un communiqué. C'est l'absence du ministre en charge de la fonction publique, Pierre Frebault, qui a posé problème. P. Frebault "n’étant pas présent aux négociations, aucune discussion n’a pu être engagée sur les points relevant de sa compétence, en particulier, sur le licenciement du président de la commission médicale d’établissement" explique le syndicat. La commission médicale d’établissement de l’hôpital d’Uturoa s’était vigoureusement opposée à la réorganisation mise en place par la direction pour faire face à la pénurie de médecins et d’infirmières, et à la fermeture du service de pédiatrice, craignant les conséquences médico-légales graves qu’elle engendrait.
"Aucun engagement n’a pu être pris sur le maintien d’effectifs médicaux et paramédicaux minimaux dans les divers secteurs d’activité de l’hôpital" explique encore le SPHPF, qui s'inquiète en outre que le ministre de la santé ait "reconnu que le manque de budget de la direction de la santé ne permettait plus de satisfaire les obligations réglementaires et déontologiques de formation continue de la profession médicale".
Pour le SPHPF, cette grève sonne comme "le glas de l’hôpital d’Uturoa" qui va selon eux vers sa fermeture. "Les médecins sont condamnés à quitter cet hôpital si l’administration s’entête dans sa logique" conclut le syndicat, qui s'alarme des lourdes responsabilités qui pèsent sur des médecins désormais en sous-effectifs.
