Tahiti, le 10 novembre 2025 - Lancée par le Tahiti Moorea Ultra Trail en association avec Mama Natura, la première demi-journée écocitoyenne s'est déroulée samedi matin à Punaauia. Une trentaine de bénévoles, dont certains venus avec leurs enfants, ont marché ou couru tout en ramassant des déchets du rond-point de Punavai (Mil’délices) à la Punaruu.
À l'initiative de Tahiti Moorea Ultra Trail (TMUT), qui s'était à l'occasion associé avec Mama Natura, une trentaine de bénévoles ont procédé samedi à une opération de ramassage de déchets à Punaauia, du rond-point de Punavai (Mil’délices) jusqu'à la Punaruu. Et il n'aura pas fallu plus de dix minutes pour que le premier bénévole, Romain, revienne avec un sac plein à ras bord.
Bénévole à Mama Natura, le jeune homme espère une prise de conscience collective : “J'avais envie de participer un peu plus avec ma communauté à protéger notre environnement. En Polynésie, nous avons la chance d'avoir une nature qui est magnifique et on est tout le temps dans l'eau et dans les vallées à randonner. C'est vrai que l'on voit de plus en plus que ces espaces sont contaminés par des déchets qui ne disparaîtront globalement jamais et j'avais envie d'être un peu plus actif et de rendre à la nature ce qu'elle nous offre.” Il dresse également un “triste” constat car “nous avons beaucoup de bières, de bouteilles, cela témoigne d'un certain problème dans la société et ça ne coûterait pas grand-chose de plus aux gens d'amener dans des conteneurs”.
À l'initiative de Tahiti Moorea Ultra Trail (TMUT), qui s'était à l'occasion associé avec Mama Natura, une trentaine de bénévoles ont procédé samedi à une opération de ramassage de déchets à Punaauia, du rond-point de Punavai (Mil’délices) jusqu'à la Punaruu. Et il n'aura pas fallu plus de dix minutes pour que le premier bénévole, Romain, revienne avec un sac plein à ras bord.
Bénévole à Mama Natura, le jeune homme espère une prise de conscience collective : “J'avais envie de participer un peu plus avec ma communauté à protéger notre environnement. En Polynésie, nous avons la chance d'avoir une nature qui est magnifique et on est tout le temps dans l'eau et dans les vallées à randonner. C'est vrai que l'on voit de plus en plus que ces espaces sont contaminés par des déchets qui ne disparaîtront globalement jamais et j'avais envie d'être un peu plus actif et de rendre à la nature ce qu'elle nous offre.” Il dresse également un “triste” constat car “nous avons beaucoup de bières, de bouteilles, cela témoigne d'un certain problème dans la société et ça ne coûterait pas grand-chose de plus aux gens d'amener dans des conteneurs”.
Les “valeurs du trail”
Samuel Zijp, le directeur du TMUT, explique pour sa part que cet événement a été organisé car il représente les “valeurs du trail” : “C'est du sport outdoor dans la nature et pour nous, la préservation de l'environnement dans lequel on évolue est hyper importante. De manière générale, quand un trailer est en montagne et qu'il voit un déchet, il le ramasse, donc avec l'équipe organisatrice, nous avons décidé de majorer toute inscription de 3 000 francs. Les gens peuvent laisser cette somme et nous la redistribuerons à des associations environnementales, ou la récupérer mais dans ce cas, nous organisons des demi-journées écocitoyennes de ramassage de déchets, c'est ce qui se passe ce matin.”
Alors que l'association Mama Natura a ramassé pas moins de 50 tonnes de déchets depuis le début de l'année dont 30 000 bouteilles en plastique, sa présidente, Adeline Yvon, déplore elle aussi une absence de sensibilisation : “Avec ce projet, l'idée était d'allier le sport avec le ramassage de déchets pour sensibiliser et dire que l'on peut tous agir pour notre environnement. Malheureusement, la sensibilisation manque cruellement. On retrouve toujours autant de dépotoirs sauvages, de bouteilles jetées dans les caniveaux, par les fenêtres des voitures. Nous sommes tous concernés. Je dis souvent qu'il n'y a pas de planète B.”
Alors que l'association Mama Natura a ramassé pas moins de 50 tonnes de déchets depuis le début de l'année dont 30 000 bouteilles en plastique, sa présidente, Adeline Yvon, déplore elle aussi une absence de sensibilisation : “Avec ce projet, l'idée était d'allier le sport avec le ramassage de déchets pour sensibiliser et dire que l'on peut tous agir pour notre environnement. Malheureusement, la sensibilisation manque cruellement. On retrouve toujours autant de dépotoirs sauvages, de bouteilles jetées dans les caniveaux, par les fenêtres des voitures. Nous sommes tous concernés. Je dis souvent qu'il n'y a pas de planète B.”
