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Hommage aux animaux tombés pendant la Grande Guerre


Hommage aux animaux tombés pendant la Grande Guerre
PAPEETE, le 13 novembre 2018 - Cette année c’est le centenaire de l’armistice de la Grande guerre. Le 11 novembre 1918, les Alliés et l’Allemagne signaient la fin de quatre années de combat. Chaque année, des hommages sont rendus aux Poilus, ces soldats qui ont perdu leur vie au cours du conflit. Par contre, peu de gens pensent aux très nombreux animaux qui sont également morts au front : chevaux, ânes, chiens, pigeons…

Le 11 novembre est une date importante en Europe. Elle rappelle la première guerre mondiale, la Grande guerre comme on l’appelle souvent. En effet, le 11 novembre 1918, les Alliés et l’Allemagne ont signé l’armistice.

Un armistice c’est une convention signée par plusieurs gouvernements et qui met fin à des hostilités armées en temps de guerre. La Grande guerre a duré quatre ans. Elle a fait de très nombreux morts. On estime à 18,6 millions le nombre de morts civils et militaires au cours de ce conflit.

Chaque année, depuis, on rend hommage à ces morts, aux Poilus en particulier. Les Poilus ce sont les soldats. On les appelle comme ça peut-être à cause des conditions de vie dans les tranchées (des galeries creusées dans le sol) où ils n’avaient pas de quoi se raser. D’autres pensent plutôt que ce terme viendrait de l’argot de l’époque (langage courant). Le terme "poilu" signifiait alors "brave", "courageux", "viril".

Victimes animales, les oubliées

Pour le centenaire de l’armistice de la Première guerre mondiale, l’association Paris animaux zoopolis, soutenue par une trentaine d’autres organismes, plaide la cause animale. En effet, peu de personnes savent que des chevaux, des ânes, des mulets, des chiens, des pigeons sont morts par millions au court des guerres.

Les chevaux, ânes, mulets étaient utilisés pour transporter des soldats ou tracter des armes (il fallait six chevaux pour traîner un canon !) lors de la Grande guerre. Les chevaux, chiens et pigeons servaient à la communication ou aux missions d’espionnage. Les pigeons par exemple prenaient des photographies aériennes ! Les chiens pouvaient aussi servir à retrouver des blessés sur les champs de bataille.

Il y avait aussi des animaux de compagnie dans les tranchées ou sur les navires de guerre, c’était des chats, des chiens et même des chèvres ou des cochons !

Pour eux, l’association Paris animaux zoopolis aimerait créer un monument à Paris. Il en existe déjà à Londres, Canberra, Ottawa ou Bruxelles.


Rédigé par Delphine Barrais le Mardi 13 Novembre 2018 à 10:10 | Lu 2129 fois