GENEVE, 11 oct 2012 (AFP) - En matière sanitaire, "tout commence avec de l'eau et du savon", a indiqué jeudi à Genève Mme Catarina de Albuquerque, rapporteur spécial des Nations unies pour le droit humain à l'eau potable et aux services sanitaires.
"Des gouvernements n'inscrivent pas l'hygiène dans la liste de leurs priorités politiques et budgétaires, et dans le cursus scolaire", a encore regretté Mme de Albuquerque dans une déclaration à l'occasion de la Journée mondiale du lavage des mains.
"Trop souvent, lorsqu'on parle d'eau et de système sanitaire, l'importance d'une bonne hygiène, avec le lavage des mains, est oublié", a poursuivi l'experte de l'ONU, alors que dans certains cas, ce geste peut sauver des vies, notamment comme cela été démontré lors de la grande épidémie virale de grippe en 2009.
Pour l'experte, "encourager les enfants à se laver régulièrement les mains peut agir comme un vaccin contre les maladies diarrhéiques", permettant d'éviter "plus de morts et de malades que n'importe autre traitement médical".
La rapporteuse a aussi demandé que les gouvernements s'assurent que du savon et de l'eau soient disponibles pour tous, notamment avant de s'alimenter ou de préparer les repas, ou en sortant des toilettes.
Mme de Albuquerque a été nommée dans ses fonctions en 2008 par le Conseil des droits de l'homme de l'ONU.
La rapporteuse est professeur de droit dans des universités portugaise et américaine.
"Des gouvernements n'inscrivent pas l'hygiène dans la liste de leurs priorités politiques et budgétaires, et dans le cursus scolaire", a encore regretté Mme de Albuquerque dans une déclaration à l'occasion de la Journée mondiale du lavage des mains.
"Trop souvent, lorsqu'on parle d'eau et de système sanitaire, l'importance d'une bonne hygiène, avec le lavage des mains, est oublié", a poursuivi l'experte de l'ONU, alors que dans certains cas, ce geste peut sauver des vies, notamment comme cela été démontré lors de la grande épidémie virale de grippe en 2009.
Pour l'experte, "encourager les enfants à se laver régulièrement les mains peut agir comme un vaccin contre les maladies diarrhéiques", permettant d'éviter "plus de morts et de malades que n'importe autre traitement médical".
La rapporteuse a aussi demandé que les gouvernements s'assurent que du savon et de l'eau soient disponibles pour tous, notamment avant de s'alimenter ou de préparer les repas, ou en sortant des toilettes.
Mme de Albuquerque a été nommée dans ses fonctions en 2008 par le Conseil des droits de l'homme de l'ONU.
La rapporteuse est professeur de droit dans des universités portugaise et américaine.
