Largage, depuis un hélicoptère, d'affiches dans le lagon ( image TNTV)
PAPEETE (Polynésie), 13 avr 2012 (AFP) - Les Polynésiens voteront samedi 21 avril pour le premier tour de l'élection présidentielle, dans les cinq archipels de cette collectivité d'outre-mer où les opérations de vote sont compliquées par les distances, et l'absence d'aérodromes sur certaines îles.
Selon le haut-commissariat de la République en Polynésie française, les quelque 186.000 électeurs de cette collectivité ultra-marine sont répartis sur plus d'une centaine d'îles. Certaines sont isolées, et dépourvues de piste d'atterrissage. A Tematangi, Hereheretue et Rapa, un avion Gardian de l'armée de l'air larguera en mer ou dans le lagon le matériel électoral, dans un container étanche équipé d'un parachute.
Dans une salle surchauffée par le soleil tropical, 180 employés temporaires emballent la propagande électorale, à deux pas de la base aérienne. Chaque équipe de six personnes peut emballer plus de 3.000 enveloppes par jour. Deux millions de professions de foi et quatre millions de bulletins de vote doivent être préparés.
Les Polynésiens voteront le samedi, soit douze heures avant la métropole, compte tenu du décalage horaire. Ils ne seront ainsi pas influencés par les résultats nationaux.
Après le dépouillement, les mairies de chaque île devront communiquer leurs résultats au haut-commissariat, situé à Papeete. Selon leur isolement, cela se fera par fax, par téléphone, ou même par téléphone satellite.
La campagne politique bat désormais son plein en Polynésie. Le ministre de l'Economie François Baroin est arrivé pour un séjour de 24 heures et un meeting vendredi soir en faveur de Nicolas Sarkozy.
Il sera suivi samedi soir par Jean-Jack Queyranne (PS), ancien secrétaire d'Etat à l'outre-mer, venu faire campagne pour François Hollande.
Vendredi, le président indépendantiste de la Polynésie française, Oscar Temaru, qui fait aussi campagne pour François Hollande, a critiqué avec virulence le bilan de Nicolas Sarkozy.
A la tribune de l'Assemblée de la Polynésie française, il a dénoncé "le simulacre indécent de la loi Morin "sur l'indemnisation des vétérans du nucléaire, ou encore le "rapt" de l'aéroport de Faa'a par "l'Etat UMP".
Oscar Temaru a aussi dressé le portrait d'un "Etat central partisan qui n'a pas encore compris que le temps des colonies était révolu".
ml/rh/fm
Selon le haut-commissariat de la République en Polynésie française, les quelque 186.000 électeurs de cette collectivité ultra-marine sont répartis sur plus d'une centaine d'îles. Certaines sont isolées, et dépourvues de piste d'atterrissage. A Tematangi, Hereheretue et Rapa, un avion Gardian de l'armée de l'air larguera en mer ou dans le lagon le matériel électoral, dans un container étanche équipé d'un parachute.
Dans une salle surchauffée par le soleil tropical, 180 employés temporaires emballent la propagande électorale, à deux pas de la base aérienne. Chaque équipe de six personnes peut emballer plus de 3.000 enveloppes par jour. Deux millions de professions de foi et quatre millions de bulletins de vote doivent être préparés.
Les Polynésiens voteront le samedi, soit douze heures avant la métropole, compte tenu du décalage horaire. Ils ne seront ainsi pas influencés par les résultats nationaux.
Après le dépouillement, les mairies de chaque île devront communiquer leurs résultats au haut-commissariat, situé à Papeete. Selon leur isolement, cela se fera par fax, par téléphone, ou même par téléphone satellite.
La campagne politique bat désormais son plein en Polynésie. Le ministre de l'Economie François Baroin est arrivé pour un séjour de 24 heures et un meeting vendredi soir en faveur de Nicolas Sarkozy.
Il sera suivi samedi soir par Jean-Jack Queyranne (PS), ancien secrétaire d'Etat à l'outre-mer, venu faire campagne pour François Hollande.
Vendredi, le président indépendantiste de la Polynésie française, Oscar Temaru, qui fait aussi campagne pour François Hollande, a critiqué avec virulence le bilan de Nicolas Sarkozy.
A la tribune de l'Assemblée de la Polynésie française, il a dénoncé "le simulacre indécent de la loi Morin "sur l'indemnisation des vétérans du nucléaire, ou encore le "rapt" de l'aéroport de Faa'a par "l'Etat UMP".
Oscar Temaru a aussi dressé le portrait d'un "Etat central partisan qui n'a pas encore compris que le temps des colonies était révolu".
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