L’ouverture de la session administrative est l’occasion pour le président de l’assemblée et le président du Pays de dresser un bilan des actions mises en place et d’annoncer les projets à venir. Si Jacqui Drollet s’est prêté au jeu, revenant sur le nombre de délibérations prise en 2011, cela n’a pas été le cas d’Oscar Temaru. Il a dans un premier temps demandé une minute de silence en hommage à Ben Bela et Raymond Aubrac, qui se sont battus pour « l’indépendance de leur pays ».
Puis dans son discours, Oscar Temaru a réclamé une évolution du partenariat Etat-Pays. En effet, pour le président du Pays de nombreuses décisions prises par Paris comme la réforme de l’ITR, les différents modes de scrutins ou encore le dossier des capétiens, dressent « le portrait d’un Etat central partisan qui n’a pas encore compris que le temps des colonies est révolu, et que son devoir était de nous accompagner vers notre destin, et non de nous enfermer dans celui qu’il nous a tracé à grands renforts de lignes rouges ». Ce discours très remonté contre l'Etat Français en général et contre l'UMP en particulier, a ainsi fait état de "simulacres indécents", d'effets négatifs", et autres qualificatifs.
Puis dans son discours, Oscar Temaru a réclamé une évolution du partenariat Etat-Pays. En effet, pour le président du Pays de nombreuses décisions prises par Paris comme la réforme de l’ITR, les différents modes de scrutins ou encore le dossier des capétiens, dressent « le portrait d’un Etat central partisan qui n’a pas encore compris que le temps des colonies est révolu, et que son devoir était de nous accompagner vers notre destin, et non de nous enfermer dans celui qu’il nous a tracé à grands renforts de lignes rouges ». Ce discours très remonté contre l'Etat Français en général et contre l'UMP en particulier, a ainsi fait état de "simulacres indécents", d'effets négatifs", et autres qualificatifs.
Si contrairement à ses dernières déclarations le président du Pays s'est montré plus modéré, il continue tout de même à clamer haut et fort son souhait d'écarter la Polynésie de la France et de se rapprocher d'une logique régionale. D’où sa volonté, explique-t-il, de réinscrire la Polynésie sur la liste des territoires non autonomes de l’ONU, se félicitant du soutien dans cette démarche des églises du Pacifique et de la majorité des Etats insulaires du Pacifique.
Sur le plan économique, Oscar Temaru revient avec insistance sur des projets de partenariat avec la Chine, Pays qu'il considère comme étant le "principal acteur économique de notre région". Et d’annoncer un nouveau projet sur l’atoll de Hao qui consisterait en « un véritable écosystème économique autour du potentiel marin de notre ZEE. » Selon Oscar Temaru ce serait 1.5 milliards de dollars sur 15 ans qui seraient investis. Plusieurs délégations chinoises doivent arrivées prochainement. Mais pour le président du Pays, ce projet ne se réalisera que si « l’Etat ne vient pas, par réflexe colonial, entraver ces démarches ». Rappelons qu’un projet avait déjà été annoncé concernant un élevage de thons à Hao et que rien n’a jamais été fait. Selon Temauri Foster, originaire de cet atoll et ministres des Ressources de la mer, l’Etat est seul responsable de cette situation.
Sur le plan économique, Oscar Temaru revient avec insistance sur des projets de partenariat avec la Chine, Pays qu'il considère comme étant le "principal acteur économique de notre région". Et d’annoncer un nouveau projet sur l’atoll de Hao qui consisterait en « un véritable écosystème économique autour du potentiel marin de notre ZEE. » Selon Oscar Temaru ce serait 1.5 milliards de dollars sur 15 ans qui seraient investis. Plusieurs délégations chinoises doivent arrivées prochainement. Mais pour le président du Pays, ce projet ne se réalisera que si « l’Etat ne vient pas, par réflexe colonial, entraver ces démarches ». Rappelons qu’un projet avait déjà été annoncé concernant un élevage de thons à Hao et que rien n’a jamais été fait. Selon Temauri Foster, originaire de cet atoll et ministres des Ressources de la mer, l’Etat est seul responsable de cette situation.
Quid de l’état des lieux et de la proposition stratégique sur les mesures à prendre pour sortir le Pays du marasme économique dans lequel il se trouve que les représentants attendaient. Le groupe Ia Ora Te Fenua, qualifie cela de « pathétique, pour ne pas dire cynique, au regard de la situation économique et sociale ». Et de conclure dans un communiqué « en discours-campagne contre l’Etat-UMP, le président de Maohi Nui préfère mettre notre destin entre les mains d’investisseurs chinois et de son nouvel ami australien avec des promesses toujours plus fumeuses ! Et si le projet rate…ce sera toujours la faute de la France ! »
Le Tahoeraa Huiraatira a tenu une conférence de presse dès la suspension de séance. Ils ont refusé de se lever pour la minute de silence trouvant cette demande grotesque. « Je n’ai jamais depuis plus de 50 ans de vie à l’assemblée entendu un discours aussi nul », a déclaré Gaston Flosse au sujet du discours de Jacqui Drollet. Et concernant celui du président du Pays, celui-ci veut faire « rêver les polynésiens en vue des prochaines élections », selon le sénateur. Mais il n’y croit pas du tout. « Parce qu’ils sont dans l’incapacité ou l’incompétence a vraiment donné quelques raisons de cette situation et surtout des solutions » a-t-il rajouté pour expliquer l’absence de bilan réel de la part d’Oscar Temaru et de Jacqui Drollet.
Le Tahoeraa Huiraatira a tenu une conférence de presse dès la suspension de séance. Ils ont refusé de se lever pour la minute de silence trouvant cette demande grotesque. « Je n’ai jamais depuis plus de 50 ans de vie à l’assemblée entendu un discours aussi nul », a déclaré Gaston Flosse au sujet du discours de Jacqui Drollet. Et concernant celui du président du Pays, celui-ci veut faire « rêver les polynésiens en vue des prochaines élections », selon le sénateur. Mais il n’y croit pas du tout. « Parce qu’ils sont dans l’incapacité ou l’incompétence a vraiment donné quelques raisons de cette situation et surtout des solutions » a-t-il rajouté pour expliquer l’absence de bilan réel de la part d’Oscar Temaru et de Jacqui Drollet.
