Pointe-à-Pitre, France | AFP | samedi 29/07/2023 - Les élus des exécutifs de différents territoires ultramarins, réunis samedi en Guadeloupe à l'invitation d'Ary Chalus, président de région, ont affiché leur "unité (...) politique et intellectuelle dans la volonté de changement", ont-il déclaré à la presse.
Dans une lettre adressée au président Emmanuel Macron, les élus signataires de l'Appel de Fort-de-France (qui demandait un changement de la politique outre-mer de l'Etat en mai 2022), réclament au président des rendez-vous annuels, à commencer par un premier "fin août".
"Il s'agit de veiller" à l'application des mesures annoncées par la Première ministre Elisabeth Borne le 18 juillet à la suite du Comité interministériel des Outre-mer (CIOM) "pour l'amélioration des conditions de vie de nos populations", écrivent-ils.
Ils ont également appelé leurs homologues de Polynésie, Nouvelle-Calédonie, Wallis-et-Futuna à les rejoindre, pour porter la voix des "2,7 millions d'ultra-marins" et pour que "que nous puissions être entendus", a précisé Ary Chalus.
Ils demandent aussi de participer aux débats autour de la révision constitutionnelle, annoncée en Nouvelle-Calédonie, qui modifierait les statuts de leurs territoires.
Vendredi, le congrès des élus martiniquais a validé l'approfondissement de divers scénarios de révisions constitutionnelles, actant d'ouvrir le débat public en Martinique à ce sujet.
Le congrès des élus de Guadeloupe, le 7 juin, a pris la résolution d'engager "sous 6 mois" la réflexion de la refonte des institutions locales, mais aussi de "demander au gouvernement d'inscrire la Guadeloupe dans le projet de réforme constitutionnelle".
Dans une lettre adressée au président Emmanuel Macron, les élus signataires de l'Appel de Fort-de-France (qui demandait un changement de la politique outre-mer de l'Etat en mai 2022), réclament au président des rendez-vous annuels, à commencer par un premier "fin août".
"Il s'agit de veiller" à l'application des mesures annoncées par la Première ministre Elisabeth Borne le 18 juillet à la suite du Comité interministériel des Outre-mer (CIOM) "pour l'amélioration des conditions de vie de nos populations", écrivent-ils.
Ils ont également appelé leurs homologues de Polynésie, Nouvelle-Calédonie, Wallis-et-Futuna à les rejoindre, pour porter la voix des "2,7 millions d'ultra-marins" et pour que "que nous puissions être entendus", a précisé Ary Chalus.
Ils demandent aussi de participer aux débats autour de la révision constitutionnelle, annoncée en Nouvelle-Calédonie, qui modifierait les statuts de leurs territoires.
Vendredi, le congrès des élus martiniquais a validé l'approfondissement de divers scénarios de révisions constitutionnelles, actant d'ouvrir le débat public en Martinique à ce sujet.
Le congrès des élus de Guadeloupe, le 7 juin, a pris la résolution d'engager "sous 6 mois" la réflexion de la refonte des institutions locales, mais aussi de "demander au gouvernement d'inscrire la Guadeloupe dans le projet de réforme constitutionnelle".