Tahiti le 17 octobre 2025
La vie politique hexagonale n’en finit plus d’inventer des dramas, qui, comme un mauvais soap opera, maintient en haleine la population. Non pas que les soubresauts des uns et des autres intéressent réellement les électeurs, mais surtout parce que ces derniers ne savent toujours pas à quelle sauce ils vont être mangés. Taxe Zucman ? Réforme des retraites ? Coups de rabot sur les subsides laissés aux outre-mer ?
Pendant que la classe politique se dispute le droit de savoir qui va garder le cahier de texte, ceux-là même qui les ont élus à ses postes se désespèrent du choix passé, mais aussi du choix à venir.
Une telle instabilité, on pensait que seule la Polynésie en était capable avec ses 13 gouvernements en neuf ans entre 2004 et 2013, mais il faut croire qu’impossible n’est pas Jupiter.
Et si à l’occasion de la prochaine dissolution, qui finirait de dissoudre les derniers lambeaux de crédibilité de la classe dirigeante du pays, on y mettait une bonne dose de prime majoritaire ? Comme au Fenua. Ce genre de prime qui confère une majorité stable, large, indéboulonnable, peu importe qu’elle soit le reflet de la pensée de la majorité des électeurs ou pas. N’y a-t-il pas dans les travées de l’hémicycle une nouvelle Marie-Luce Penchard pour pondre cette idée aussi arbitraire que rassurante ?
Et tant qu’à exporter le modèle électoral polynésien jusqu’à Paris, pourquoi ne pas faire profiter d’autres pays de notre savoir-faire ? Notre statut, par exemple, qui aurait été proposé par la France au Maroc pour régler la question du Sahara occidental. Le Sahara partage déjà avec la Polynésie une histoire nucléaire commune, pourquoi ne pas lui proposer notre statut ?
C’est ce qu’il se jouerait prochainement avec le déplacement du ministre des Affaires étrangères marocaine, Nasser Bourita, à Paris la semaine prochaine.
Le Sahara occidental, ancienne colonie espagnole, reconnu comme territoire non autonome depuis 1963 par l’ONU, est revendiqué par le Maroc en tant que puissance administrante et la République arabe sahraouie démocratique qui souhaite son indépendance totale. Une indépendance soutenue par l’Algérie, ce qui n’est pas sans générer de fortes tensions dans la zone.
Alors pour régler le conflit, que proposerait la France, selon le journal marocain Yabiladi ? “S'inspirer du système politique en vigueur en Polynésie française depuis 1984, où un gouvernement local, dirigé par un président et des ministres, exerce des compétences propres, soutenu par une Assemblée territoriale et un Comité économique, social et culturel.”
L’autonomie, la solution à tous les maux ?
La vie politique hexagonale n’en finit plus d’inventer des dramas, qui, comme un mauvais soap opera, maintient en haleine la population. Non pas que les soubresauts des uns et des autres intéressent réellement les électeurs, mais surtout parce que ces derniers ne savent toujours pas à quelle sauce ils vont être mangés. Taxe Zucman ? Réforme des retraites ? Coups de rabot sur les subsides laissés aux outre-mer ?
Pendant que la classe politique se dispute le droit de savoir qui va garder le cahier de texte, ceux-là même qui les ont élus à ses postes se désespèrent du choix passé, mais aussi du choix à venir.
Une telle instabilité, on pensait que seule la Polynésie en était capable avec ses 13 gouvernements en neuf ans entre 2004 et 2013, mais il faut croire qu’impossible n’est pas Jupiter.
Et si à l’occasion de la prochaine dissolution, qui finirait de dissoudre les derniers lambeaux de crédibilité de la classe dirigeante du pays, on y mettait une bonne dose de prime majoritaire ? Comme au Fenua. Ce genre de prime qui confère une majorité stable, large, indéboulonnable, peu importe qu’elle soit le reflet de la pensée de la majorité des électeurs ou pas. N’y a-t-il pas dans les travées de l’hémicycle une nouvelle Marie-Luce Penchard pour pondre cette idée aussi arbitraire que rassurante ?
Et tant qu’à exporter le modèle électoral polynésien jusqu’à Paris, pourquoi ne pas faire profiter d’autres pays de notre savoir-faire ? Notre statut, par exemple, qui aurait été proposé par la France au Maroc pour régler la question du Sahara occidental. Le Sahara partage déjà avec la Polynésie une histoire nucléaire commune, pourquoi ne pas lui proposer notre statut ?
C’est ce qu’il se jouerait prochainement avec le déplacement du ministre des Affaires étrangères marocaine, Nasser Bourita, à Paris la semaine prochaine.
Le Sahara occidental, ancienne colonie espagnole, reconnu comme territoire non autonome depuis 1963 par l’ONU, est revendiqué par le Maroc en tant que puissance administrante et la République arabe sahraouie démocratique qui souhaite son indépendance totale. Une indépendance soutenue par l’Algérie, ce qui n’est pas sans générer de fortes tensions dans la zone.
Alors pour régler le conflit, que proposerait la France, selon le journal marocain Yabiladi ? “S'inspirer du système politique en vigueur en Polynésie française depuis 1984, où un gouvernement local, dirigé par un président et des ministres, exerce des compétences propres, soutenu par une Assemblée territoriale et un Comité économique, social et culturel.”
L’autonomie, la solution à tous les maux ?






























