Message de condoléances de Gaston Tong Sang
« Disparition d’une grande figure politique de Nouvelle-Calédonie »
C’est avec une profonde tristesse que j’ai appris le décès de Monsieur Jacques Lafleur, homme politique français de Nouvelle-Calédonie, dans sa 78ème année.
Homme de dialogue, homme de paix
Acteur majeur des accords de Matignon en 1988, puis de ceux de Nouméa en 1998, je tiens à saluer la mémoire de cet homme qui a marqué l’Histoire de la Nouvelle-Calédonie.
En effet, à l’heure où le contexte politico-social était à son comble, cet homme de dialogue a su mettre de côté ses idéologies politiques et tendre la main à ses adversaires afin d’éviter violence et division au sein de son pays. C’est ainsi qu’il a pu déclarer, lors d’un débat à l'Assemblée nationale : « La Nouvelle-Calédonie est le seul territoire de la région à vivre en paix, et elle le doit au fait que ses habitants ont pris les habitudes de la République ».
Homme de la République française
Voyant la montée en puissance du mouvement indépendantiste, il débute sa carrière politique en fédérant tous les partisans du maintien de la Nouvelle-Calédonie dans la France en vue des élections territoriales de 1977, fondant ainsi le « Rassemblement Pour la Calédonie » puis le Rassemblement Pour la Calédonie dans la République.
Représentant de la Nouvelle-Calédonie à l'Assemblée nationale entre 1978 et 2007, président de la Province Sud de 1989 à 2004, il a dominé la vie politique néo-calédonienne pendant plus de 25 ans, avec le même amour inconditionnel pour la République française.
C’est cet engagement pour le maintien de la Nouvelle-Calédonie dans la France qui le poussa, suite à la crise d’Ouvéa, en 1988, à lancer un appel à la paix à son adversaire politique Jean-Marie Tjibaou.
Aussi, au nom du vice-président et de l’ensemble du gouvernement, je tiens à adresser à sa famille, à ses amis, à ses proches, ainsi qu’à tous les calédoniens, mes condoléances les plus sincères. La Nouvelle-Calédonie perd une grande figure politique. Monsieur Jacques Lafleur restera à jamais dans nos mémoires un modèle d’engagement, un exemple pour les générations futures.
Gaston Tong Sang
C’est avec une profonde tristesse que j’ai appris le décès de Monsieur Jacques Lafleur, homme politique français de Nouvelle-Calédonie, dans sa 78ème année.
Homme de dialogue, homme de paix
Acteur majeur des accords de Matignon en 1988, puis de ceux de Nouméa en 1998, je tiens à saluer la mémoire de cet homme qui a marqué l’Histoire de la Nouvelle-Calédonie.
En effet, à l’heure où le contexte politico-social était à son comble, cet homme de dialogue a su mettre de côté ses idéologies politiques et tendre la main à ses adversaires afin d’éviter violence et division au sein de son pays. C’est ainsi qu’il a pu déclarer, lors d’un débat à l'Assemblée nationale : « La Nouvelle-Calédonie est le seul territoire de la région à vivre en paix, et elle le doit au fait que ses habitants ont pris les habitudes de la République ».
Homme de la République française
Voyant la montée en puissance du mouvement indépendantiste, il débute sa carrière politique en fédérant tous les partisans du maintien de la Nouvelle-Calédonie dans la France en vue des élections territoriales de 1977, fondant ainsi le « Rassemblement Pour la Calédonie » puis le Rassemblement Pour la Calédonie dans la République.
Représentant de la Nouvelle-Calédonie à l'Assemblée nationale entre 1978 et 2007, président de la Province Sud de 1989 à 2004, il a dominé la vie politique néo-calédonienne pendant plus de 25 ans, avec le même amour inconditionnel pour la République française.
C’est cet engagement pour le maintien de la Nouvelle-Calédonie dans la France qui le poussa, suite à la crise d’Ouvéa, en 1988, à lancer un appel à la paix à son adversaire politique Jean-Marie Tjibaou.
Aussi, au nom du vice-président et de l’ensemble du gouvernement, je tiens à adresser à sa famille, à ses amis, à ses proches, ainsi qu’à tous les calédoniens, mes condoléances les plus sincères. La Nouvelle-Calédonie perd une grande figure politique. Monsieur Jacques Lafleur restera à jamais dans nos mémoires un modèle d’engagement, un exemple pour les générations futures.
Gaston Tong Sang
Condoléances d'Edouard Fritch
Hommage à Jacques Lafleur
La disparition brutale de Jacques Lafleur nous affecte. Avec lui, nous partagions la même vision des collectivités du Pacifique, l’héritage gaulliste et l’attachement indéfectible à l’ensemble français.
Cette vision, c’est aussi celle de notre ami commun, Jacques Chirac, qui soulignait, en 2003 à l’occasion du sommet France-Océanie à Papeete auquel avait participé Jacques Lafleur que "l’'Océanie doit prendre toute sa place dans les grands débats du monde contemporain".
Personnage central de la vie politique calédonienne, il restera bien sûr dans les mémoires comme l’un des artisans de la paix entre les communautés, mais aussi comme l’artisan du développement économique de son archipel.
Nous saluons sa mémoire et présentons toutes nos condoléances à sa famille et à ses proches.
Edouard FRITCH
La disparition brutale de Jacques Lafleur nous affecte. Avec lui, nous partagions la même vision des collectivités du Pacifique, l’héritage gaulliste et l’attachement indéfectible à l’ensemble français.
Cette vision, c’est aussi celle de notre ami commun, Jacques Chirac, qui soulignait, en 2003 à l’occasion du sommet France-Océanie à Papeete auquel avait participé Jacques Lafleur que "l’'Océanie doit prendre toute sa place dans les grands débats du monde contemporain".
Personnage central de la vie politique calédonienne, il restera bien sûr dans les mémoires comme l’un des artisans de la paix entre les communautés, mais aussi comme l’artisan du développement économique de son archipel.
Nous saluons sa mémoire et présentons toutes nos condoléances à sa famille et à ses proches.
Edouard FRITCH
Message de condoléances de M. Bruno Sandras
"Il a marqué l'histoire des Outremers en dessinant un chemin vers la paix"
"Je viens d'apprendre, avec tristesse, le décès d'un grand homme politique qui a marqué l'Histoire des Outremer français en dessinant un chemin vers la paix.
Monsieur Jacques Lafleur, ancien représentant de la Nouvelle-Calédonie à l'Assemblée nationale entre 1978 et 2007, président de la Province Sud de 1989 à 2004 nous a quitté à l'âge de 78 ans.
Je tiens à rendre un hommage solennel à celui qui, avec le regretté Jean-Marie Tjibaou, a été signataire et initiateur des Accords de Matignon, en 1988, puis de ceux de Nouméa 10 ans plus tard. Il a ainsi su concilier, en homme sage, la passion et la raison, avec son amour inconditionnel pour la République et son souci d'offrir à nos cousins calédoniens une perspective de paix entre les communautés.
Je salue enfin le camarade de route gaulliste, qui s'était retiré de la vie politique après lui avoir tout donné, et j'adresse à sa famille, à ses proches ainsi qu'à tous les Calédoniens mes fraternelles pensées océaniennes."
Bruno SANDRAS, député de la Polynésie française
"Je viens d'apprendre, avec tristesse, le décès d'un grand homme politique qui a marqué l'Histoire des Outremer français en dessinant un chemin vers la paix.
Monsieur Jacques Lafleur, ancien représentant de la Nouvelle-Calédonie à l'Assemblée nationale entre 1978 et 2007, président de la Province Sud de 1989 à 2004 nous a quitté à l'âge de 78 ans.
Je tiens à rendre un hommage solennel à celui qui, avec le regretté Jean-Marie Tjibaou, a été signataire et initiateur des Accords de Matignon, en 1988, puis de ceux de Nouméa 10 ans plus tard. Il a ainsi su concilier, en homme sage, la passion et la raison, avec son amour inconditionnel pour la République et son souci d'offrir à nos cousins calédoniens une perspective de paix entre les communautés.
Je salue enfin le camarade de route gaulliste, qui s'était retiré de la vie politique après lui avoir tout donné, et j'adresse à sa famille, à ses proches ainsi qu'à tous les Calédoniens mes fraternelles pensées océaniennes."
Bruno SANDRAS, député de la Polynésie française
Jean-Christophe Bouissou pour le groupe Ia Ora Te Fenua
Le groupe Ia Ora Te Fenua ne veut pas manquer d'unir sa voix à toutes celles qui se sont élevées depuis l'annonce de la disparition de Jacques Lafleur pour saluer son parcours politique exceptionnel.
En acceptant « de concilier les antagonismes » il aura marqué l'histoire non seulement de la Nouvelle-Calédonie mais aussi celle de la France et de notre région océanienne.
Si son long parcours s'est terminé dans un certain isolement, la situation actuelle de la Nouvelle-Calédonie, devenue référence de paix et de développement durable dans la région, ne pouvait que lui donner le sentiment du devoir accompli.
Nous garderons de lui l'image d'un homme que nous avons personnellement côtoyé en toute simplicité en 2003 lors de la venue de Jacques Chirac en Polynésie.
Que ses proches et amis trouvent ici l'expression de toute notre sympathie.
Jean-Christophe Bouissou
pour le groupe Ia Ora Te Fenua
En acceptant « de concilier les antagonismes » il aura marqué l'histoire non seulement de la Nouvelle-Calédonie mais aussi celle de la France et de notre région océanienne.
Si son long parcours s'est terminé dans un certain isolement, la situation actuelle de la Nouvelle-Calédonie, devenue référence de paix et de développement durable dans la région, ne pouvait que lui donner le sentiment du devoir accompli.
Nous garderons de lui l'image d'un homme que nous avons personnellement côtoyé en toute simplicité en 2003 lors de la venue de Jacques Chirac en Polynésie.
Que ses proches et amis trouvent ici l'expression de toute notre sympathie.
Jean-Christophe Bouissou
pour le groupe Ia Ora Te Fenua
