Le Vernet, France | AFP | mardi 11/07/2023 - Après l'arrêt des battues, un dispositif de recherche "plus ciblé", passant par le "ratissage" du hameau du Haut-Vernet, désormais "sanctuarisé", a été mis en place mardi pour retrouver le petit Emile, disparu depuis plus de 48 heures dans ce bourg des Alpes-de-Haute-Provence.
Si les battues, c'est-à-dire les "opérations menées avec un grand nombre de personnes", ont été arrêtées depuis lundi soir, le dispositif de recherche du petit garçon de deux ans et demi, disparu samedi, va "se poursuivre, mais sans l'aide des volontaires, des bénévoles", venus en très grand nombre ces deux derniers jours, a précisé mardi à l'AFP le procureur de la République de Digne-les-Bains, Rémy Avon.
Ce travail va se poursuivre "avec du personnel spécialisé, avec les chiens, qui font du sélectif", a-t-il expliqué, précisant que depuis mardi matin, le minuscule hameau du Haut-Vernet était "sanctuarisé" et "interdit à toute personne étrangère au bourg" par la gendarmerie, pour permettre "les opérations de ratissage".
Le petit garçon, qui venait d'arriver pour les vacances chez ses grands-parents maternels, a été aperçu pour la dernière fois par deux voisins à 17h15, seul, dans une ruelle de ce bourg de 25 habitants, situé à environ deux kilomètres du Vernet, village de 125 habitants au nord de Digne-les-Bains.
Aucune précision n'a été donnée par le parquet quant au nombre de membres de la famille qui se trouvaient dans la maison au moment de la disparition du bambin. Aînée d'une large fratrie, la mère d'Emile a neuf frères et sœurs, dont certains à peine adolescents.
Pendant deux jours, les recherches et les battues ont été menées dans un périmètre de 5 kilomètres autour du hameau, mais en vain: "Au bout de 48 heures, l'enfant aurait dû être retrouvé dans ce périmètre," avait expliqué le préfet des Alpes-de-Haute-Provence, Marc Chappuis, lundi en fin d'après-midi, en précisant cependant qu'"on n'arrête pas les recherches, on ne perd pas espoir".
Au total, ce sont 80 gendarmes issus des brigades départementales ou du peloton de haute montagne (PGHM) ainsi qu'une dizaine de militaires spécialisés dans le débroussaillage qui seront mis à contribution mardi, avec plusieurs équipes cynophiles et un hélicoptère en soutien, a précisé la gendarmerie.
"Travail de fourmi"
"Au niveau de l'enquête judiciaire, les opérations de ratissage du hameau, passé au peigne fin, ont débuté, afin de tenter de retrouver la moindre trace (de l'enfant) ou indice, nous sommes sur du heure à heure", a poursuivi M. Avon, en insistant toujours sur le fait qu'aucun élément ne permettait encore de caractériser une infraction pénale dans le cadre de la disparition de l'enfant, que ce soit un homicide ou un enlèvement.
"C'est un travail de fond, un travail de fourmi ", qui est désormais mené, a-t-il ajouté, en évoquant notamment toutes les recherches effectuées par les gendarmes autour de la téléphonie. Ainsi, les enquêteurs tentent de déterminer avec précision "quels téléphones bornaient au niveau du hameau au moment de la disparition de l'enfant, quels appels ont été passés, par qui, vers qui".
L'enquête, ouverte depuis dimanche, est toujours menée pour "recherche des causes de disparition inquiétante" et confiée à la section de recherches de la gendarmerie de Marseille, appuyée par la brigade de recherches de la gendarmerie de Digne-les-Bains.
Il n'y a pas "de nouveaux éléments susceptibles d'expliquer la disparition du petit Emile", en dépit de "nombreuses auditions de témoins", avait souligné le procureur lundi soir, précisant que toutes les maisons du hameau, hormis deux inhabitées, avaient été fouillées.
La zone où les recherches ont été menées jusqu'à présent est montagneuse et escarpée, parsemée de petits cours d'eau, et l'enfant, s'il s'est perdu, aurait déjà passé trois nuits et deux journées seul, sans boire ni manger, dans des conditions de chaleur difficiles, le département étant en vigilance canicule.
Un appel à témoins a été lancé avec la photo de l'enfant, un blondinet aux yeux marrons, haut de 90 cm, portant un haut jaune, un short blanc et des chaussures de randonnée. Plus de 500 appels ont été reçus, mais beaucoup pour proposer de l'aide pour les recherches, ont indiqué les responsables.
Si les battues, c'est-à-dire les "opérations menées avec un grand nombre de personnes", ont été arrêtées depuis lundi soir, le dispositif de recherche du petit garçon de deux ans et demi, disparu samedi, va "se poursuivre, mais sans l'aide des volontaires, des bénévoles", venus en très grand nombre ces deux derniers jours, a précisé mardi à l'AFP le procureur de la République de Digne-les-Bains, Rémy Avon.
Ce travail va se poursuivre "avec du personnel spécialisé, avec les chiens, qui font du sélectif", a-t-il expliqué, précisant que depuis mardi matin, le minuscule hameau du Haut-Vernet était "sanctuarisé" et "interdit à toute personne étrangère au bourg" par la gendarmerie, pour permettre "les opérations de ratissage".
Le petit garçon, qui venait d'arriver pour les vacances chez ses grands-parents maternels, a été aperçu pour la dernière fois par deux voisins à 17h15, seul, dans une ruelle de ce bourg de 25 habitants, situé à environ deux kilomètres du Vernet, village de 125 habitants au nord de Digne-les-Bains.
Aucune précision n'a été donnée par le parquet quant au nombre de membres de la famille qui se trouvaient dans la maison au moment de la disparition du bambin. Aînée d'une large fratrie, la mère d'Emile a neuf frères et sœurs, dont certains à peine adolescents.
Pendant deux jours, les recherches et les battues ont été menées dans un périmètre de 5 kilomètres autour du hameau, mais en vain: "Au bout de 48 heures, l'enfant aurait dû être retrouvé dans ce périmètre," avait expliqué le préfet des Alpes-de-Haute-Provence, Marc Chappuis, lundi en fin d'après-midi, en précisant cependant qu'"on n'arrête pas les recherches, on ne perd pas espoir".
Au total, ce sont 80 gendarmes issus des brigades départementales ou du peloton de haute montagne (PGHM) ainsi qu'une dizaine de militaires spécialisés dans le débroussaillage qui seront mis à contribution mardi, avec plusieurs équipes cynophiles et un hélicoptère en soutien, a précisé la gendarmerie.
"Travail de fourmi"
"Au niveau de l'enquête judiciaire, les opérations de ratissage du hameau, passé au peigne fin, ont débuté, afin de tenter de retrouver la moindre trace (de l'enfant) ou indice, nous sommes sur du heure à heure", a poursuivi M. Avon, en insistant toujours sur le fait qu'aucun élément ne permettait encore de caractériser une infraction pénale dans le cadre de la disparition de l'enfant, que ce soit un homicide ou un enlèvement.
"C'est un travail de fond, un travail de fourmi ", qui est désormais mené, a-t-il ajouté, en évoquant notamment toutes les recherches effectuées par les gendarmes autour de la téléphonie. Ainsi, les enquêteurs tentent de déterminer avec précision "quels téléphones bornaient au niveau du hameau au moment de la disparition de l'enfant, quels appels ont été passés, par qui, vers qui".
L'enquête, ouverte depuis dimanche, est toujours menée pour "recherche des causes de disparition inquiétante" et confiée à la section de recherches de la gendarmerie de Marseille, appuyée par la brigade de recherches de la gendarmerie de Digne-les-Bains.
Il n'y a pas "de nouveaux éléments susceptibles d'expliquer la disparition du petit Emile", en dépit de "nombreuses auditions de témoins", avait souligné le procureur lundi soir, précisant que toutes les maisons du hameau, hormis deux inhabitées, avaient été fouillées.
La zone où les recherches ont été menées jusqu'à présent est montagneuse et escarpée, parsemée de petits cours d'eau, et l'enfant, s'il s'est perdu, aurait déjà passé trois nuits et deux journées seul, sans boire ni manger, dans des conditions de chaleur difficiles, le département étant en vigilance canicule.
Un appel à témoins a été lancé avec la photo de l'enfant, un blondinet aux yeux marrons, haut de 90 cm, portant un haut jaune, un short blanc et des chaussures de randonnée. Plus de 500 appels ont été reçus, mais beaucoup pour proposer de l'aide pour les recherches, ont indiqué les responsables.