Tahiti, le 21 octobre 2025 - Le ministre de la Santé, Cédric Mercadal accompagné de Francis Spaak, le nouveau directeur de la Santé, participent jusqu’au 24 octobre à la 76e session du Comité régional de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) pour le Pacifique occidental, à Nadi, Fidji. Objectif : faire entendre la voix des archipels et ramener des solutions concrètes pour soigner mieux et plus près des familles polynésiennes.
Pendant une semaine, les nations du Pacifique Sud se regroupent pour discuter de questions importantes intéressant le secteur de la santé dans la région. Au programme des travaux : accélérer la prévention notamment vis-à-vis des addictions (alcool, tabac) ; confirmer la poursuite des programmes de santé bucco-dentaire ; avancer sur la santé mentale de proximité ; renforcer la préparation aux urgences sanitaires (RSI) et la résilience climatique des structures de soins, tout en tirant parti du numérique et de l’intelligence artificielle pour les îles éloignées.
“Notre boussole est simple : prévenir tôt, soigner près, spécialiser mieux, dépenser juste. Être à Nadi, c’est partager ce qui marche chez nous – écoles et îles en santé, télésanté, équipes mobiles – et s’inspirer des meilleures pratiques du Pacifique pour améliorer la vie quotidienne des Polynésiens”, a déclaré le ministre.
La délégation polynésienne sera sur place pour mettre en avant des actions très opérationnelles : dépistage des maladies non transmissibles (diabète et hypertension) ; prise en charge bucco-dentaire dès l’école ; programmes anti-addictions ciblant les jeunes ; programme des abris paracycloniques dans les îles exposées ; projet de modernisation numérique des dispensaires et renforcement des filières de prise en charge dans les archipels. Elle plaide aussi pour des coopérations régionales plus structurées, notamment en matière de formation des soignants et d’achats mutualisés lorsqu’ils sont possibles et pertinents.
Pour le Pays, l’enjeu est double : adapter les orientations internationales aux réalités locales (éloignement, petites équipes, coûts logistiques) et sécuriser un appui technique et financier mieux ciblé vers le terrain. À la clé, des bénéfices très concrets : moins d’évacuations sanitaires évitables ; des soins de première intention renforcés au plus près ; des hôpitaux et centres de santé plus résilients face au climat ; et une meilleure efficience de la dépense publique.
Pendant une semaine, les nations du Pacifique Sud se regroupent pour discuter de questions importantes intéressant le secteur de la santé dans la région. Au programme des travaux : accélérer la prévention notamment vis-à-vis des addictions (alcool, tabac) ; confirmer la poursuite des programmes de santé bucco-dentaire ; avancer sur la santé mentale de proximité ; renforcer la préparation aux urgences sanitaires (RSI) et la résilience climatique des structures de soins, tout en tirant parti du numérique et de l’intelligence artificielle pour les îles éloignées.
“Notre boussole est simple : prévenir tôt, soigner près, spécialiser mieux, dépenser juste. Être à Nadi, c’est partager ce qui marche chez nous – écoles et îles en santé, télésanté, équipes mobiles – et s’inspirer des meilleures pratiques du Pacifique pour améliorer la vie quotidienne des Polynésiens”, a déclaré le ministre.
La délégation polynésienne sera sur place pour mettre en avant des actions très opérationnelles : dépistage des maladies non transmissibles (diabète et hypertension) ; prise en charge bucco-dentaire dès l’école ; programmes anti-addictions ciblant les jeunes ; programme des abris paracycloniques dans les îles exposées ; projet de modernisation numérique des dispensaires et renforcement des filières de prise en charge dans les archipels. Elle plaide aussi pour des coopérations régionales plus structurées, notamment en matière de formation des soignants et d’achats mutualisés lorsqu’ils sont possibles et pertinents.
Pour le Pays, l’enjeu est double : adapter les orientations internationales aux réalités locales (éloignement, petites équipes, coûts logistiques) et sécuriser un appui technique et financier mieux ciblé vers le terrain. À la clé, des bénéfices très concrets : moins d’évacuations sanitaires évitables ; des soins de première intention renforcés au plus près ; des hôpitaux et centres de santé plus résilients face au climat ; et une meilleure efficience de la dépense publique.
Une situation préoccupante
Dimanche, l’Organisation mondiale de la Santé tirait la sonnette d’alarme sur la situation sanitaire de la région. “Cette année, l’ordre du jour met l’accent sur les priorités urgentes, à savoir la lutte contre les maladies non transmissibles et infectieuses, la crise climatique, et le renforcement des systèmes de santé”, a expliqué le docteur Saia Ma’u Piukala, Directeur régional de l’OMS pour le Pacifique occidental. “Nous examinons l’ensemble de ces priorités par le biais des cadres mondiaux existants adaptés à notre Région.”
L’ordre du jour de la réunion annuelle s’articule autour de trois questions. La première concerne les maladies non transmissibles, l’accent étant mis sur la lutte contre l’alcool et le tabac. Le deuxième enjeu est le changement climatique et son impact sur la santé, notamment le renforcement de systèmes de santé tenant compte du changement climatique et le lancement d’une nouvelle stratégie régionale quinquennale en matière de climat et de santé. Enfin, le troisième grand enjeu porte sur le renforcement de la préparation et de la riposte aux situations d’urgence sanitaire.
Outre ces questions, le Comité régional prévoit d’examiner des mesures sur la manière de rendre les interventions chirurgicales plus sûres, plus accessibles et plus abordables. Une autre piste de réflexion est l’utilisation de l’intelligence artificielle comme outil pour élargir l’accès aux services de santé notamment, pour les communautés et les populations qui sont habituellement laissées de côté. Le Comité régional envisage enfin de réfléchir à un soutien aux États et territoires confrontés à une résurgence alarmante du VIH, y compris aux Fidji, et à la lutte contre les flambées épidémiques au moyen d’approches stratégiques associant les populations touchées.
L’ordre du jour de la réunion annuelle s’articule autour de trois questions. La première concerne les maladies non transmissibles, l’accent étant mis sur la lutte contre l’alcool et le tabac. Le deuxième enjeu est le changement climatique et son impact sur la santé, notamment le renforcement de systèmes de santé tenant compte du changement climatique et le lancement d’une nouvelle stratégie régionale quinquennale en matière de climat et de santé. Enfin, le troisième grand enjeu porte sur le renforcement de la préparation et de la riposte aux situations d’urgence sanitaire.
Outre ces questions, le Comité régional prévoit d’examiner des mesures sur la manière de rendre les interventions chirurgicales plus sûres, plus accessibles et plus abordables. Une autre piste de réflexion est l’utilisation de l’intelligence artificielle comme outil pour élargir l’accès aux services de santé notamment, pour les communautés et les populations qui sont habituellement laissées de côté. Le Comité régional envisage enfin de réfléchir à un soutien aux États et territoires confrontés à une résurgence alarmante du VIH, y compris aux Fidji, et à la lutte contre les flambées épidémiques au moyen d’approches stratégiques associant les populations touchées.





































